Greynhall Valley est une contrée aux mille et une merveilles. Connu pour ses grands espaces pour ses falaises surplombant l'océan, ses villages flamboyants, son château où règne le roi Glendale, un roi d'une grande bonté, les gens le connaissent par son acte envers l'orphelinat « Cernos » dans le village Azkarïa, un village où vivent un bon nombre de personnes, où chaque matin le marché y séjourne sur la grande place près de la fontaine à l'effigie du dieu. Mais ce qui donne le charme à ce petit village n'est d'autre que sa sublime forêt, une forêt verdoyante, où se cachent de toutes sortes d'animaux. Un écosystème à elle toute seule.
Mais cette forêt est aussi, le refuge d'une jeune femme aux cheveux d'un rouge flamboyant comme le feu d'une cheminée, elle vit ici, elle est un être à part entière de la forêt. Personne ne lui a donné de nom, car personne ne la connait réellement. Elle vague de temps en temps dans le village volant quelques provisions, les villageois la surnomment « la sauvage ».
Lors d'une journée ensoleillée dans la vallée, « la sauvage » assise sur une branche haute d'un grand arbre, le dos collé contre le tronc, rêvasse les yeux clos écoutant les différents bruits se trouvant autour d'elle, le chant des oiseaux, le bruissement des feuilles des arbres, le brame d'un cerf, ceci est sa maison, du plus loin de ses souvenirs.
Mais le cadre idyllique se brisa lorsque le silence cessa, laissant place à des cris d'hommes et au son des sabots des chevaux martelant le sol à une vitesse folle. Ils galopent à grande vitesse, soufflant, crachant, les coups de rennes claquant contre la peau de l'équidé, le mors meurtrit la bouche de celui-ci. La jeune femme les suivit du regard, surprise de voir des personnes dans cette partie de la forêt. Elle se relève de cette branche sautant sur celle du dessous et ainsi de suite avant d'atterrir sur le sol de manière féline, rejetant ses cheveux en arrière, elle court rapidement afin de suivre les deux hommes, curieuse, car personne ne s'aventure ici.
Les deux hommes se sont arrêtés dans une petite clairière descendant de leur monture, assis à terre leurs armes sorties de leurs fourreaux posés près d'eux à plat, ils sont tous les deux étrangement vêtus d'armure dans un gris sale abîmé par le temps, l'un est plus âgé que l'autre cela se voit au trait de son visage, de légères rides ont fait leurs niches sur sa peau. Ils discutent sérieusement, traçant des croquis sur le sol à l'aide d'un bâton, les mains du plus ancien tremblent à chaque parole qui franchit la barrière de ses lèvres, de peur ou d'excitation ou les deux mélanger, la jeune femme vagabonde en retrait caché par un grand buisson observe ces deux hommes, quelques brides de conversation traversent ses tympans, néanmoins rien de bien cohérent. « Dragon, monture, roi, bataille » revient en boucle jusqu'à ses oreilles, que cela voulait-il dire ?
L'incompréhension de la jeune femme la mène à prendre la décision de quitter cet endroit, mais son pied appuya sur une feuille morte créant un bruit de craquement qui fit retourner les deux inconnus dans sa direction, elle mordit sa lèvre avant de se mettre à courir rapidement sans se retourner. Les deux hommes ayant chevauché leurs montures, la rattrapèrent, puis lui assènent un coup violent dans le dos afin de stopper sa course. Elle chuta brutalement au sol s'éraflant l'arcade. Tentant de se relever, la jeune femme rencontra le pied d'un des hommes la clouant au sol, elle étouffa un couinement face à la force exercée sur son dos. L'inconnu la retourna brutalement face à lui, son épée pointer près de son visage, griffant doucement la peau de son cou avec la pointe de celle-ci. La jeune femme déglutit, jamais, elle n'a eu aussi peur, son corps entier tremble, des gouttes de sueur coulent sur son visage tout comme le léger filet de sang qui descend dans son cou. Elle respire rapidement, son cœur battant rapidement
Qui es-tu, enfant ? » Brise le silence de l'homme au-dessus d'elle.
La vagabonde resta muette. Sous son silence, l'homme réitéra sa question en appuyant plus fortement sur sa cage thoracique, la faisant sortir un couinement. Elle secoua la tête, avec prudence, elle désigna sa bouche pour faire comprendre aux hommes qu'elle ne peut répondre à leur question. L'homme à l'épée fronça un sourcil peu convaincu avant que son compagnon ne le pousse d'au-dessus de la jeune femme, lui tendant amicalement la main afin de l'aider à se relever. La vagabonde méfiante, ne faisait confiance à personne et encore moins à ces hommes.
« Pourquoi m'as-tu poussé ? ,S'énerve l'homme à l'épée.
- Calme-toi, cette jeune fille est tout ce qui est de plus inoffensif, regarde là, voyons, elle est incapable de parler, ses vêtements sont dans un état déplorable, que veux-tu qu'elle nous fasse ? On ne craint rien avec cette gueuse, S'esclaffe-t-il d'amusement afin de calmer son compagnon,
- Est-que tu es sûre de ce que tu avances, Gabe ?
- Ce n'est qu'une sale vagabonde, Viktor ! » soupira le dénommé Rowen
Face à cette distraction, la vagabonde s'enfuit dans les bois, grimpant dans les arbres afin de se camoufler dans les branchages. Elle entend le dénommer Victor vociférer des insultes, mais ils ne partirent pas à sa recherche. Au contraire, ils prirent le chemin inverse, quittant la forêt.
Toujours là, assise sur la branche, son dos contre le tronc épais de l'arbre, elle reprend son souffle, essayant de calmer les battements de son cœur. Il est rare qu'un tel évènement ne se produise ici. Elle a toujours été habituée au calme paisible de la forêt, personne ne s'aventure ici. Elle ferma les yeux, focalisant son ouïe sur les bruits environnants, la calmant doucement.
Pourquoi se sont-ils aventurés dans cette partie-là de la forêt ? Pourquoi vêtu comme des chevaliers de la couronne ? Sont-ils des espions ? Pourquoi ont-ils parlé de dragons ?
Des questions qui n'auront certainement aucune réponse...
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Petite introduction de l'histoire en espérant que cela vous plaise.
désolée des possible fautes..
en attente de vos avis.
Lougwan_
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Vagabond - " tout Homme abrite en lui une bête sauvage"
ParanormalUne rumeur courait les villages, il avait été dit que des dragons, oui, des dragons mangeraient le bétail. Qu'ils étaient la création du diable en personne. Des bêtes abominables, déchiquetant, lacérant, brûlant et tuant. Depuis cette rumeur lancée...