02 - chapitre deux,, comme un requin dans l'eau

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La réponse de Gaston ne se fit pas attendre, nous entamâmes alors la conversation, puisque c'était le seul qui avait décidé de me répondre.

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Nous avions échangé quelques mots à peine que je décidai de couper court à la conversation, pas qu'il n'était pas intéressant au contraire, mais je devais me préparer pour mon entraînement, dans quinze minutes maximum je devais être en route

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Nous avions échangé quelques mots à peine que je décidai de couper court à la conversation, pas qu'il n'était pas intéressant au contraire, mais je devais me préparer pour mon entraînement, dans quinze minutes maximum je devais être en route. Je posai mon téléphone sur la table basse du salon et demandai à Alexandre de m'attendre cinq petites minutes le temps que je rassemble mes affaires.

« Cinq minutes... », marmonna-t-il en souriant, comme s'il ne me croyait pas.

Il n'avait pas réellement tord, à chaque fois je mettais trois plombes à me préparer et rassembler mes affaires, mais il était habitué depuis le temps que nous nous connaissions. Quelques minutes plus tard, après avoir mis tout ce qu'il fallait dans mon sac de sport et enfilé le survêtement de mon club nous étions partis. J'avais un petit peu débordé sur les cinq minutes, mais pour une fois, nous n'étions pas en retard. Alexandre ne manquait pas de me féliciter, comme si c'était un exploit.

« Alex ! Je sais que je ne suis pas souvent en avance mais,
– T'es tout le temps en retard tu veux dire ?, il m'interrompit en rigolant.
– Je ne pense pas que tu sois en position de parler monsieur Valentino », lui lançai-je, tout en lui faisant un clin d'œil.

Je l'entendis marmonner comme quoi j'étais irrécupérable tout en baissant la tête, un sourire scotché aux lèvres, ce qui me fit instantanément reproduire la même expression. Nous étions particulièrement complices, surtout depuis que mon grand frère était reparti dans notre ville natale, Aix-en-Provence, quelques années auparavant. Alexandre avait une petite sœur, Olivia, mais ils ne s'entendaient pas spécialement bien. Elle était l'enfant d'une aventure entre sa mère et l'homme avec lequel cette dernière trompait son père. Mon ami ne s'était jamais résigné à l'accepter, bien que j'essayais de le raisonner, elle n'avait rien demandé. Je ne lui avais jamais avoué, mais, de mon côté, je n'aurais sûrement jamais accepté sa présence non plus. Je souhaitais seulement être un bon exemple pour mon meilleur ami et d'être le plus rationnelle possible, vu que j'étais externe à l'histoire.

La terrasse du café, VaraneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant