bitch please!

la compétition.

alors que les petites pimbêches étaient rentrées se changer, le directeur continua son speech annuel.

- cette année, il y aura de nombreux changements! de nouveaux professeurs ont été embauché pour les matières suivantes : math, musique, sport et art. en contrepartie, certains vont nous quitter comme notre très chère madame bach.

- c'est une si grande perte, ironisa el.

- oui c'est sur, elle ne voyait plus rien cette vieille bique, renchérit sof.

vous voyez ce que je veux dire? comment sof pourrait être crédible en disant "vieille bique"? c'est d'un ridicule...

- votre nouveau professeur de sport, monsieur clemens a décidé de rafraîchir le programme de sport. les sports seront pratiqué par trois classe en même temps a chaque fois, pour mélanger les niveaux. il y aura donc 3 équipes qui seront constituée chacune d'une classe de seconde, première et terminale.

- est-ce qu'il y aura une compétition? car vous avez dit "équipe", lança quelqu'un au premier rang.

- oui tout à fait! l'équipe gagnante aura droit à une récompense surprise! il y aura 6 épreuves dont une qui sera un voyage d'une semaine en espagne pour une course d'orientation. les autres épreuves se font ici, a arcachon. il y aura du cyclisme, de l'acrobranche, une chasse au trésor, du kayak et de la piscine.

j'étais presque sûre de faire gagner mon équipe car j'étais douée dans chacun de ces domaines mais à l'annonce de la dernière épreuve je m'étouffe soudainement et commence a tousser bruyamment. tout le monde se tourne pour me regarder et eme qui est a côté de moi me frappe énergiquement le dos. lorsque la crise est passée et que je fais signe au directeur de continuer, je me tourne vers eme et la regarde avec des yeux rond :

- il a dit piscine? s'il-te-plait dis moi qu'il a dit autre chose que piscine!

- je crois bien que non, jade...

- et merde.. !

j'avais peur de l'eau. pas d'aller sous la douche, mais plutôt dans un bassin de 3 mètres de profondeur... lorsque j'avais 3 ans, ma famille et moi sommes allés a la mer et j'ai failli me noyer, depuis ce jour-la j'ai la phobie de la noyade et dès que je n'ai pas pied je panique.

- t'inquiète ça va aller, maman te fera un mot et tu resteras sur le côté.

ces moments-la sont rares.. c'est des moments de famille où ma petite sœur me rassure, mais ces moments me gêne et j'y met vite un terme.

- de toute manière y'a que des thons dans l'eau, si tu vois ce que je veux dire.

cass gloussa mais je savais qu'elle était blessée car elle était dans l'équipe de natation du lycée et elle était l'une des plus douée... et je venais de la traiter de thon. tant pis.

- enfin un challenge de taille, si tu veux mon avis! lança jess lorsqu'on sorti de la salle.

- je ne veux pas ton avis, le rembarrais-je.

a côté de la porte il y avait un surveillant qui distribuaient nos carnet et emploi du temps.

- ton nom? me demanda-t-il.

- tu le sais très bien, jack! souriais-je.

c'était notre surveillant depuis 3 ans et on avait eu le temps de tisser des liens avec lui. il traine souvent avec notre bande pendant la pause quand il a rien à faire... à part surveiller, bien sûr. il doit avoir 20 ans environ, c'est le premier job qu'il a eu en attendant de pouvoir financer ses études.

- effectivement miss meddah, alors voyons voir, cette année t'es en première b, félicitations! tiens ton emploi du temps et ton carnet. venons-en à toi, abi.

je m'étais déjà éloignée lorsque quelqu'un me rentra dedans. j'allais rembarrer cette personne quand je vis qu'il s'agissait de sophie, la seconde que j'avais aspergée de lait et qui m'avait dénoncé sans compter que j'avais un ex qui m'obéit au doigt et a l'œil. vu son comportement, elle devait être mon sosie au collège, mais on est plus au collège et elle va devoir s'adapter. ici, c'est moi la reine.

- bouge de là, mocheté.

j'allais l'esquiver mais elle me barra le chemin, elle avait l'air énervée. mais c'était pas mon problème.

- tss, allez vide ton sac, petite.

- c'est toi qui nous a balancé du lait c'est ça?

- et si j'ai bien compris elle appartient à toi la voix aiguë et chiante qui m'a accusée sans preuve avant?

- comment ose-t...

- écoute, mocheté, la coupais-je. ici, on est pas au collège ok? t'es plus la petite princesse que t'as l'air d'avoir été. même si je comprend pas comment une chose aussi immonde que toi puisse avoir été populaire.

c'est vrai quoi, il n'y avait rien a sa place dans son visage, tout était tordu et difforme. même ses yeux était anormaux : ils étaient vairons.

- donc tu vas me faire plaisir et arrêter de faire la princesse a qui tout est dû parce que ici t'as beau faire comme si, c'est moi la reine.

- je... tu... c'est tellement...

- retourne en maternelle et apprend a faire des phrases. maintenant, hors de mon chemin.

elle s'écartait aussitôt, même si son visage était rouge sous l'effet de la colère.