❀ Boite à idées ! ❀

Idée 75

L'histoire se passe dans un univers parallèle où l'espace
est identique (la localisation terrestre est telle qu'on la connait [continent, pays, ...])
mais où le temps est différent.

« Un jour, viendra au monde une fille dont les pouvoirs renverseront le cours des choses. Elle sera la plus puissante mais certains de ses pouvoirs ne seront visibles que lors de sa dix-neuvième année. Alors, vous tremblerez. »

Le royaume d'Aidion (αἱδιος), situé sur une île grecque, est composé de différents quartiers : celuides riches – autour du château –, des savants – au Nord-Ouest –, des fermiers – au Sud-Est –, desmanuels – au Nord-Est –, et des pauvres – au Sud-Ouest. Moi, Thalia Garrett, fille orpheline depuis l'âge de mes quatres ans, habite désormais dans le quartier des savants pour poursuivre mes études en sorcellerie. Oui, comme vous venez de le constater, je suis une magicienne. Je maîtrise plusieurs éléments : l'eau, la lumière et l'air. Mais je ne suis pas la seule. Nous sommes nombreux à vivre ici tout en étant andismus. Andismus, c'est ce que les humais appelent être différents, anormaux. C'est pourquoi nous nous cachons sur cette île. Nous pourrons en sortir quand nous arriverons à nous contrôler.
En intégrant la célèbre et prestigieuse université, je me suis fait des amis mais surtout des ennemis. Bien que nous soyons dans une école de sorcellerie, nous apprenons le self défense – très efficace dans la rue quand on est une fille – et les bonnes manières. Au cours de notre dix-neuvième année, nous sommes convoqués par le roi pour déterminer si parmi nous se cache celle que la prophétie désigne. Il ne me reste plus que dix jours avant de le savoir. Certaines rêvent de devenir cette fille super puissante puisqu'elle aura le droit à une vie de château. Mais ce n'est pas mon cas. En effet, si je le suis, je serais traquée à jamais pour ce que je suis et je n'aurais pas la vie de rêve que je souhaite.

Extrait n°1 :
Lieu : la ville proche des quartiers riches.
Moment : deux jours avant mon transfert. Milieu de journée.

Cassy, aussi connue sous le nom de Cassandre, est celle que je considère comme ma meilleure amie. Nous nous connaissons depuis bien longtemps. Elle connait tout de ma vie. Je donnerais ma vie pour elle et elle aussi. Nous sommes fusionnelles comme des sœurs jumelles. Nous venons de sortir de la troisième boutique. Je dois posséder une robe des plus parfaites pour la cérémonie. Enfin, ça c'est ce que Cassy dit (tout comme le roi). Moi je serais capable de débarquer en salopette et débardeur juste parce que je ne crois pas à cette prophétie.

Je me balade souvent avec Cassy car sa présence me comble de bonheur. Elle est en couple, elle est heureuse et elle a des parents, des frères, des sœurs… n'ayant rien de tout ça, elle me partage tout ce qu'elle peut dans la limite du possible. En sortant d'une quatrième boutique, notre élan se fait stopper par une des garde rapprochée de roi. Normal, dans deux jours il y a une cérémonie, je dois être conviée pour entrer au château. Mais la garde agit bizarrement. Elle nous guide vers une ruelle adjacente à la rue principale. De là, le pire dans ma vie se passe. Un homme sort de sa manche une lame argenté qu'il plante dans le ventre de Cassy à plusieurs reprises. Je n'ai pas le temps de répliquer que l'un des trois autres hommes me plaque contre le mur. Un bras s'approche de moi, me rue de coups et fini par me torturer en faisant glisser sur ma peau un couteau aussi tranchant qu'une épée. C'est la fin. Je n'ai plus de force. Je m’écroule.

Extrait n°2 :

Lieu : dans le château

Moment : une semaine après mes dix neuf ans.

J'aurais du être convoquée pour savoir si j'étais la fille de la prophétie et pourtant, je suis toujours là, les yeux fermés à essayer de me réveiller. Cassy est morte. Et moi, j'aurais dû l'être. Lorsque j'ouvre mes yeux, je ne suis pas chez moi. Le dernier souvenir qui remonte à la surface de ma mémoire est le tranchant d”une lame qui me parcours le corps en pleine rue.

- Alors ça y est, tu es réveillée. Affirma une voix. Une semaine et deux jours à dormir, il te faudra du temps avant de te lever totalement. Tu es encore bien blessée.

Je tourne la tête. Jason, prince d’Aidion, fils de Magnus Le Grand, roi d’Aidion. Cet homme, aussi prétentieux et narcissique qu'il puisse être, suit les mêmes cours que moi à l'Université.

- Je suis où ? Et pourquoi je suis là ?

- Étendue à terre, alors qu'elle venait de faire face à quatre traîtres de la garde de son père, Jason le magnifique la sauva. Il était fort, intelligent, beau à tomber.

- Bon passe les détails sur toi je les connais par coeur.

- Bah c'est tout ! Je t'ai sauvé parce que…

Il laissa un blanc pour faire monter le suspens. Ce gars était insupportable.

- Parce que… tentai-je d'abréger.

- Parce que…

- Accouche. J'ai pas ma journée.

- Ok. Ok. Tu es la fille la prophétie.

- Hein? Quoi? Non! C'est pas possible! J'ai pas de nouveaux pouvoirs.

- Si. Tu es immortelle.

Extrait n°3 :

Lieu : en ville

Moment : deux jours après la nouvelle

Je devais me faire discrète. Tout le monde savait désormais qui j'étais. Comme je le pensais, nombreux étaient ceux qui voulait ma mort. Je devais survivre.

- Jason! Dépêche on va se faire remarquer.

Pourquoi ce boulet me suivait? Plutôt, pourquoi j'avais accepté que ce boulet me suive? Ah oui, ordre de son paternel pour que je reste à l'extérieur du château. Jason pouvait être utile, parfois, mais je ne pouvais pas  m'empêcher de le traiter de boulet car c'est ce qu'il était. Le self défense n'était pas vraiment sa matière à l'université mais quand même.

Une voiture passa à côté de nous. Un lion était dessinés sur la peinture noir. Merde, on avait été repérés. J'entrai dans la première boutique que je pus. Sans l'accord de la vendeuse, je me dirigeai vers l'arrière pour tenter d'arriver sur une fenêtre et un jardin. J'y étais arrivée.

- Aller ! Grimpe boulet!

- C'est moi que tu traités de boulet?

- Oui. Dépêche on est on est repéré!

Il boudait. Génial. Je lui fis un rapide bisous sur la joue avant de le faire bouger. Tout de suite, son visage s'illumina.

- Je suis sûr que tu m'aimes en secret.

- Pas le moins du monde tu me saoules trop pour que ça soit le cas.

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