Je descendit les escaliers lentements, comme si ça pouvait ralentir la catastrophe qui allait nous tomber dessus.
Père avait la tête entre les mains, sanglotant. Edwyne pleurait dans les bras de Délia et cette dernière laisser ses larmes coulées silencieusement tandis qu'elle fusillait du regard celle qu'elle considérait comme sa mère, jusqu'à présent.-Nous trouverons une solution, affirma Judith, nous pourrions...
- Taisez-vous. Juste... Taisez-vous. Pendant toute ses années de misère vous avez affirmer que j'étais un nid à problèmes, mais en fin de compte, c'est vous qui nous avez menés à notre perte, crachais-je.
Elle me lança un regard a faire froid dans le dos, mais ne répliqua pas. Elle savait que j'avais raison. Toute ses années je l'avais laisser me considérer comme une moins que rien, la pauvre fille aux yeux étranges et aux corps trop maigre qui n'était bonne qu'à ramener du gibier et a obéir à ses ordres. Mais maintenant que la mort venait me chercher, je n'allais pas laisser cette sorcière me marcher sur les pieds.
Je sentis l'air crépiter autour de nous. De l'intérieur de la chaumière, je pouvais entendre le cris bestiale qui resonnait au dehors, les pas lourds se rapprochaient de plus en plus de notre foyer. Mes sœurs pleuraient de plus belle et je laissais quelques larmes silencieuses rouler le long de mes joues. La porte s'ouvrit à la volée et c'est tremblante de peur que je fis face au Grand Seigneur Fae.
Quand les Illuminées nous parlaient d'eux, elles affirmait toujours qu'ils étaient d'une beauté ravageuse, mais l'homme qui ne tenait devant moi était tout, sauf séduisant. Grand, gros, le crâne dégarnis et une cicatrice barrant tout le coté gauche de son visage, s'il n'avait pas les oreilles pointues, je n'aurais jamais imaginé qu'il faisait partie de la race des Fae. Chaque année, il venait reclamer le Tribut, et à chaque visites, j'avais l'impression qu'il prenait vingt kilos de plus.
- Je viens chercher mon dut, déclare-t-il en me détaillant de son regard glaciale.
Les sanglots de mes sœurs et de mon père, ainsi que mes yeux rougis devaient être une réponse éloquente. Mais il restait planté là, a sourire cruellement. Je fermais les yeux un moment, pris une grande inspiration puis fit face a la mort.
- Nous n'avons pas de Tribut pour vous cette année, répondis-je d'une voix calme.
Lorsque cette phrase fut prononcé, un ange passa. Pendant plusieurs secondes, il ne fit, ne dit rien. Il se contenta de me regarder et son sourire se fit plus cruelle. Soudain, en un clin d'oeil, l'homme laid qui se trouvait devant moi se transforma en une bête aussi grande qu'un chevale et aussi large qu'un taureau. Ses yeux étaient d'un jaune luisant, son corps était recouvert de poils noirs et de cicatrices. Il avait de longues dents pointues et aiguisées qu'il claqua devant mon visage.
Lorsqu'il avait rugis, sa bave avait éclabousser mon visage et je m'étais écrouler au sol, pétrifier de peur. Il en profita pour pénétrer dans notre chaumière et vus d'en bas, il était encore plus effrayant. Ses sabots claquaient sur le bois de notre foyer et la pièce semblait beaucoup plus petite.
- Où est mon tribut ?! Grogna-t-elle
Je tremblais de tout mon corps et des larmes déferlaient le long de mon visage. Je n'avais jamais eu autant peur de toute ma vie.
- Je suis... Je suis désoler. Nous n'avons pas.. nous n'avions pas d'argent. Sanglotais-je.
La bête grogna.
- Vous savez très bien ce qu'il arrive a ceux qui ne paye pas le tribut. Je detruirais votre maison et tuerais l'un des votre. À vous de choisir lequel d'entre vous sera exécuté pour votre faute.
VOUS LISEZ
l'Odyssée de Rhyne: Souveraine Malgré-elle
FantasyElle est née avec le pouvoir de contrôler l'univers du bout de ses doigts. Et pourtant, elle n'en as même pas conscience. Rhyne a toujours su qu'elle n'était pas une jeune fille comme les autres. Quel être normale se rappelle de chaque instants de s...