Chapitre Un

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Aussi bizzard que cela pus paraître, je me rappelais du jour de ma venue au monde.

Je me souvenais de la chaleur et du confort que j'avais ressentis dans la ventre de ma mère, j'entendais encore les battements frénétiques de son coeurs retentir dans mes oreilles.
Je me souvenais de m'être sentis à l'étroit, compresser même. Mais même cette sensation ne m'avais pas donner envie de découvrir ce qu'il y avait autour de moi et de quitter le seul refuge où j'avais toujours été en sécurité.

Je me rappelais m'être sentis tirée, forcée de sortire de ce refuge. On était entrain de m'arracher à mon monde. Ce petit et étroit monde où j'avais vécu pendant sept mois et demi.

Je passais d'un environnement calme, réconfortant et chaud, un monde feutré sans lumières agressives, au monde extérieur bruyant, aveuglant et bien plus froid.

Lorsque mon corps nu de nouveau-né avait rencontré le monde extérieur pour la première fois, j'avais pleurer tellement fort que les murs de notre manoir avait trembler. Heureusement les sages femmes avaient pensé que ce n'était qu'un immortels qui avait dût déchaîner sa colère contre un bâtiment.

Père m'avait dit un jour, que chaque bébé pleurait lorsqu'il prenait sa première inspiration le jour de sa naissance. Mais moi, je savais que j'avais hurler de tristesse parce qu'on m'avais arracher à ma mère et qu'on avait couper le liens qui nous unissaient l'une à l'autre.

Je me souvenais encore de l'apaisement et du soulagement que j'avais ressentis lorsque les servantes m'avaient poser sur la poitrine nu de ma mère. Je l'avais de nouveau rejoins, nous étions enfin réunis et je découvrais celle qui m'avais portée, nourris, aimer, bercer pendant ses longs mois.

Elle avait pris ma petite main potelée et avait embrasser mes doigts en me chuchotant des mots doux. Et je m'étais endormis, bercée par le sont familier des battements de son cœur, sans savoir que quelques minutes plus tard, elle avait caresser mon visage de son dernier souffle.

Depuis ce jour, ma sœur aînée Délia, me vouer une haine viscérale qui déformait les traits harmonieux de son jolie visage. Tous les jours, à chaques instants, elle trouvait le moyen de me rappeler que je lui avait arracher sa mère alors qu'elle n'avait que deux ans. « Monstre, bête sauvage, tueuse», voilà les mots qu'elle me crachait nuits et jours, inlassablement. Mais je ne démentais jamais, elle avait raison.

Toute mon enfance j'avais souffert de ne plus être dans mon petit et étroit monde, et comme si ce n'était pas assez, mon père passait son temps à voyager.
Alors la solitude m'avais gagner et je passais mon temps à peindre des créatures féeriques et à m'enfermer dans notre bibliothèque personnel. Jusqu'à ce que Judith débarque dans notre vie.

Père était un marchand, il amassait des richesses grâce à ses nombreuses flottes qu'il envoyait chercher des tissus, des épices, des pierres précieuses et pleins d'autres choses, un peu partout dans le monde.

Deux ans après la mort de mère, il a rencontré Judith et s'est épris d'elle. Il l'avait rencontrer en Europe lors d'un de ces voyages d'affaires. J'étais heureuse d'avoir enfin un figure maternelle, même si Judith n'avait pas la peau aussi douce, la voix aussi apaisante et l'odeur aussi rafraîchissante que mère l'avait dans mes souvenir. Et contrairement à Délia, je ne trouvais pas la force de l'appeler "mère".

Quelques mois après leur mariage, il on eu une fille. J'avais trois ans et j'étais heureuse d'avoir une petite sœur qui pourrait m'aimer. Edwyne était ma plus grande source de bonheur, le rayon de soleil qui illumait ma vie noircis par les ténèbres. On passait notre temps à nous amuser à faire des batailles de peinture, où à jouer à nager dans l'immense baignoire de la chambre de père et Judith.

l'Odyssée de Rhyne: Souveraine Malgré-elleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant