Vers une nouvelle vie

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1968 au Portugal, une dictature comme il y en a encore aujourd'hui dans d'autres pays du monde malheureusement.

Cette dictature à cette date précise est celle de : San Lazar.

Pour ceux et celles qui par malheur l'ont connus c'est une dictature de merde, ne faire confiance à personne, ne rien dire, les plus pauvres écrasés, bafoués sans pouvoir réagir, seule la fuite deviendra la solution pour beaucoup de famille de cette époque.

Une vie meilleure pour eux, leurs épouses et enfants devient une obligation de franchir le pas à quitter leurs pays.

Un homme prend le risque accompagné de 3 amis et de son frère.

Une date est enfin prise.

Jour J.
Embrassade avec épouse, enfants et des au revoir je reviens dès que possible vous chercher, et n'oublions pas, pleurs, craintes, doutes, boule au ventre et les voici partis vers une destination inconnu et non sans embûches.

Il faut partir en pleine nuit et un passeur les attends tous les quatre.

Rien n'est gratuit !!! Bien entendu et chacun paye sa part.

Les voici sur la route, évitant les petits villages, les gens et la (PIDE) et les gendarmes, polices, l'organisation communiste de l'état en place à cette époque.

Ne pas faire de bruit, ouvrir les yeux malgré cette nuit profonde et être aux aguets avant tout.

Les kilomètres défilent, le corps et le mental en prend un coup, malgré ça ils se doivent d'avancer, seul le passeur pourra leur dire à quel moment ils pourront se reposer, mais pour l'instant présent la sécurité avant tout et un point de rencontre avec un autre passeur doit avoir lieu dans un endroit précis de façon à tromper l'ennemi en cas de nécessité.

Tout est sous contrôle de l'état et ils ne sont pas les premiers à le faire et ne seront certes pas les derniers.

Les heures défilent, la fatigue aussi, certains pensent déjà à faire marche arrière, mais ils s'entraident entre eux.

Arrivée à une étape d'arrêt un autre passeur prend la relève et la surprise!!!, un des hommes éclate en sanglots et demande à faire marche arrière, rentrer, il ne se sent pas encore prêt et préfère rentrer près des siens.

Ça n'aide aucun des trois autres, mais les cartes sont posés et ils préfèrent poursuivre malgré le moral dans les chaussettes.

Cet homme embrasse les 3 autres et promet de ne rien dire et de les rejoindre le plus vite possible, mais pas dans l'immédiat.

Les 3 autres reprennent la route à pied, dégoûter, de plus en plus la peur au ventre.

À suivre

Pour l'amour d'un pays adopté Où les histoires vivent. Découvrez maintenant