Une relation sans fin [Prof/élève]

I

Je range mon cahier dans mon sac en prenant mon paquet de cigarette pour en prendre une.
Il est presque dix-huit heures donc je remonte dans mon appartement, je pose mes affaires.
Je me sers un verre de jus d'orange avec des cookies car oui j'ai faim. Mon téléphone sonne. C'est Rosa.

« - Allô ?
- Maya, dit-elle d'une voix triste en faite elle pleure je crois.
- Ça va ? Rosa qu'est-ce qu'il se passe ? lui demander-je inquiète.
- Je crois je suis enceinte.
- Attends j'arrive ! »

Je raccroche puis je vais dans mes messages avec Enzo.

[Enzo👋🏼:
<- Désolé j'ai une urgence, demain?
-> D'accord.]

Je prends mon sac puis je cours vers ma voiture que je n'ai pas utilisé depuis un bon mois direction la pharmacie. Je prends un test de grossesse puis je roule direction de chez Rosa. Je toque, elle m'ouvre avec des gros yeux rouge.

« - J'ai pris un test, lui lui montre le paquet et j'entre. T'en a fait un ?
- Non mais j'ai les symptômes je crois car je vomis tous ce que je mange, me dit-elle en prenant une gorgé de son verre d'eau. »

Je lui tends le test puis la rassure en lui disant que j'étais là pour elle. Deux minutes plus tard, elle ressort des toilettes, en pleure. Elle l'est alors.

« - Positif, dit-elle en me montrant les deux barres. »

Je l'a prends dans mes bras assez longtemps mais elle se calme.

« - Tu sais qui est le père ? tenté-je.
- Je crois que c'est Gary.
- Quoi ? je suis surprise.
- C'est avec lui que j'ai couché en dernier.
- T'inquiète pas je suis là.
- Tu penses que je devrais le dire à Gary ? me demande-t-elle sérieusement.
- Oui après tout il est super génial comme garçon. »

💭

Je me retrouve à deux heures du matin dehors avec Enzo sur un banc. J'ai dit à Rosa de se reposer et d'en parler à Gary quand elle saura prête et après j'ai demandé à Enzo ce qu'il faisais et on s'est donner rendez-vous ici.

« - Alors raconte moi ton urgence, me dit-il en premier.
- Rosa est enceinte.
- Oh, il semble surpris. Elle va bien?
- Enceinte de Gary, mon meilleur ami bisexuel.
- Aïe, elle va lui dire ?
- Faut mieux. »

Il me sourit enfin je crois car il fait nuit et il y a les lumières des lampadaires qui éclairent l'allée.

« - Merci Enzo d'être venu et de m'écouter, lui répliquer-je sincèrement.
- C'est normal Maya je serai toujours là pour toi, me dit-il et je lui sourit. »

Le silence est revenu, le vent froid me caresse le visage. Ce silence est gênant mais pesant.
En quelques secondes, le visage de Enzo est plus proche. Nos visages sont à quelques centimètres. Je mouille ma lèvre inférieure sans le vouloir, ses yeux bleues regardent mes lèvres tout comme moi. D'un seul coup, il place ses deux mains sur mes joues pour plaquer ses lèvres rosées sur les miennes.

Ça faisait trop longtemps que je n'avais plus vécu cela. Tous ses sentiments sont revenues. Qu'est-ce qu'il m'avais manqué. Nos lèvres se scellent tous comme il y a quatre ans.

Notre baiser devient plus sauvage, mes mains se baladent dans ses cheveux et les siennes sur mes hanches. Par manque de souffle, nous reculons. Je le voit sourire.

« - Tu viens chez moi ? me demande-t-il.
- C'était une question ?
- En faite non, il m'embrasse chastement. »

Une fois chez lui, j'avais oublié le temps, l'heure. Quand je suis avec lui, il y a que lui qui m'emporte. À peine la porte d'entrée fermé, il me prends dans ses bras tout en me tenant par les fesses. Je l'embrasse directement puis il marche jusqu'à sa chambre en m'étalant sur son lit. Il finit sur mes lèvres en allant sur mon cou, je gémis facilement.

« - Maya.., souffle-t-il. »

J'aime l'entendre dire mon prénom. Il m'a énormément manquer. Nos vêtements sont vite retirés pour les lancer à travers la pièce.
Cette nuit à l'air de bien commencer non?

❤️

Je me réveille pas comme d'habitude, ni de cauchemars ou souvenirs. Je sens une chaleur humaine près de moi, Enzo. Je souris en le voyant dormir. J'ai passé la meilleur nuit de ma vie je crois.

« - Tu me mates ? il sourit.
- Rêve pas trop, je me tourne mais il me fait retourner en rigolant.
- J'ai passé une bonne nuit, m'avoue-t-il en me caressant les cheveux.
- Moi aussi. »

Je me lève puis enfile mes vêtements. On a cours, eh oui euh non, on est samedi. Je pars dans la salle de bain qui est accroché dans la chambre.

« - Maya ça va ? me demande Enzo.
- Oui.
- Tu penses à nous? je me retourne vers lui.
- Je..faut mieux rester discret, tu es mon professeur. »

Je l'entends soupirer. Pourquoi j'étais distante? Car je me suis rappeler que Julie m'a menacé et puis j'ai peur, c'était pas pareille avant, j'étais jeune et conne et lui m'a trompé avec mon ancienne meilleure amie.

« - Maya...
- Je te parle plus tard, je vais voir Rosa. »

Je prends mon sac puis quitte vite la pièce pour quitter la maison. Il va m'en vouloir ?
Je roule jusqu'à chez Rosa mais la voiture de Gary est garé devant, interessant. Je me gare ensuite puis arriver devant la porte pour frapper j'entends crier.

« - MAIS ARRÊTE DE REJETÉ LA FAUTE SUR MOI OKAY ?! ON EST DEUX DANS L'HISTOIRE ! entendis-je Gary hurler.
- OUAIS DÉSOLÉ MAIS JE SUIS À BOUT NERFS CAR TU ME DIS "GARDE LE" MAIS GARY NOUS AVONS VINGT ANS ET JE SUIS UNE FILLE SEULE ET TOI TU ES BI... »

J'entends plus rien, merde ! Je frappe directement à la porte. Je me fais pas prier en voyant Rosa m'ouvrir, elle me sourit faiblement sans rien dire en me faisant place d'entrer.

« - Gary ça...
- Tu étais au courant ? me coupe-t-il.
- Oui mais j'ai dit à Rosa de te prévenir car tu es quelqu'un de bien et compréhensif. »

Il soupire en tombant sur le fauteuil, Rosa nous rejoins avec une bouteille de jus d'orange et trois verres.

« - Je veux garder cette enfant Rosa, redis Gary sérieux. »

Je regarde Rosa qui semble pétrifié enfin elle le montre pas tellement mais je la connait.

« - Je pourrais peut-être n'avoir plus l'occasion d'en ravoir un alors laisse-moi cette chance, ajoute Gary tout calmement que sa me touche le cœur.
- D'accord mais promets-moi que tu resteras toujours avec moi et même dans le pire moment ? réplique ma meilleure amie.
- Je te le promets ! »

Gary se lève pour prendre Rosa dans ses bras, mon Dieu, je fond. C'est une scène vachement mignonne !

« - Moi je pense qu'on devrait fêter ça ! m'exclamer-je aux futurs parents, enfin avec modération ! ils rigolent. »