Bordel, voilà maintenant que le gamin qui me fait vriller la tête m'appelle d'une voix haletante. Inquiet par ce qu'il m'a dit, je pris mes clefs et me précipita chez lui. Au bout de quinze minutes, j'étais dans son appartement. La porte était ouverte, et en entrant je vis Eren en boule dans son canapé. Sceptique j'avançai vers lui:
- "Qu'est ce qui t'arrive morveux?"
- "Appelle Hanji..." sa respiration était lourde. Sans poser trop de question je composa le numéro de Hanji. "Hello, hello, hello petit titan! Qui que tu sois-...." Putain, je tombais directement directement sur sa messagerie. Au bout du troisième essais, le résultat était toujours le même. Malgré le fait que j'étais un peu paumé quelque chose retint mon attention. Les phéromones du gamin étaient très forte, il dégageait une odeur qui me mettait hors de moi. Et de ce que je sais, un oméga en chaleur et un alpha dans une même pièce ne font pas bon ménage...
- " T'as des suppressifs sur toi?"
- "N-non, c'est pour ça que je voulais appeler Hanji."
- "... Pas le choix, je te ramène chez moi gamin. Hanji m'en a filé quelques-uns au cas où."
Au cas où quoi je ne sais pas, mais la binoclarde m'avait dit qu'elle avait mit tout ce qui fallait dans le dernier tiroire de ma table de nuit. "On sait jamais." avait elle conclut avec un regard taquin. Je pris donc le gamin dans mes bras le transportant dans ma voiture. Je dus me faire violence pour ne pas plonger mon nez dans sa nuque, là où son odeur était la plus forte.
Arrivé à la voiture, j'allongea Eren sur la banquette arrière. Le trajet fut court mais tout de même compliqué. Les phéromones d'Eren emplissait la voiture de plus en plus chaque secondes. Mais en plus de son odeur, ses gémissements et sa respiration se faisaient de plus en plus forts. Nous arrivâmes tout juste avant que je ne perde le contrôle.
- "Aller gamin, descend. Dans deux minutes tu pourras te shooter au médoc comme tu le souhaite." Eren descendit de la voiture et bredouilla un petit "merci" fébrile suivit d'un "désolé". Je faillis passer ma main dans ses cheveux pour le rassurer, mais je m'en empêcha. Je le sentais, le moindre contacte avec lui pouvait partir en couille. Arrivé à l'appartement, je fis signe au morveux d'entrer. Il avait l'air mort de gêne à cause de la situation. Sans y faire attention, j'ouvris la porte de ma chambre:
- "Tu couchera là le temps que cette saloperie à lunette réponde. Tu trouvera des suppressifs dans le dernier tiroir..." Eren n'attendit pas que je finisse ma phrase et se jeta vers la table de nuit, ce qui eu le don de me donner un rictus d'énervement. Il engloutit deux cachets d'un coup puis devient encore plus rouge qu'il ne l'était déjà. Il fixait le tiroir. J'avançai légèrement et vit que Hanji avait prit soin d'y mettre des préservatifs, du lubrifiant et même... un PUTAIN de sex toys. Hanji, la dernière fois qu'on se verra signera parla même occasion la dernière fois que tu ouvrira tes putains d'yeux. Je ferma donc la porte de la chambre précipitamment. "Je resterai dans le salon au cas où tu as besoin de quelque chose! N'hésite pas à te servir comme chez toi mais sans dégueulasser l'appart', j'insiste!" Je criais à travers la porte pour que le gosse m'entende.
PDV Eren:
Mais quelle idée d'avoir accepté d'aller chez lui. C'est comme-ci je me jetais moi même dans la taverne du loup! Mais je ne pouvais pas ne pas écouter cette putain de voix, Sa voix. Grave, douce, mélodieuse, même le plus dégueulasse des mots pouvait me faire bander venant de lui. Et là était bien le problème... Bien que je l'avais tout de suite ressenti, je ne voulais pas y faire face. Cependant une forte alchimie s'est créée entre l'alpha et l'oméga que nous sommes. Et je dis bien l'alpha et l'oméga car en tant normal je n'aurai jamais fait confiance comme ça a un inconnu, et encore moins à un alpha pendant mes chaleurs. Mais Levi, lui tout particulièrement, je ne pouvais pas lui résister. Les suppressifs m'avait légèrement calmé. Mais maintenant que j'y repense pourquoi il y avait-il... tout ces autres objets dans le tiroir? Et merde! Rien que le fait de me le rappeler me refait durcir. Pourquoi les médicaments n'avaient pas plus d'effets?! Au bout de vingts minutes de lutte contre mes chaleurs, je m'avoue vaincu. Je retire tout mes vêtements le plus rapidement possible et attrape furtivement mon membre gonflé. Je viens très rapidement, mais aussitôt il se redresse. L'expérience se réitère trois fois et pourtant mon corps s'enflamme toujours un peu plus à chaque fois que je me libère. Mon corps me brûle, je n'en peux plus, et pour ne rien améliorer, la chambre est pleine de l'odeur de Levi, cette odeur qui me rend fou. Je m'allonge sur son lit, la tête dans ses coussins. Une main prend mon membre et l'autre se dirige vers mon orifice, j'y insère entièrement deux doigts. Cela ne me suffit pas, je n'arrive pas à assouvir mes besoins. "Levi!..." Je n'en peux plus, j'ai besoin de lui, lui seul peut me délivrer de ces putains de chaleurs. Et voilà que mes larmes commencent à couler de fatigue, de frustration mais aussi du fait de voir que Levi ne vient pas à ma rencontre. Je vais exploser.
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It's not right but it's ok [Terminé]
Fanfiction"Pauvre chienne en chaleur, tu n'es même pas capable de me filer un rejeton!" Cette phrase dite par cet enculé ne s'arrêtait pas de tourner en boucle dans ma tête. Malgré tout, là était toute la vérité. C'est un riren et un omégaverse. Contient des...