Tu n'es plus là

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On aurait pu vivre une histoire comme les autres, une histoire avec des hauts et des bas mais une histoire qui se termine bien.
Pourtant, ça a été tout le contraire.

Tommy.

Je ne me souviens pas de mon passé, de notre futur à l'envers. Mais c'était mon choix et je ne le regrette pas. Je sais par contre que même avant que quatre murs de pierre n'entourent ce qu'était alors ma vie, je n'aimais pas les armes.

J'ai voulu me suicider dans le Labyrinthe.

Ces objets pouvant ôter la vie sans se soucier du mal que ça ferait. J'ai plusieurs fois été sous leur menace mais jamais je n'ai resserré mon doigt. Jamais avant maintenant.

Tommy.

Je pleure la nuit, en repensant à toi, à ton souvenir qui me hante, ces dernières paroles ayant traversé tes fines lèvres.

J'ai escaladé l'un de ces foutus murs, et une fois à mi-hauteur, j'ai sauté.

Je pleure intérieurement quand les autres me regarde. Je pense à toi constamment et cache mes tourments sous un faux sourire.

Tommy.

Personne n'est dupe, je le sais. Pourtant tous font semblant.
Minho est toujours pareil même si ses yeux ne reflète plus que la tristesse de t'avoir perdu. Il ne sais pas ce qu'il t'ai arrivé. Il ne doit pas savoir.

Alby m'a retrouvé et ramené au Bloc juste avant la fermeture des portes.

Les larmes coulent et je ne fais rien pour les arrêter. À quoi bon ? À quoi bon essayer alors que tu n'es plus là ?

Tommy.

Tu n'imagines pas à quel point c'est dur de croiser tous ces visages souriant, heureux d'être en vie. Je leur dit que tout va bien. Tout le monde a un grand mensonge dans sa vie. Voilà le mien.

Je détestais cet endroit, Tommy.

Je ne peux pas regarder quelque chose sans que cela ne me ramène à toi. Le lac au milieu du Refuge me rappelle tes yeux. Les épis de blés que nous faisons pousser me rappelle ta chevelure d'or.

J'en ai détesté chaque seconde, tous les jours.

Je rêve de toi la nuit. Je rêve de toi à chaque heure de la journée. Et je pense à toi. Encore et encore sans m'arrêter.

Tommy.

Je ne te l'ai jamais assez répété. Mais je t'aime. Et je ne cesserai jamais de t'aimer.

Et tout était... ta... faute !

Toi qui détestait le WICKED, tu es mort par une maladie créée en son sein.

Tommy.

La Braise.

Ta faute !

Tu sais, quand on t'a retrouvé à l'Hôtel des fondus, je me suis dis que cette endroit était un asile de fous. Mais je savais que tu ne l'étais pas.

Tommy.

Un appel à l'aide sort de mon corps. Un cri silencieux qui demande du secours. Personne ne m'entend ou personne ne veut m'entendre. Cette question me fait mal.

Maintenant, il faut payer.

Pourquoi es-tu parti ? Pourquoi m'as-tu laissé ?

Tommy.

Je pourrai te rejoindre. Tu as déjà essayé toi. Pourquoi pas moi ?

Tue-moi avant que je ne devienne un de ces foutus cannibales.

Tu n'es plus làOù les histoires vivent. Découvrez maintenant