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Genji x Angela ~ ombre et lumière

cette histoire contient des caractères sexuels
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Il était ombre.

Elle était lumière.

Genji, frère assassiné par son propre sang, trahit par sa propre famille, détruit autant physiquement que mentalement.

Angela, femme modèle pour le monde, qui gravit les échelons de médecine rapidement, magnifique autant physiquement que mentalement.

Il était haine.

Elle était amour.

Shimada, clan japonais illustre, plus grand réseau de trafic d'Asie, que Genji rendait si honteux.

Ziegler, petite famille suisse tranquille, classique et modeste, qu'Angela rendait si fiers.

Il était malheur.

Elle était bonheur.

Lui, qui étais jadis si beau, si libre, devint brisé, plein de vengeance, enchaînant massacre sur massacre.

Elle, qui était jadis si innocente, si protégée, devint douée, pleine de maturité et de sang froid face à l'horreur du monde, enchaînant miracles sur miracles.

Et leurs destins, étroitement liés, se rejoignirent alors pour ne faire qu'un.

Quand elle était arrivée sur les lieux du crime, devant faire vite, en voyant le corps tranché net en deux, sa première pensée fut néanmoins de complimenter intérieurement la beauté de la victime, d'admirer ses traits fins et raffinés, couverts de sangs et de morceaux de chair.

Quand il s'était réveillé, avec la moitié de son corps et des douleurs atroces, en voyant en haut de son crâne ce médecin penchée sur lui, sa première pensée fut néanmoins de complimenter intérieurement la beauté de sa sauveuse, de dévorer ses traits fins et raffinés, couverts d'un masque d'opération et d'une charlotte de coton.

Elle se demanda comment se faisait il qu'un homme si beau se trouve dans une famille qu'elle avait toujours imaginée tous laids et dégoûtants pour assassiner avec tant de sang froid.

Il se demanda comment se faisait il qu'une femme si belle se trouve dans un groupe de médecin, qu'il avait toujours imaginé tous coincés et insensibles pour opérer avec tant de sang froid.

Par la suite, Genji survécu, et Angela resta à ses côtés.

Elle commença à l'aimer sérieusement. Empêchée d'aller plus loin à cause de son travail, elle se taisait, l'observant de loin, elle admirait les restes de son corps musclé, de ses courbes à moitié robotisé qui ne la dérangeait absolument pas.

Il commença à l'aimer sérieusement. Empêché d'aller plus loin à cause de son nouveau corps, il se taisait, l'observant de loin, il dévorait ses courbes voluptueuses, son engagement dans son travail qui ne le dérangeait absolument pas.

Elle regrettait sa haine dévorante qui le rendait inaccessible, logeant sur son beau visage une expression de fureur constante, de mauvaises rides à côté de ses beaux yeux ébènes.

Il regrettait ses obligations qui la rendait insomniaque, logeant sur son beau visage un expression de fatigue constante, de mauvaises cernes sous ses beaux yeux azurs.

Tout cela, ils ne se le disaient pas, ils restaient silencieux.

Mais un jour.

Un beau jour.

— Où est le docteur Ziegler ? questionna Morisson.

Les trois hommes présents dans la pièce le regardèrent, étonnés.