Hestia

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Parfois même si c'était incroyablement égoïste de penser ça, Hestia se disait que si elle était née sans jumeau. Elle aurait été plus tranquille. Elle avait toujours l'impression de penser pour deux, et ses temps-ci elle sentait cette pression plus forte que d'habitude. Elle ne ressentait rien certes, mais si les sentiments ne se dévoilait pas aussi facilement, elle avait appris à analyser les réactions de son corps. Elle ne serait dire comment, mais s'il elle vide de l'intérieur, son corps lui était bien vivant. Elle ressentait la douleur physique, avait de drôle de sensation quand quelque chose la contrarié. C'était comme si son enveloppe essayait de lui envoyer des messages, mais qu'elle n'arrivait pas à les assimiler. Et pouvais sentir, mais était incapable de ressentir. La nuance était fine mais pour elle ça changeait tout.

Arrivé devant la salle de boxe, Hestia avait balancée son vieux vélo dans l'entrée. Pour monter a l'étage, quelques semaines qu'elle fréquantait cet endroit, et s'était vite devenu le chez soi qu'elle n'avait jamais eu la chance d'avoir. Elle y allait tout les jours, si bien que ici elle connaissait tout le monde. Si au lycée elle était toujours resté une plante verte et n'avais jamais tenté de sympathiser. Ici Hestia avait des amis, des gens qui ne trouvaient pas ça bizzare qu'elle ne rigole jamais au blague, ou qu'elle ne réagisse pas vraiment à ce qu'on lui dise.

Ici elle était Hestia, celle qui était imbattable sur le ring. Et dès qu'elle était rentrée dans la salle elle n'avait reçu que de grand sourire et de rapide  "salut " qu'on lance entre deux coups de poinig. Elle ne pris même pas le temps de poser ses affaires au vestiaire et s'assied sur le banc juste en face du ring, où un combat acharné se déroulait sous la surveillance du coach. Deux blondinets se tournaient autour dans une danse de provocation, à celui qui ossera frapper le premier. Si ça avait été elle à leur place, elle aurait frappée depuis bien longtemps.

Elle sentit le banc grincer sous le poids d'un inconnu avant même d'entendre la voix si joyeuse de Cathy.

- Alors ton pronostique sur ce combat ? Chuchota son ami, en lui faisant grâce d'une bonne tappe dans le dos qui aurait pu faire tomber Hestia du banc s'il elle ne s'était pas retenue.

Cathy et brusque et parfois à la limite de l'absurde, mais Hestia l'aimait bien, enfin du moment qu'elle ne parlait que de boxe.

- C'est le plus maigrichon qui gagne . Se contenta de répondre Hestia.

- Si tu as raison je veux bien lécher le sol. Rigola cette dernière. Mais dis moi l'école fini bien tôt de nos jours, tu ne devrais pas être en cours ?

- Je ne me sentais pas trop bien, alors je suis rentrée. 

- C'est vrai que tu as l'air un peu patraque. Tu devrais peut-être rentré te reposer, tu veux que je te ramène ?

- Non je vais mieux je peux faire mes devoirs ici, j'ai pas clés de la maison et ma tutrice n'est pas encore rentrée.

Pas très crédible comme mensonges et Cathy aurait du s'en rendre  compte en remarquant que Hestia avait avec elle ces affaires de sport, alors qu'elle n'étais pas censé être passée chez elle. Mais Hestia le savait bien, Cathy n'était pas la personne la plus futé de l'univers.

- Oui va dans le bureau, tu sera plus tranquille pour travailler. Se contenta de répondre Cathy en la voyant récupérer ses affaires.

Une raison de plus qui faisait qu'Hestia aimait tant cet endroit, ici c'était chacun sa vie, chacun ses problème. Personne ne vous posez de questions, tant que vos cours étaient payé.

Hestia s'installa dans le bureau, se laissant tomber dans le fauteuil tout mou. Et elle ne put se résoudre a éteindre son téléphone qui ne cessait de vibrer tout les secondes. Pas besoin de regarder pour savoir de qui venait tout ses messages. Elle savait très bien que Erébe n'arreterait pas de s'inquiéter tant qu'elle ne lui aurait pas répondu. Mais elle ne voyait pas l'utiliser de le faire, elle n'avait rien a lui dire. Non ce n'était pas à lui qu'elle voulais parler.

Elle n'était pas venu ici pour faire ses devoirs, oh non Hestia n'en avait absolument rien faire de ses exercices de Maths.

Elle tappa le numéro qu'elle avait pris le soin d'apprendre par cœur. Or de question de le rentrer dans ses contacts. Bien trop risqué si Erébe le découvrait. Aussi rapidement, elle  envoya un message à l'etrange l'inconnu et attendu. Pas longtemps, puisque il fallut à peine quelques minutes pour que quelqu'un toque. La porte s'ouvrit et un blondinet au sourire craquant apparu. Systématiquement Hestia souris, et se glissa dans son costume d'adolescente amoureuse. Soudain plus mielleuse, d'une naïveté absurde, personne n'aurait pu savoir que a l'intérieur il n'y avait que du vide. Elle se leva sourire jusqu'au oreilles et pris les devants pour ce jeter sur les lèvres du blondinet. Peu importe son nom, peu importe qui ça pouvait être. A chaque baissé elle espérait qu'il se passe quelque chose, autre chose qu'un simple contact sur ces lèvres.  Le garçon répondu à son baissé immédiatement et Hestia s'y plongea comme une droguée en manque. La drogue des sentiments, l'irrésistible impression de ressentir.
C'était comme effleurer les sentiments du bout des doigts, ça ne durait pas longtemps mais bien assez pour que ça reste gravé dans sa mémoire. Une vrai droguée au sentiments.

Quand ils se séparèrent enfin, elle put entendre le cœur de son partenaire battre incroyablement fort. Tandis que le siens restait silencieux. La redecsente sur terre fut malheureusement bien trop rapide et la voix suave qui lui chuchota au creux du cou la réveilla durement. Enfin c'était surtout l'haleine qui lui piqua le nez.

- Je t'ai autant manquer que ça ?

Gloussements débile. Sourire nié.

Après avoir regardée un million de films à l'eau de rose, Hestia avait enregistrée les expressions béa de chaque actrice folle amoureuse. Si bien qu'elle arrivait à les reproduire a la perfection. Si Hestia ne savait pas ce que c'était d'aimer, elle savait en l'occurrence comment ce comporter pour en donner l'impression.

A vrai dire elle ne se rappelait même pas le nom de ce garçon. Il était ensemble depuis quoi, 2 jours et impossible de retenir son foutue nom. A quoi bon il l'a larguerait bien assez rapidement et elle en trouverait un autre.

- Beaucoup trop manqué. Répondit-elle rapidement en s'écartant bien assez vite pour récupérer son téléphone et rassembler ses affaires.

- Tu part déjà ?

Hestia ne lui accorda pas un regards et s'enfuit aussitôt. En lâchant pour seul paroles d'enrevoir à son cher et tendre :

- Je suis pressé, ont ce vois plus tard. Et la prochaine fois pense à te brosser les dents !

Et elle claqua la porte.

65 appels manqués de Erébe.

Il y avait un problème.

Tome 2 : La colère de la lune Où les histoires vivent. Découvrez maintenant