Et j'étais la, agonisant dans ma peine, plus le temps avançait et plus j'avais du mal avec cette idée.
Je n'en voulais plus, j'espérais me réveiller et ne plus être dans ce cauchemar atroce qui me prenait corps et âme, poumons et cœur, ventre et jambes, bras et pieds.
Je tremblais, je pleurais, je perdais la vision, je la trouvais.
Sans bouger, tout doucement dans ma tete, je pensais. Pendant de longue heure, de longue minute, de longue secondes.
J'étais la, agonisant dans ma souffrance.
Je ne pouvais plus avancer, je ne pouvais plus reculer, j'étais la, bloquer dans ce petit espace.
J'étais en enfer, je voulais en sortir.
Et pourtant ça, cette porte, ce chemin pour sortir, ce lieu, cette chose, ce moment, cet instant, ces secondes longues, une nuit, un jour.Deux nuits, deux jours s'étaient écouler depuis l'instant où ma vie s'est écrouler comme une vulgaire mouche écrasé par une tapette.
Je ne pouvais plus rien faire, j'étais sous tout,
J'étais sous mes envies, sous mes pensées, sous mon contrôle.
Les nuits m'ont paru si longues, que j avais l'impression d'avoir vécu des années.
Je parlais, un tas de monde me parlait.
Je me trouvais là dans ce salon, si seul.
Dans cette chambre, sur ce lit, si seul.
A table avec ma famille, mes amis et pourtant sans personne.
Je n'étais plus moi, mon esprit, mes pensées s'étaient arrêter.Mon corps et mon esprit s'étaient séparés