Mon pari : séduire une pop star // LAY

43. Le père de Lay

HI-SHAN :

Dès que mes pieds foulent le sol chinois, j'appelle un taxi pour me rendre dans les bureaux de l'entreprise du père de Lay. Nous en avons beaucoup discuté Xiumin et moi. Nous avons mis au point un plan et j'espère que cela va fonctionner. Je dois me jeter dans la "gueule du loup" et jouer l'effet de surprise. Je ne vais pas renoncer à Lay. Je reste cependant très anxieuse. Les réactions du père de Lay restent imprévisibles, donc, ma mission est très périlleuse. Peu m'importe de risquer ma vie pour l'homme que j'aime. Lay a été très optimiste en pensant que notre mariage suffirait à arrêter son père. Je crois qu'il n'a pas mesuré l'étendue de la cruauté de son père. Moi, j'en ai déjà eu un aperçu. Il ne recule devant rien. Et il me fait très peur. Mon estomac se resserre, je suis contractée.

Je pousse la porte de son bureau, immédiatement ses hommes de main me bloquent l'accès. Le père de Lay leur demande de me laisser entrer. Il m'invite à m'asseoir. Ce que je fais. Il me sourit sournoisement. Il est euphorique presque on dirait. Il m'écoeur.  Il m'avertit :

"- Je te cherchais, et tu viens à moi ! Tu es venue pour négocier ? Il n'y a plus moyen, je t'ai donné une chance de négocier la dernière fois que nous nous sommes vus, mais tu n'as pas accepté. Désormais, je suis fermé à toutes discussions te concernant. Mon fils m'a appris que vous étiez mariés. Je n'aime pas être trahi par les miens. Je suppose que l'idée venez de vous. Vous allez payer pour cela. Emparez-vous d'elle !"

Je suis saisie par les hommes de main qui m'entraînent à l'extérieur du bureau en me bousculant violemment. Je manque de tomber.  Nous descendons par l'escalier de secours.  Un homme me maintient par les bras et me pose sa main sur la bouche pour m'éviter de crier. Je ne vais pas crier, mon objectif est d'être conduite près de Lay. Je suis ensuite emmenée dans le parking sous-terrain. Puis, je me retrouve dans le noir complet, ils ont recouvert ma tête. Et j'entends :

"- Mets la sur la banquette arrière. Non, ne la bouscule pas trop dans son état ! Fais attention, tout de même !"

Quoi mon état ? La route me paraît interminable. Je ne suis pas très rassurée, seule dans cette voiture avec ces brutes à proximité. L'environnement est plus calme, il semblerait que nous nous éloignons de la ville. La voiture s'arrête. On m'aide à descendre de la voiture et à marcher. Je n'y vois absolument rien. Une porte s'ouvre et on me jette à l'intérieur de la pièce.

"- Hi-shan !"

C'est la voix de Lay. Ils m'ont conduite à lui. On m'enlève la cagoule que j'avais sur la tête. La pièce est sombre, juste éclairée par la porte ouverte. Je découvre Lay, le visage recouvert de sang. Oh ! Non ! Qu'est-ce qu'ils lui ont fait ? Il est ligoté. Je m'accroupis pour être à son niveau et je le serre dans mes bras. Il est en vie. Je suis heureuse. Je m'assois à côté de lui, et on me ligote également. Nous sommes désormais ensemble, assis sur le sol épaule contre épaule. Les hommes sortent de la pièce et nous retombons dans l'obscurité.

Lay me questionne :

"- Tu vas bien, ils ne t'ont rien fait ?"

"- Non, ne t'inquiète pas ! Et toi, par contre ils ne t'ont pas épargné !" Je constate.

"- C'est mon père qui a fait cela. Il n'a pas aimé quand je lui ai dit que nous étions mariés." Il me répond.

Qu'allons nous devenir ? Je me pose cette question à moi-même, je ne souhaite pas culpabiliser davantage Lay. Nous n'avons pas une personne normale en face de nous. Je ne pensais pas que la folie de Monsieur Zang était à ce point. J'ai sous estimé mon adversaire. J'espère que la cavalerie ne va pas tarder à intervenir. Je ne supporte pas d'être prisonnière de la sorte. Lay dépose un baiser sur mes cheveux. Il embrasse mon cou. Même dans de telles circonstances, il reste très affectueux avec moi. C'est, en plus de son magnifique physique, ce que j'apprécie le plus. Il est spontané, et naturel dans ses sentiments. Il a été le premier à m'aimer, et j'ai fini par tomber amoureuse de lui. 

Je ferme les yeux, et je revis dans ma mémoire les merveilleux moments que nous avons eu ensemble. Mon ventre gargouille, la faim commence à me tenailler. Je ne me plains pas. Je ne me sens pas très bien à cause de cela. Je pose ma tête à nouveau sur l'épaule de Lay, et j'essais de m'endormir. Un assourdissant bruit me réveille. J'ouvre mes yeux pour découvrir la porte de la pièce complètement explosée sur le mur. Il me faut du temps pour réaliser que le père de Lay vient de faire son entrée. Il n'est pas seul. Je distingue mal les têtes des personnes. La lumière s'allume et je comprends que la police est intervenue. Le plan a fonctionné. J'ai servi d'appât pour piéger Monsieur Zang. Les preuves sont flagrantes, l'arrestation peut avoir lieu, ainsi que celle de tous ses complices. Nous sommes ensuite détachés, et une ambulance a été appelée pour Lay. 

Je l'aide à se relever, il est très faible, et j'imagine affamé. Son père n'a pas dû le nourrir. Je hais cet homme qui se prend pour un dieu sur terre. Nous sommes conduits à l'hôpital. Lay va bien, nous sortons de l'hôpital et une femme d'une quarantaine d'années s'arrêtent devant nous. Lay semble surpris et perturbé de la rencontrer. Elle se présente :

"- Je suis la mère de Lay. Je suis enchantée de rencontrer la femme de mon fils !"

Vu la situation, c'est tout ce qu'elle trouve à dire ! Elle ne s'inquiète même pas de l'état de santé de son fils. Quel genre de femme est-elle ? Je comprends désormais que Lay n'a pas dû avoir une vie très heureuse avec ses parents. J'ai envie de le consoler et de lui donner tout l'amour que je suis en mesure de lui fournir pour qu'il soit heureux et oublie le passé. Je suis son avenir, désormais, et je ferais en sorte qu'il connaisse le bonheur dans mes bras..........................

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On comprends que la vie de Lay n'a pas été simple, en dépit du fait que ses parents soient riches et qu'il soit une pop star. Le plus important reste indéniablement l'amour.