J'avais mal à la tête, je prends un doliprane avant de me coucher un peu. Ce plâtre m'énerve déjà !
[...] 19 heures 57 minutes, Aulnay-sous-Bois.
Je décide de faire un petit tour dehors histoire de prendre l'air, je marchais au ralenti à cause de ses maudites béquilles !
...: Amina, tu veux fumer un peu avec moi ?
Je me retourne et vois Jamal, il avait les yeux tout rouge, il a enchaîné les joints ça ce voyait. Il était défoncée.
Je lui envoie une gifle pour remettre ses idées en place avant d'avancer. Qu'il ce demerde avec sa chère Rosa.
Il me retiens violemment par les cheveux, je suis tomber par terre, je me relève et me retourne il rigoler comme un débile.
Moi: C'est drôle ?!
Lui: Euh...oui
Et en s'avançant vers moi il tombe sale parterre mais il a fallut qu'il s'écrase sur moi. Il explose de rire moi je luttais avec moi même pour ne pas pleurer de douleur.
Moi: Lève toi vite j'ai mal !
Il me regarde et fronce ses sourcils, il ce relève difficilement, je récupère mes béquilles les larmes au yeux. J'ai archi mal aux côtes.
Moi: Rentre chez toi Jamal t'es pas dans ton état normal.
Je compose le numéro de Jawad, il me dit qu'il arrive 5 minutes plus tard il était là.
Lui: Mais tu foutais quoi avec lui ?!
Moi: C'est lui ! Je marchais et j'ai entendu mon nom je me suis retourné il était là.
Lui: Hum tu devrais rentrer chez toi.
Moi: Ouais t'inquiète je rentre dans 5 minutes.
Il me regarde avant de mettre le bras de Jamal autour de son cou et de partir. Je les regarde s'en aller avant de reprendre ma route.
Je fais un tour avant de rentrer chez moi. J'ai croisé Ali on a parlé un peu et je suis rentré.
J'étais pas fatigué, j'allais donc traîner toute la nuit sur Netflix. Je prends quelques truc à grignoter et m'allonge sur mon lit.
J'allume mon ordinateur et je lance Netflix.
J'ai commencé à appeler un numéro au hasard pour faire une blague. Je sais je galère.
📞
...: Allô ?
Moi: Il est où mon argent ?
...: C'est Tony ?
Moi: Il est où mon argent !?
...: C'est qui putain ?!
Moi: Oh le marseillais t'as intérêt à me ramener mon argent sinon je débarque chez toi et je bute toute ta famille.
Lui: C'est une voix de gadji ça ? Samira c'est toi ?
Moi: Oh gars moi j'suis pas les bails de Samira je sais pas qui moi je veux mon argent ! Ta 10 minutes.
J'étais à fond dans mon rôle, je me retenait de rigoler. Ça ce voyait il paniquer avec son accent du sud.
Lui: Oh on peut trouver un arrangement !
J'ai explosé de rire, j'en peux plus, il a trop peur. J'étais morte de rire, ce gars c'est vraiment un sketch !
Lui: C'est un canular c'est ça ?
Moi: Oui putain t'as refait ma soirée !
Lui: Ravi de l'apprendre, tu m'a fait flipper putain ! J'ai cru c'était un...vas-y ta capter ?
Moi: Ouais je vois, bon je vais te laisser hein le devoir m'appelle !
Lui: Oh non reste.
Moi: Monsieur serait-il amoureux de ma voix ?
Lui: peut-être.
J'ai passé le reste de la nuit à lui parler c'était quelqu'un bon délire putain ! C'est grave mon pote, un vrai marseillais qui aime sa ville.
Bref je décide enfin de couper et de m'endormir en réfléchissant à ce que m'a dit le marseillais. J'allais aider Jamal à s'en sortir comme lui il a fais pour moi même si il y a Rosa. Je vais l'aider sans ambiguïté.
[...] 15 heures 34 minutes, Aulnay-sous-Bois.
Je venais de quitter l'université, c'était la galère avec mon sac de cours et mes béquilles mais je me suis débrouillé.
Arriver à la cité, je me dirige vers Jamal qui commençais déjà à enchaîné les joints. Je lui arrache des mains et la jette au sol avant de l'écraser.
Lui: MAIS TU JOUES À QUOI ?
Il me pousse à plusieurs reprises mais je le regardai droit dans les yeux, j'essayais de garder l'équilibre.
Moi: Jamal c'est pas en te gourant de joint que tu te sentira mieux ! Je suis là et je ne partirai pas jusqu'à ce que tu aille mieux.
Il me regarde.
Lui: J'ai pas besoin d'aide Amina, je vais bien.
Moi: non tu vas pas bien Jamal, tu n'es plus toi même ! Si je fais ça c'est pour être quitte. Je t'aide, tu changes et tu vivra très bien avec...Rosa.
Lui: Tu sais très bien ce que je pense de cette histoire mais tu fais l'ignorante.
Moi: Je sais ce que tu penses Jamal détrompe toi ! Bref arrête toi avec les joints. Je t'ai déjà trouvé défoncée hier !
Lui: Hein ?!
Moi: D'ailleurs tu m'a tuer les cotes !
Il fronce les sourcils, monsieur s'énerver déjà ! C'est abusé avec lui.
Lui: C'est pas moi c'est ce fils de pute de Darius !
Moi: Jure ? Je savais pas ! Heureusement t'étais là pour me le rappeler !
Il me prend la tête.
Lui: Je déteste que l'on me prend pour un con !
Il me relâche, je l'observe sans un mot. Je contente de le regarder avec dégoût et je me barre.
Lui: Sale pute !
Je me retourne sec et le gifle. Il m'envoie une énorme gifle qui me fait tomber parterre. Des gars le retiennent, je me relève sans même lui lancé un regard.
Moi: Fume pas trop aujourd'hui ! J'ai pas envie de te retrouver défoncée.
Je récupère mes béquilles et je m'en vais. Il a énormément changé, en moins de deux semaines il n'est plus le même homme que j'ai connu.
Ce n'est pas lui, ce n'est pas Jamal. J'ai trop la haine contre lui, je me demande même si je dois continuer à l'aider malgré qu'il soit violent.
L'infirmière était chez moi, elle change mon pansement du nez, vérifie que mes blessures cicatrise bien avant de partir. Je vais par la fenêtre et observe ce qu'il ce passe.
Je crois qu'une descente ce préparer, ça me rappelle le jour où je l'ai vu tiré sur ces gens.
Je tire le rideau et vais au salon regarder la télé.
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| L'ange de mes démons |
Ficción GeneralIl me protège d'eux, mes foutus démons. CHRONIQUE TERMINÉ ✅