Epiphany

6- Te rappelles-tu de moi ?

{PDV CONNOR}
Cela faisait deux ou trois jours que North était à l'hôpital et que je passais mes journées entières à ses côtés. Jamais je ne laisserai son copain la toucher encore une fois. Vous avez ma parole.
*FLASH BACK*
Je m'étais à peine remis du coup que le copain de North m'avait donné que je vis qu'il la tirait pour l'emmener. Je me levais pour la rattraper lorsqu'elle s'arrêta pour lui crier dessus. Quand cette voiture la percuta. Tout d'un coup je me figeai. Pendant une fraction de seconde j'eus peur que North soit morte. Pendant une fraction de seconde je me dis que j'avais définitivement tout perdu. J'accourais vers elle à la vitesse d'Usain Bolt. Je criais son nom, je pleurais mais je m'en foutais, tout ce qui importait c'était elle et uniquement elle. J'avais peur de la perdre...
*FIN DU FLASH-BACK*
North s'étant enfin réveillée je m'approchais d'elle tout doucement « Tu devrais arrêter de me voir, tu passes toutes tes journées à rester ici. Regarde les cernes que tu as ! » me dit-elle. Je lui souris. L'infirmière rentra et me dit que North pouvait sortir de l'hôpital cette après-midi. Elle ressortit. « C'est génial, non ? Je vais enfin pouvoir me reposer sans que chaque seconde une infirmière rentre. » dit-elle en riant. J'étais heureux pour elle.

{PDV NORTH}
Je l'aimais. Au début, mes sentiments pour lui n'étaient pas clairs, mais maintenant si. Je l'aime. Oui, moi, North, 19 ans, j'aimais Connor. Mathéo? Après ce qui s'est passé, je ne veux plus jamais le revoir, ça c'est clair et net. Je sors aujourd'hui, et la personne que je voulais voir c'était bien évidemment Connor.
*Ellipse de quelques heures*
J'étais à présent chez moi et je m'ennuyais cruellement. Tellement que j'avais nettoyé ma maison de fond en comble et qu'il n'y avait plus aucune trace de poussière. Moi qui était du genre à ne jamais ranger ma maison... J'étais en train de passer le balai pour la énième fois lorsque quelqu'un sonna à ma porte. Je m'empressais d'aller lui ouvrir. Quand j'ouvris la porte il souriait de toutes ses dents. Mais qu'importe comment il était, la première chose que je fis en le voyant a été de le gifler. Il ne s'en remit pas. Son sourire laissa place à de la colère, mais elle n'était rien face au dégoût qu'il me procurait. "Quel accueil..." me dit-il. "Va-t'en d'ici." lui répondis-je froidement. "Et pourquoi donc ? Je n'ai pas le droit de voir ma chérie après qu'elle soit sortie de l'hôpital ?". "Nous ne sommes plus ensemble, je t'ai quitté. Peut-être que si tu étais venu me voir à l'hôpital, je t'aurai pardonné et nous serions amis. Mais tu ne l'as pas fait, donc maintenant sors." j'allais lui refermer la porte au nez, mais il la bloqua avec son pied avant que je ne referme celle-ci "Je crois que nous nous sommes mal comprit. JE n'ai PAS décidé que nous soyons séparés donc nous sommes encore ensemble, et je ne suis pas venu à l'hôpital car j'avais plus important à faire." dit-il avec un air hautain. Pied ou pas, peu importe. Je lui écrasais le pied avec mon talon - heureusement qu'à ce moment-là j'en portais - et je m'empressais de refermer la porte. Je lui criai alors "J'AI décidé que nous ne sommes plus ensemble alors NOUS ne sommes plus ENSEMBLE, maintenant si tu veux bien partir d'ici." bim bam boum ! Moi aussi j'avais du caractère ! Mathéo, j'espère ne plus jamais te revoir !