Triumdess, ce nom trotte dans ma tête depuis ce matin, depuis que le petit déjeuner s'est terminé. Entre temps j'aurai pu penser à d'autres choses, notament lorsqu'on m'a emmener aux premiers cours. Mais non, ce nom n'a pas arrêter d'occuper mon esprit. C'est drôle, pourquoi m'intrigue t'il autant? Je ne sais pas et à vrai dire je ne vois pas non plus pourquoi... C'est vrai ce garçon dans le fond je ne le connais pas, je ne lui ai pas réellement parlé mais c'est comme si j'avais envie de rester collée à lui tout le temps, à encore le contempler et à essayer de déchiffrer ce à quoi il pense.
"Mademoiselle, suivez moi dans mon bureau. "
Je me retourne pour voir mon interlocuteur, le directeur. Bien sur, j'aurai du m'en douter.
Je le suis en silence tout en observant bien chaque couloir dans lequel je passe. Ils ont tous l'air aussi vieux et mal entretenu les uns que les autres. Est ce que le directeur est fier d'être le gérant de cet établissemnet? Moi à sa place j'aurai honte. Le bas de chaque mur a une sorte de fine mousse noire due à l'humidité. De plus les vitraux et les bougies sont d'un vieux. Je n'arrive pas a m'habituer.
"Très bien, Elisabeth, commençons!"
"Je vous l'ai déjà dis, mon nom est Uith. Arrêtez de m'appeler Elisabeth s'il vous plait."
Il me regarde comme si j'étais un animal de foire. Je me fais jugée du regard. Je sens que je l'agace.
"Si vous y tenez tant... Cependant sur papier vous resterez Elisabeth, sachez le. D'ailleur si vous pouviez me completer et me signer tout ceci."
*
Une heure, soixante minutes, trois milles six cent secondes à être restée dans ce bureau qui empestait le tabac, à écouter ce directeur me présenter chaque professeur, chaque salle, chaque semaine que je passerai ici. Comment dire, c'était long.
Maintenant c'est la délivrance, enfin je vais pouvoir sortir et respirer l'air frais.
Je cours à travers ces couloirs. J'ai l'impression de courir vers ma libertée courir loin de cette école, m'enfuir. Bien sur ce n'est qu'une illusion. Nous sommes tous enfermés et ça malheureusement on ne peut rien y faire.Je m'assoie sur l'herbe. Il ne fait ni chaud, ni froid, il fait bon. La température parfaite d'un mois d'octobre. Voir toutes ces feuilles commencer à jaunir me remonte le moral, pouvoir les toucher me le remonte encore plus. Je me sens bien. Seule.
"Qui es tu?" me demande une petite voie timide.
Je réouvre les yeux, lève la tête et vois une fille au cheveux roux devant moi. Elle me souris.
"Je suis Uith."
Cette fille me dérange. Juste au moment ou je me suis sentie a l'aise pour la premiere fois depuis mon arrivée une inconnue est venue tout gâcher.
"Je m'apelle Florine. Je suis ici depuis trois ans maintenant... C est toi la nouvelle n'est ce pas?"
J'hoche la tete.
Elle est la depuis trois ans. Il faut avoir du courage. Elle a survécue ici comment se fait elle qu'elle ne soit pas partie avant? Moi j'ai déjà un plan pour sortir. Ce n'est pas possible qu elle se sente a l'aise ici, dans une telle prison.
Florine me rejoint dans l'herbe et commence à me parler.
"Je me rappelle le jour ou je suis arrivée. Je ne connaissais personne et j'avais tres peur. Tout le monde était plus grand que moi. Et n'étant pas très sociable je suis restée seule un bon bout de temps. Alors maintenant je vais chez tout ceux qui arrivent pour ne pas qu ils restent seuls."
Bon j'admet que cette fille est très attentionnée et adorable sur les bors. Mais moi c'est exactement ça qui m'enerve. Pourquoi les gens sont ils parfait? Ils ne veulent pas laisser les gens s'ennuyer ou réfléchir dans leurs coin?
Je la laisse faire son monologue. Je regarde un peu à droite à gauche. Je me trouve en face d'un petit lac, adossée contre un viel arbre. Autour de moi d'autres arbres mais aussi des haies bien taillées. Un vrai jardin d'eden ici. Le coin parfaitement paisible où je me sentirai à l'aise si je n'avait pas un moulin à paroles à côté de mon oreille.
Je regarde le soleil qui se couche tout doucement le long de l'étang. C'est beau et magique. A chaque fois que j'en vois un je suis transportée ailleurs. Ou? Je ne sais pas mais pas ici.
Une ombre maintenant se rapproche et me gâche petit a petit ma vue. Cette personne est à contre jour. Je ne vois pas son visage mais je peut reconnaitre la silhouette d'un homme. J'espère que ce n'est pas un copain de florine qui comme elle pourrait venir me bourdonner les tympans. Lorsqu'il arrive à notre hauteur, il s'assied et nous rejoint au sol sans dire un mot. Triumdess. Ce jeune homme m'intrigue vraiment, je ne sais même pas me l'expliquer. Florine, elle, ne s'est même pas arrêtée de parler. Elle continue sans faire de pause à nous raconter sa vie et toutes ces péripéties. Tandis que je continue d'observer Triumdess qui lui fait de même avec moi. C est vrai que la j'ai eu droit à un très beau coucher de soleil malgré le fait qu il soit un peu bruyant.
J'espère que cette histoire vous plait :)
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Triumdess
Short StoryJ'ai été emmenée dans un internat en novembre, à cause d'un comportement légèrement trop incontrôlable. Cet internat ou plutôt cette prison sombre est très... Étrange, c'est le mot. Des professeurs qui n'apparaissent que lorsque quelqu'un fait une c...