Like an angel

Chapitre deux

Nous étions enfin dehors, et Maria me montrait déjà des tas de garçons, parfois très mignons, mais parfois aussi très malade. Tout en me les montrant de loin elle m'expliqua leurs problèmes. L'un d'entre eux avait été admis à l'hôpital très récemment. Je fis oui de la tête sans vraiment le regarder. Sans pouvoir refuser elle se mit à me pousser vers lui. Je relevais la tête pour vérifier ou mon fauteuil roulais. Je passais à toute vitesse devant les autres quand je sentis ce quelqu'un me retenait. Quand je me retournis, j'étais des plus surprise, ne m'y attendant pas.

Inconnu : - « EMILIE ?!?! »

Cette voix... Elle me rappellait quelqu'un, quelqu'un que j'appréciais beaucoup, énormément même. En tournant mon fauteuil je commençait à le regarder.

- « OH MON DIEU ! Mais... Mais non, ce n'est pas possible ! Mathéo ! Mais qu'es-ce que tu fais ici ?? Pourquoi ? Pourquoi toi ?? »

Non ça ne pouvait pas être lui. Bien sur... Le seul mec pour lequel j'avais craqué de toute mon existence était ici, dans le même hôpital. Si c'était pas un signe du destin ça.

Mathéo : - « Ohh reste calme Emilie c'est rien t'inquiète pas » En effet, il avait raison, il fallait que je me calme, j'avais la larme à l'œil, et je commençais à avoir du mal à respirer... J'oubliais de respirer Je... Je..

- « OHHHH EMILIE CALME TOI ! SERRE MES MAINS ! ALLER RESPIRE AVEC MOI ! » je l'entendis parler et me mis à suffoquer « EMILIE ! ALLER, AVEC MOI RESPIRE ! INSPIRE ! EXPIRE ! INSpire ! RESpire ! Voilà tu vois ça va... » En effet je commençais à me calmer, c'est à ce moment que Maria arriva, elle me vit, tremblante, les mains dans celles de Mathéo.

Maria : - « Emilie ça va !?? qu'es qui s'est passé je t'ai juste laissée 5 minutes ??

Mathéo : - « oui elle va mieux, elle a fait une crise d'angoisse exactement comme quand nous étions enfants et je l'ai aidé à se calmer c'est tout. »

Maria : - « Comment ça enfants !? Vous vous connaissez quelle surprise ! » Même si elle disait ça, son visage ne montrait aucun étonnement. C'est normal, les médecins sont fourbes, je vous le dis. Vous les pensez de votre côté, et d'un seul coup, pouf ! Surprise, ils vous font retrouver un amis d'enfance pour vous mettre mal à l'aise.

« Et... ET Emilie ça va tu te sens mieux ? Fais-moi voir que je prenne ton pouls ! »

C'est seulement maintenant qu'elle prend de mes nouvelles, après que j'ai fini ma crise d'angoisse, et que la rencontre soit passée, rhaaa les médecins de nos jours je vous jure.

Emilie : - « ça va calme toi, tu vas aussi nous faire une crise, même si c'est ta faute que je suis ici... Maintenant ça va, je vais mieux, grâce à lui » Elle avait retiré mes mains de celle de Mathéo, et elle avait les doigts sur mon pouls, elle les retira.

Maria : - « Bon t'a l'air vivante. Ma faute, sérieusement ? Ça fait des mois que tu restes enfermée, que tu es un légume, et tu oses dire que c'est ma faute !? Je t'ai en effet sorti de ta zone de confort. Tout simplement parce que j'ai remarqué que ce jeune garçon avait étudié dans de nombreux lieux identiques aux tiens, avant que ton problème ne survienne. Je me suis douté que vous vous étiez déjà croisés quelques fois, et que ça te ferais juste plaisir de revoir une tête connue. »Elle regarda sa montre.

Maria : - «Bref il est temps de retourner dans ta chambre. J'ai peur tu sois assez faible comparé à ce matin, avec cette crise d'angoisse et ton pouls qui a ralenti. Il vaut mieux être prudent. ».