•Chapitre 5•

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La nuit était tombée et nous étions d'humeur flagadas.
Un campement de caniche sauvage se dressait devant nous. Alors nous nous empressâmes de pénétrer dans ce chaleureux foyer. Les petits caniches dansaient, chantaient, s'amusaient lors des festivités. Le cochon dansait lui aussi, expulsant au passage quelques canins par des coups de hanche. Au centre de cette fête s'en trouvait un, qui avait l'air mal en point. Alors je vins à sa rencontre, l'animal peinait à respirer, et me regardait d'un air las.

Je tentais alors de le sauver en effectuant un bouche à bouche, mais cela ne suffit pas. De petites bulles de bave s'échappèrent de sa bouche, accompagnées d'un petit gargouillis, ce qui m'étouffa.
Les chiens s'attroupèrent autours de nous, et le cochon me regardait avec dédain. La panique s'empara de moi, alors je m'enfuis de cette inconfortable situation.
Le cochon quant à lui, pris d'un élan de jalousie, s'empara d'un oreiller et étouffa la pauvre petite créature. Les autres chiens restèrent là béatement, observant avec incompréhension. Ils ne saisissaient pas le sens de la situation.

Un meurtre venait de se produire sous leurs yeux, les chiens profitèrent de cette occasion pour offrir leur amis en sacrifice à leur dieu tout puissant, le grand « ProPlan ».

Le cochon pris d'un malaise profitait de la situation pour s'éclipser, allant rejoindre son amis Jean-Eude. Je pleurais dans mon coin, me tenant responsable de la mort du pauvre chien..
Le cochon vint me consoler et me proposa une pipe, qu'il sortait de sa poche.
J'acceptais volontiers, et pris une profonde inspiration. Je sentis comme un goût de tabac, mélanger avec de l'opium et du Haschich. Mes sens s'en allèrent et je me sentis léger, tout léger, je me mis à planer...

La folle histoire de Jean-EudeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant