Nous sommes le vendredi 13 février 2014 et les aiguilles de ma montre favorite affiche presque minuit. Cela fait plus de 3 soirs que je souffre de grave insomnies ce qui handicape fortement ma vie quotidienne au sein du Q.G. Alors pour combler l'ennui, je sors tardivement de chez moi dans la forêt voisine de mon enfance. La lune rousse diffuse une faible lumière à travers les branchages mais mes pas me guident habituellement dans ce parc. Comme toujours je me dirige vers l'entre de la cabane. Soudain un bras se déploie et une main accueillante me tend des friandises. Je sursaute mais étrangement je reste figée, envoutée devant ces bonbons si captivant. Leurs emballages couleur ébène sont ornées d'une spirale verte attirante. De peur que la poignée ne se ferme, je les attrape promptement et les engloutis. Ma tête se met à tourner violemment, mes jambes flanches et je plonge dans un profond sommeil.
Quelques instants plus tard, je me retrouve plaquée à un mur, recroquevillée sur moi même. Des sueurs glacées me dégoulinent le long du corps. Je m'aperçois que je suis toute vêtue de blanc comme les murs immaculés qui m'emprisonnent. Le seul effet personnel qu'il me reste qui me reste est ma belle montre. J'y tiens comme à la prunelle de mes yeux bien qu'elle ne soit pas d'une grande valeur familiale puisque je l'ai ramassée par hasard dans le parc du bois. Un frisson me parcourt l'échine lorsque je me rends compte que les aiguilles tournent à l'envers comme si elles étaient folles. Je me fis à mon instinct qui me dicte de briser ma montre qui se stoppe instantanément. Pourquoi s'est-elle brusquement arrêtée sur minuit ? Je me sens happée par une torpeur. Je suis à nouveau dans le parc mais tout me semble irréel. C'est à ce moment que je distingue dans pénombre une silhouette aux longs cheveux sombres. Je m'approche d'elle intriguée par cette petite forme qui se révèle être une enfant. Une nouvelle ombre s'avance vers elle et lui tend une montre. Je n'arrive pas à voir le visage de cet individu mais il me paraît être un homme. La petite main de fille empoigne l'objet et l'accroche à son poignet. Cette scène me semble si étrange et à la fois familière. Je découvre alors le visage de la fillette. Aucun doute c'est le mien. J'accours vers elle, mais quelques choses me retient, alors j'hurle à m'en arracher les cordes vocales mais immédiatement je m'arrête car je suis à nouveau dans la salle.
Je suis complètement paniquée, prise d'un élan de folie je me coupe le bras avec le verre brisé. Je ne supporte plus ce silence et cette luminosité constante. De mes scarifications, le sang ce met à dégouliner et je m'apaise. Une trappe que je n'avais pas remarqué s'ouvre et l'habituel bras me tend le même bonbon envoûtant. Je ne peux m'empêcher de le manger une seconde fois. Je ne suis pas surprise lorsque je ressens les symptômes de sommeil. Je me réveil sonné, dans la forêt profonde. Par réflexe, je regarde l'heure qu'indique ma montre qui est maintenant fonctionnelle, minuit. Comme l'heure de mon premier somme. Le temps s'est-il figé ? En tout cas à jamais demeurera gravé « 00h00 » sur mon bras mutilé...Paniquée, je me réveille aux cotés d'Ezarel. Il me regarde reprendre mon souffle et je le fixe dans les yeux. Mais bien vite son regard se pose sur le lit, il est taché de sang. Lentement je tourne mon bras est constate avec horreur qu'il est gravé « oohoo ». Comment cela est-il possible ? J'ai pourtant rêvé...non ?
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OS Eldarya: Des histoires dispersées dans le monde.
Fanfiction~Recueil de One shot. ~Mini fiction.