L'héritière du trône de elly32

Chapitre dix

En fin de compte, ils avaient tous deux tort. Ce n'était pas un coup avec un couteau ou l'épice fatalement ajoutée pour le repas, non, ces attaquants se sont révélés beaucoup plus rusés. Ils ont attendu patiemment la fin de la fête de près de trois jours, jusqu'à l'après-midi où le domaine a été rempli du brouhaha lié au départ d'un grand nombre d'invités. jusqu'à ce que Charles et ses amis aient baissé leur garde; jusqu'à ce qu'ils se sentent en sécurité. Puis ils ont attaqué.

"Charles! Charles!" Le tollé provoqué par Anthony qui courait vers lui attira immédiatement l'attention de Brandon.

"Quelle?" Quoi, au nom de Dieu! "Il a demandé quand son ami s'est arrêté à côté de lui, haletant.

Anthony, presque essoufflé, se pencha en double, sa main sur ses genoux, à bout de souffle.

"Mary ..., Mary ... Je suis allée ... monter seule ..." parvint-il finalement à prononcer.

"Elle l'a fait tous les jours quand nous n'étions pas là." La voix de Charles s'éteignit alors que ses yeux s'agrandiraient de panique. Marie était seule. Elle roulait seule depuis des mois. Le même itinéraire Toujours. À ce jour, tout le monde le savait. Quel imbécile il s'est avéré être! Il se précipita vers les écuries où William menait déjà trois chevaux sellés.

Mary avait commencé son rituel de manèges pas une semaine après son arrivée à Bradgate. Parce qu'elle n'avait pas envie de compagnie, elle choisissait généralement de rester près de la propriété. La proximité de la maison la faisait se sentir en sécurité et elle n'avait pas à amener un domestique, ce qui lui convenait. Ce n'était pas beaucoup, mais les moments volés, même s'ils étaient rares, lui étaient précieux. Elle a adoré la sensation du vent dans ses cheveux pendant le trajet. Elle se sentait libre et heureuse, comme si rien ne pouvait la blesser. Elle pouvait profiter des rayons de soleil qui lui caressaient la peau et, même si ce n'était que pour un instant, prétendre qu'elle était encore une petite fille, avec des parents aimants et adorée par tous. Le cheval trembla et Mary fronça les sourcils, resserrant ses rênes. L'animal était clairement alarmé. Mary, involontairement, se raidit, ce qui provoqua une pression accrue de la selle dans le dos du cheval. Le cheval hennit dangereusement et essaya de lever ses pattes avant en signe de protestation.

"Facile, facile là-bas". Malgré son jeune âge, Mary se considérait comme une cavalière expérimentée. Elle ne comprenait pas ce qui arrivait à son étalon habituellement calme.

Du coin de l'œil, elle remarqua trois cavaliers galopant dans sa direction et poussa un soupir de soulagement, ne sachant pas qu'elle scellerait son destin d'un seul geste. Le cheval a rompu son emprise et, après quelques pas, a de nouveau levé ses pattes avant avec un cri exprimant sa douleur. Complètement non préparée, Mary n'a même pas eu le temps de crier avant de tomber, frappant le sol avec un bruit sourd.

Charles a tout regardé au ralenti. Il semblait qu'ils étaient si proches, que dans une minute, ils l'atteignaient, alors il a même commencé à réfléchir à la sorte d'excuse qu'ils pouvaient lui donner pour se justifier quand le cheval s'est soudainement avancé.

"Non!" cria-t-il, sachant exactement ce qui allait se passer. Même lui-même aurait eu du mal à rester en selle, sans parler de sa petite femme. Il poussa sa propre monture dans une tentative désespérée de la rejoindre et de la sauver mais tout ce qu'il pouvait faire était de la regarder tomber, impuissante à la sauver.

Quelques secondes plus tard, lui et Anthony étaient à ses côtés. William a sauté sur le cheval, essayant de prendre le contrôle de l'animal avant qu'il ne puisse causer d'autres dégâts.

"Mary? Mary!" Charles cria, déplaçant doucement sa main tremblante sur son visage, mais il avait trop peur de la toucher. Anthony repoussa ses mains et baissa la tête au dessus de son visage. Un sourire de soulagement éclaira son visage quand sur sa joue il sentit le souffle d'air.