Chapitre 1

44 6 0
                                    

Bonjour à tous. Sachez que je suis énormément heureuse que vous lisiez cette histoire. C'est la première que j'écris et je stress un peu. C'est pour cela que j'espère avoir plein de recommandations de votre part afin de m'améliorer moi et le roman. Je compte sur vous. Et j'espère que vous apprécierez ce roman et que je saurais vous plonger dans mon univers. Merci encore et bonne lecture ^^😄

                📖    📖    📖    📖    📖

Les rues s’effaçaient devant lui, il courait à en perdre haleine. Soudain, il ralentit. S’arrêta quelques secondes le temps d’entendre les cris des gardes à sa poursuite, de jurer, puis de repartir en tournant à droite  à  la prochaine intersection, ainsi il évitait une impasse. La ruelle sombre et étroite était parsemée de portes délabrées tout comme les bâtiments qu’elles gardaient. Il était plus de minuit et aucune personne n’osait encore s’aventurer dans la cité. Sûrement la peur des bandes de brigands, dont un certain nombre était arrivé en ville cette semaine pour une raison jusqu’ici inconnue. Il dévalait les pavés de plus en plus rapidement en essayant de se souvenir du plan de cette fichue ville qu’il avait étudié plusieurs heures avant. Il jura encore et faisant un choix rapide et sûr, décida de continuer jusqu’à être hors de portée. C’est lorsqu’il entendit les bruits des poursuivants s’éloigner qu’il relâcha son attention et percuta une silhouette encapuchonnée. Elle tomba en arrière et poussa un petit cri de surprise. Ne voulant pas se faire remarquer il voulu l’aider pour la faire taire. Il se pencha, lui tendis une main gantée de cuir noir tout comme l’était le reste de son habit. D’un noir de jais uniforme, il était presque invisible dans la nuit mis à part ses yeux bleu marine aux reflets argentés. Mais lorsqu’il se pencha, il fit tomber un paquet d’une des sacoches de son habit. La personne qu’il avait renversé releva la tête et il pu discerner ses traits sous la capuche blanche. C’était une jeune fille, aux yeux bleu turquoise si clairs qu’on aurait dit qu’ils s’illuminaient d'eux mêmes. Mais c’était juste la pale lueur de la lanterne accrochée quelques mètres au dessus d'eux. Cette lumière faisait irradier les cheveux d’argent de la jeune fille. Elle avait la peau blanche nacrée et des lèvres carmin, un visage si fin qu’on l’aurait dit sculpter dans de la porcelaine. On aurait dit l'apparition céleste d’une de ces créatures peuplant le monde autrefois, dont la beauté irréelle envoutait le plus insensible des hommes. Pendant qu’il restait là, immobile et croyant rêver, elle eu le temps de saisir le paquet et l’ouvrir. Quand elle vit l’objet précieux fait de pierre précieuse, d’ambre et d’ivoire en forme de vase aux formes aériennes et délicates elle écarquilla les yeux de surprise. Elle prononça difficilement, sous le choc, avec une voix douce :
-Cet objet à l’air très précieux, et les personnes qui vous poursuivent….. vous êtes un voleur ? S’écria t-elle.
-Non, l’hésitation et la colère de s’être fait prendre se trahissait dans sa voix. Il reprit l’objet et dit :
-Rendez moi ça et rentrez chez vous la nuit est dangereuse pour les jeunes filles trop aventureuses.
La menace était très claire pourtant la jeune fille était maintenant sûre qu'il était ce qu'elle cherchait. Elle s’écria puis baissa la voix se rappelant de la situation :
-Alors vous êtes bien un voleur ! J’aurais besoin d’aide pourriez vous m'aider ?
-Vous aider ? Embauchez des brigands ou des mercenaires ce sera plus simple, dit-il en remballant le vase et regardant autour de lui pour trouver une issue.
-Non je sais que les voleurs obéissent à un code, l’or et…. Elle vit qu’il se préparait à partir et pris une décision.
-Je suis navrée d’en arriver là mais vous ne me laissez plus le choix, dit-elle.
Elle saisi alors un objet dans son manteau et attrapa d’une main le bras du voleur qui faisait déjà demi tour et le stoppa dans sa course.
Il essaya de se dégager, entendit un petit clic, le temps lui manquant il ne se préoccupa pas de cela. Arrivant enfin à se dégager il partit en reprenant sa course sans un regard pour la fille encore par terre. Il allait tourner à droite quand une force venant de son poignet le retint. La force augmenta et devint si forte qu’elle le renvoya en arrière il atterrit par terre à quelques mètres de la fille qui le regardait l’air malicieux. Ne voulant pas perdre de temps car les gardes étaient toujours à sa poursuite il se releva sans tenter de comprendre. Sa seule préoccupation était de s’enfuir. Quand il fut debout la voix de la jeune fille l’arrêta dans son élan.
