Un silence pesant s'était alors installé, quelle conne j'étais d'avoir cru que c'était réciproque.
J'avais mal mais je ne dis rien.
Jamal: Je sais pas quoi dire putain ! Sache juste que c'est...réciproque de mon côté...tu sais quoi viens on va parler dehors.
Je me lève et le suis, je comprenais plus rien, je ne comprenait pas ses sentiments. Je ne savais réellement pas ce qu'il ressentait pour moi et ça faisait mal.
On marchais dehors fin c'était vraiment la merde avec les béquilles. Je ne parlais pas, j'avais plutôt honte.
Jamal: Je suis bloqué quand il s'agit de parler de ses sentiments et tu le sais. Si j'ai pas répondu c'est pas parce que c'était pas réciproque, c'était parce que j'ai trop de fierté pour parler de mes sentiments. Même la j'y arrive pas mais comme on dit les actes sont mieux que les mots alors je préfère te montrer que je tien a toi plutôt que de te le dire.
Il s'approche de moi et m'embrasse, wAllah j'étais choqué et en même temps contente car il ne ce foutais pas de moi. J'avais ressenti une sensation dans tout le corps c'était magique.
Lui: T'as compris ce que je ressens pour toi ? Fin tu sais ce qu'on est maintenant. Je veux pas te précipiter alors c'est toi qui voit. Tu veux bien qu'on essaye ?
Moi: Oui...fin je veux bien essayer mais je préfère que personne ne sache, j'ai pas envie que...
Lui: wAllah j'allais te dire la même chose. Je veux pas qu'on détruise ce qu'on est entrain de construire comme on dit « faites vos projets en silence, la réussite ce chargera du bruit »
Moi: Hum bon on y va ?
Il me tire par la main, ça fait bizarre d'être dans la catégorie des « couples » moi qui pensais que c'était pas fait pour moi. J'ai un peu peur parce que je sais pas comment ça marche ni comment on fait.
On a continué le jeu de la vérité, ça a vraiment libéré tout le monde, on c'était tout avouer dans la bonne ambiance.
Je devait rentré, je salue tout le monde avant de rentré chez moi. J'ai flipper lorsque j'ai vu Ryan.
J'accélérai le pas mais avec des béquilles on va pas loin. Il m'attrape violemment par le bras . J'allais pleurer.
Il me montre une photo, c'était lorsque moi et Jamal on s'est embrassé. J'arrivais pas à y croire, il m'a pisté depuis que je suis parti de chez lui.
Lui: C'est lui Jamal ?! C'est ton gars hein ?!
Moi: Laisse-moi ! C'est pas ton problème putain !
Je le pousse avant de continuer ma route mais il était pas du même avis. Il m'a tiré vers lui. Il m'attrape par le cou, j'en avais marre que l'on me frappe comme un punching-ball.
Je péter un plomb, je lui ai craché dessus et lui fou un coup de pied dans les couilles. Il s'accroupit, j'en profite pour lui mettre des coup dans le nez.
J'avais mal au fond de moi, il prenait tout, toute ma haine, toute ma rage, toute ma tristesse. J'en pouvais plus de tout ces coups.
Moi: ARRÊTER DE ME PRENDRE POUR VOTRE JOUET, VOUS ME FRAPPER COMME SI J'ÉTAIS UN PUNCHING-BALL, JEN AI MARRE PUTAIN ! JEN AI MARRE ! FOUTEZ MOI LA PAIX! REGARDE DANS QUEL ÉTAT JE SUIS MAIS TU CONTINUE DE ME FRAPPER LAISSE MOI MERDE !
Je lui donner des coups mais il m'a très vite maîtrisé, il essayait de me calmer mais rien y fait.
J'étais au bout, j'étais fatigué, fatigué de lutter contre ses démons, contre ceux qui me pourrissent la vie.
Je récupère mes affaires et rentre chez moi, j'envoie un message à Jamal pour lui dire que je suis rentré, il m'a direct appelé.
J'ai esquivé son appel, je voulais parler à personne, je vais me doucher rapidement, je mange en attendant l'infirmière.
Elle change mon pansement et repars, je vais directement me coucher sans calculer mon téléphone.
[...] le lendemain, 10 heures 34 minutes, Aulnay-sous-Bois.
Je me réveille, j'ai passer une sale nuit, je vérifie mon téléphone, j'avais plusieurs appels manqué de Bahia et de Jamal, je leur envoie un message. Je réponds à mes messages avant de partir me préparer.
J'appelle Bahia on parle un peu puis elle me passe Jamal.
Lui: Allô ? Pourquoi tu répondais pas ?!
Moi: J'étais fatigué...ça va ?
Lui: Ouais mais j'ai pas l'impression pour toi...descends je suis là dans 10 minutes.
Et il a raccroché, je souffle, je vais chercher mon sac et met quels truc à manger.
Je descends il était déjà là, il ce dirige vers moi. Je lui souri faussement avant de lui faire un bisou sur la joue.
Moi: Tu devrais te reposer au lieu de traîner dehors Jamal.
Lui: C'est rien ce que j'ai, toi par contre tu vas pas bien, je le sens.
Moi: Je vais bien Jamal, tu t'inquiètes pour rien.
Lu: Hleuf ?
Moi: Jamal c'est rien ça va passer je me suis simplement levé du mauvais pied.
Lui: Toi même tu sais je suis un forceur, je suis un algérien alors raconte moi tout. T'as dis qu'on était complice comme des potes.
Moi: Jamal...j'ai revu Ryan...j'en ai marre qu'on lève toujours la main sur main...j'ai craqué, mes démons me bouffent petit à petit et j'arrive pas a les éliminer.
Lui: Alors je serai l'ange qui éliminera tout tes démons.
Il s'en va sans même ce retourner, je savais que j'avais perdu Sarah et sa mère mais j'arrivais pas à encaisser les coups.
J'appelle Bahia pour qu'elle me rejoigne, elle était là 5 minutes plus tard avec de la nourriture. Je sort la mienne et c'était parti pour un pique-nique improvisé type dépression.
Elle: Tu sais c'est un mal pour un bien, j'aurai laissé Jamal faire ce qu'il a faire depuis le début, parce que ce Ryan, il a pas à te toucher c'est pas normal pour quelqu'un qui est sensé « t'aimer » à la folie, c'est un chien ce mec, il mérite donc d'être traité comme telle.
Moi: Je perd une amie d'enfance.
Elle: Mais tu gagne quelqu'un de beaucoup mieux, moi.
Elle est incroyable cette fille, j'étais obligé de rire. Je lui tape l'épaule, franchement je regrette pas du tout de les avoir dans ma vie.
Moi: T'es vraiment un cas, pourquoi je traîne avec toi ?
Elle: Parce que tu m'aime tout simplement
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| L'ange de mes démons |
General FictionIl me protège d'eux, mes foutus démons. CHRONIQUE TERMINÉ ✅