"Avertissement"
ceci est une fiction tirée d'histoires vraies, si jamais vous vous sentez concerné s'il vous plait parlez en
Sinon je ne suis ni médecin ni psychologue excusé moi donc pour les possibles erreurs de vocabulaire.
sur ce bonne lecture
Bonjour tout le monde, moi c'est Luna et même si je suis vivante je ne suis qu'un fantôme.
Reprenons, je m'appelle Luna et je suis malade, je suis anorexique, on oublie trop souvent que l'anorexie est une maladie.
Sinon j'ai 18 ans, je fais 1m68 et je pèse 35 kilo, je passe ma vie sur un lit hospital au service psychiatrique.Tout a commencé quand j'avais 15 ans....ou avant car au final tout n'est que consequence, bref que je vous explique comment au fur est à mesure j'ai fini ici:
Quand j'avais 15 ans je suis rentrer au lycée, je n'était pas spécialement maigre ni énormément grosse, j'était "Normal" mais autour de moi il y avait tellement de fille maigre et élancé, vous savez celle qui ont un petit copain est une vie "parfaite"ou celle qui y a à la télé et sur les magazines, ces filles elle riait tout le temps, souriait tout le temps et moi j'ai commencé a me dire que si je maigrissais un peu et que je faisait plus de sport j'aurai aussi cette vie parfaite et je trouverai enfin un petit copain car au college je n'en ai jamais eu je n'était pas très "belle" d'après les garcons, mais la pour moi...c'était la honte si je n'ai pas de copain, c'était la honte d'avoir un corps pareil.
J'ai donc commencer à manger moins et à sauter certains repas et le résultat c'est fait sentir j'ai eu mon premier petit copain (si seulement a ce moment la j'avais compris qu'il ne m'aimait pas pour mon corps mais pour ce que je suis) après ce sucés j'ai continuer ce que j'avais commencé, je courrai tous les matins et commençais à compter les calories de ce que je mangeais, à réduire les portions dans mon assiette, à arrêter d'aller au mcdo avec mes amis ect...
J'était heureuse, j'était enfin la fille que je voulais être, je ressemblait enfin au fille dans les magazine, mais plus ca aller plus mes kilos m'obsédaient, je me trouvais toujours grosse je me pesais tout les soirs et je noter tout ce que je mangeais sur un carnet au gramme près et puis mon petit copain ma quitter....
Je me suis dit que c'est parce que je n'était encore pas assez maigre (si seulement je n'avais pas pensé ça) et.....j'ai arrêter de manger le matin...le midi...et le soir je mangeais car mes parents était là mais je mangeais très peu...des legumes seulement prétextant "nan mais c'est parce que j'ai beaucoup manger a la cantine" et puis une fois le repas fini je partait aux toilettes...pour me faire vomir encore et encore
Je me faisait vomir tout le temps, les choses que je mangeais faisaient le trajet inverse peu de temps après...la nourriture me dégouttais, prendre du poids m'apeurais.
ensuite je me suis inscrit à une salle de sport en plus de courir tous les matins j'allais a la salle le mercredi et le samedi....puis peu de temps après tout les soirs.
je ne pensais qu' a une chose à mes kilos et plus je maigrissait plus je me trouvait grosse...mon reflet dans le miroir me faisait peur...alors j'ai enlever le miroir de ma chambre
Le cercle vicieux ne faisait que de commencer....l'anorexie m'avait posséder.
Et c'est comme ca qu'a l'age de 17 ans je suis passer a 40 kilos pour 1m68
Puis au final ce qui devait arriver arriva, un jour d'été au lycée je me suis évanouie en cour de sport.
Mon corps avait montré ses limites mais l'anorexie ignore les limites et moi j'ignorais l'anorexie.
Car en effet à partir de mon entrée a l'hôpital j'ai été diagnostiquer anorexique mais moi je n'y croyais pas, on me disait que j'allais guérir, que tout se passerai bien, mais comment guérir si l'on accepte pas une maladie, c'est la première étape dans le processus de guérison"l'acceptation"
après ca j'était surveiller H24 on surveillait ce que je mangeais, on me surveillait quand je mangeais, quand j'aller au toilettes.
L'anorexie contrôlait mon corps et mon esprit, l'hôpital me donnait une impression de prison
Si je ne mangeais pas mon assiette a la cantine de l'hôpital, je restait emprisonné dans celle ci, si je ne prenais pas mes medicament on me retirais la tele, on vérifiait toujours le fond de ma gorge pour voir si je les avais bien avaler.....tout ca pour que je guérisse
Et puis il y avait également la peser tout les lundi matin dans le bureau du docteur, il fallait juste monter sur la balance mais c'était une épreuve trop difficile, je ne regardait jamais le chiffre...ni le miroir sur la porte d'ailleurs.
de toute façon je ne prenais pas de poids pas au contraire.....je suis passer en dessous des 40 kilos et puis j'ai tenter de me suicider en avalant toute la reserve de medicament que je m'était faite au fur et a mesure des jours, j'avais fini par développer une technique pour duper ces infirmières....
En tout il y avait 25 cachets, c'était énorme mais au final pas assez..je les ai tous avaler puis j'ai fait une crise d'épilepsie suivie d'un arrêt cardiaque, les médecins m'ont réanimés....c'était long...il m'on fait un lavage d'estomac mais mon corps était si faible que je suis rester deux mois dans le coma
J'avais toucher le fond...je n'était plus qu'un fantôme, je ne suis plus qu'un fantôme mais...ce qu'il faut savoir c'est que quand on touche le fond il n'y a plus que deux solutions Vivre ou Mourir
He vous allez rire mais voila c'est là où j'en suis à present, à l'heure où je vous parle je viens de sortir du coma depuis une semaine, je fais 35 kilo et...J'ai décider de vivre
J'ai decider de vivre après trois ans à me laisser mourir, j'ai decider de vivre pour les même raisons que j'avais decidé de maigrir.
J'avais tellement envie de maigrir et d'être belle pour les garcons et a present j'ai envie de grossir pour un garcon.
Elliot...il s'appelle Elliot et il est comme moi....ou presque, il a aussi des troubles de l'alimentation, des envie suicidaires, un caractère de cochon mais lui il est Boulimique.
Alors aujourd'hui je vais manger parce que j'envie de vivre.
J'ai défié l'anorexie, j'ai défié la mort et même si elle a gagné des batailles, je n'ai pas perdu la guerre, j'ai à coté de moi un soldat qui vaut la peine que mon cœur bat.