-Vous ne devriez pas repartir ou la même chose se passera et vous risquez de vous faire mal.
Il se retourna l’air indécis.
-C’est-à-dire ? que m'avez-vous fait ?
Elle regarda fixement le poignet du voleur et releva la tête, un sourire angélique sur le visage.
Il regarda à son tour et découvris avec horreur une chaîne en argent avec des inscriptions gravées sur le métal. Son regard remonta jusqu’à l’origine de cette chaîne et découvrit qu'elle était aussi enroulée autour du poignet de la jeune fille qui le regardait en attendant sa réaction. Les deux chaînes était reliées par une autre chaîne plus fine et sans inscription, elle était assez grande et laissait suffisamment d’espace pour pouvoir se mouvoir.
Sortant de sa surprise le voleur s’écria :
-Mais qu’est ce que tu m’as mis ?! Enlève moi ça tout de suite !
-Tu t'énerve rapidement,dit-elle calmement en penchant la tête et en  faisant une moue d’incompréhension. Elle agissait comme si elle l'observait pour essayer de le comprendre.
Ce que je t’ai mis, ce sont des chaînes enchantées elles m’ont coutées une petite fortune mais elles en valent la peine. Seul le possesseur peut les contrôler et celui qui est détenu ne peux pas s’éloigner sans l’accord de l’autre.
-Comment peut-on les enlever ? dit-il menaçant.
-Tu ne peux pas, il n’y a que moi qui puisse te libérer.
-Qu’est ce que tu veux en échange de ma liberté ?
-Je veux que tu m’aides. J’ai perdu tout mes souvenirs et comme tu l’as dit les rues ne sont pas sûres pour une jeune fille. Je veux que tu me guides et que tu me protèges jusqu’à ce que je retrouve mes souvenirs ou du moins que je puisse me débrouiller seule.
-Qu’est ce qui te dis que je pourrais te protéger et te guider ?
-Tu es un voleur, tu es sûrement débrouillard… dans le cas contraire tu serais mort. Tu sais improviser et tu dois connaître un bon nombre de villes. Et pour ce qui est de me protéger c’est une intuition.
-Une intuition, sérieusement ?
-Oui, alors fais ton choix les gardes arrivent, dit-elle en esquissant un sourire satisfait.
-Je ne crois pas avoir le choix, répondit-il en froncant les sourcils.
-Non en effet, là son sourire était complet.
Il soupira et regarda les chaînes l’entravant.
-Et pour les chaînes tu compte faire quoi,ce n’est pas très discret, dit-il, sarcastique.
Lorsqu’il eu dit ça les chaînes disparurent. Il la regarda, perdu.
Elle sourit encore, elle l’énervait mais definitivement son sourire était magnifique.
-Je peux aussi les faire disparaître, pratique n’est ce pas ?
-Hmm… il allait rétorquer quand les bruits des gardes réapparurent. Le sourire de la fille disparu aussitôt et elle le regarda, inquiète. Il décida d’aviser, il se remémora les plans de la ville et le rendez-vous prévu pour la restitution de l’objet. C’était dans une ruelle toute proche et il avait prévu un moyen de transport pour repartir. En quelques secondes à peine il lui avait pris la main et se précipitant dans les dédales de rues et réfléchissait déjà à comment les semer. Il aperçut un avancement dans le toit à deux mètres du sol et assez large pour les abriter tout les deux. Ils saisi la fille aux hanches et la monta sur l’abris. Il pris ensuite de l’élan, sauta et atterris près d’elle. Ils se dissimulèrent en se couchant et scrutèrent de leur perchoir les gardes qui passaient en se criant ce qu’ils voyaient. De l’extérieur la scène était plutôt comique, une dizaine de gardes à la recherche d’un voleur planqué juste au dessus d'eux, et hurlant à tue tête « où il est ce satané voleur, le maître va nous tuer. Retrouvez moi ce gamin ! ». Le voleur en question esquissa un sourire. Les deux fugitifs attendirent patiemment que les gardes passent. La fille voulu redescendre, mais le voleur la retint d’une main et chuchota :
-Arrête, attends un peu.
Ils attendirent encore quelques minutes, et elle découvrit les gardes qui repassaient et souffla :
-Merci.
C'est à ce moment là qu'elle su qu'elle avait fait le bon choix en le choisissant pour l’accompagner.

La Fille Sans PeupleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant