DETROIT : BECOME.

QUI SUIS-JE ?

Note de l'auteure : Alors, alors, bonsoir ? Bonjour ? Accrochez vous pour le monstre que vous allez lire ? Car oui, je n'ai pas chômé. On m'appelle Pineagirl ou Verlo ici et je vous remercie d'avoir cliqué sur mon histoire. 

A la fin du chapitre, si vous avez aimé, je vous demanderai de répondre à la question : souhaitez vous des chapitres plus courts (donc avec moins de points de vue) ou plus ou moins de la même longueur mais qui prendront plus de temps à arriver ? 

Detroit : Become prend place dans l'univers du jeu Detroit : Become Human, par conséquent, le contexte ne m'appartient pas et mon interprétation des personnages du jeu (donc pas mes ocs, au centre de cette histoire) est purement personnelle - pas besoin de vous offusquer si elle ne s'aligne pas avec la vôtre. 

Pour finir, les premiers événements de cette fiction se déroulent quelques mois avant le prologue du jeu mais progressivement, nous arriverons en Novembre et rejoindrons les personnages que nous avons tous appris à aimer dans cette oeuvre vidéo ludique (olala je parle comme une vieille). 

Bref, Enjoy !

*  

 14 JUIN 2038,,

Les roues glissaient sur le pavement. De temps à autre, le skateboard sautait, manquait de se renverser et la personne en son contrôle parvenait – de peu – à retrouver son équilibre.

Les lumières de Detroit envahissaient la ville de bleu et de rouge, et d'un peu de vert parfois. Les lampadaires et écrans géants luisaient et ne laissaient jamais la lune faire son entrée. Les étoiles ne servaient plus qu'à garnir les livres d'enfants pendant que le monde était trop occupé à garder la tête baissée. Parfois, Ollie croyait en voir, des étoiles, alors qu'elle filait à tout va sur sa planche (trop vite, beaucoup trop vite), avant de se rendre compte que ce n'était que les LED des androïdes, suivant leurs propriétaires silencieusement, telles des présences lointaines qui n'étaient jamais vraiment là.

Ollie n'avait pas d'androïde, elle avait tout le portrait d'une jeune femme qui vivait au jour le jour sans vraiment se soucier des autres ou de son futur. Elle ne pouvait par conséquent pas savoir ce que c'était, de posséder une intelligence artificielle capable de vous suivre partout, mais elle pouvait plutôt bien s'en faire une idée.

Et ça ne lui plaisait pas vraiment.

La tête dans les nuages et ses pieds entre l'infini et le béton, elle se laissait guider par les tournants serrés qu'elle était forcée de prendre pour ne pas rentrer dans qui que ce soit. A gauche, à droite, à droite, à droite et à gauche, elle connaissait la ville comme sa poche, ce n'était pas pour autant qu'elle prenait plaisir à avoir un itinéraire précis.

Elle n'avait vraiment nul part où aller alors elle laissait ses jambes et les obstacles sur le chemin la guider. Comme une inconnue même dans la ville qui l'avait vue naître, elle n'avait sa place nulle part, à vagabonder jusqu'à l'épuisement. C'était tout ce qu'elle connaissait et étrangement ça lui allait.

Elle n'avait pas besoin de plus.

Continuant de skater imprudemment dans l'immense ville – vivant ses nouvelles années d'or en ce moment même –, elle atterrit dans un lieu moins éclairé que les autres quartiers mais avec des couleurs flashy qui compensaient largement. Ici, les fêtards se réunissaient avec comme seule idée en tête d'oublier les problèmes du quotidien et parfois de s'oublier soi-même.

Des néons magentas, cyans, jaunes et verts pétants étaient utilisés pour éclairer les rues, projetant sur les visages alentours une atmosphère surnaturelle, électrique. Ollie se disait que si les androïdes avaient dû prendre une apparence différente, il ne faisait aucun doute qu'ils ressembleraient plus à ça. Des choses ressemblant aux humains mais à la fois si différentes que les similarités se feraient avaler par l'aura les entourant.