Pour l'amour d'un pays adopté

Les 3 amis

Et ils continuent, dans cette obscurité qui les maintiennent en vie tant que personnes ne puissent les apercevoir.

Ils sont dégoûtés, mais survivre et ne pas se faire attraper les maintient fort tout de même.

Ils peuvent à peine se reposer, le temps presse et il faut avancer tout simplement.

Les kilomètres défilent et la fatigue avec, quand un autre homme commence à traîner de plus en plus tout en maugréant pour lui même.

C'est dur, dit il, je n'arrive plus à avancer, mes jambes me lâchent.

- Non, continu, avance et pense à la France 🇫🇷 à notre futur bien être avec notre famille.

Le moral remonte un peu, mais pour combien de temps ?

Et qui sera le prochain ? tous pensent la même chose, mais un seul persiste à dire à haute voix ce qui en réalité les autres pensent aussi, pourquoi continuer ? nous n'y arriverons pas !!!!

Arrête, arrête tu nous casses les couilles, il faut avancer, arrivés à notre destination, nous seront attendus tu le sait, il faudra trouver du travail, mais nous y arriverons et nous reviendrons chercher notre famille, mais cette fois avec des papiers, pas en tant que réfugiés, reprend courage et pense à l'avenir que nous réserve Dieu et le pays dans lequel nous nous efforçons d'atteindre : droit devant nous, la France nous attend, nous sommes des très bons travailleurs, alors direction le bonheur et fini cette anarchie de merde !!!!

Mais malheureusement, quand ça va pas et bien ça va pas.

Cet homme met fin à sa fuite et préfère ne pas suivre et prétendant aussi que plus tard effectivement il le fera aussi, mais pas ce soir, dans cette obscurité et cette fatigue atteinte.

Et voilà comment l'un des trois quitta tant bien que mal les deux autres qui comme des machines voulurent continuer avec très peu d'espoir au fond de leurs coeur, mais cette envie féroce d'y arriver.

Les deux autres a ce moment précis restent entres eux, ils se soutiennent, comme depuis leurs naissances, car ils sont frères, oui il y a l'aîné et le plus jeune !!!

Ainsi continue leurs marches forcées les deux frères et le passeur.

À suivre