𝐁𝐑𝐎𝐊𝐄𝐍 𝐂𝐎𝐌𝐏𝐀𝐒𝐒。ʸʲᶦ ⁺ ᵇᶜ

﹂08

ACTE I - BOYS DON'T CRY ✝
chan + jeongin

"-On est vraiment reconnaissant envers Chan, on avait peur que Jeongin ne s'intègre pas bien voyez vous, mais il s'est déjà fait des amis je trouve ça merveilleux !

Sun ah, la mère de Chan, écoutait d'une oreille les déblatération de sa voisine.
Celle-ci semblait vraiment mère poule, et cela faisait bien cinq minutes qu'elle parlais sur le palier de la porte.
La jeune quarantenaires jeta un coup d'œil a l'intérieur, les deux garçons étaient assis sur le tapis, le plus jeune l'air absorbé par ce que lui racontai son aîné.

-Au début j'étais un peu réticente voyez-vous, c'est surprenant que Jeongin sois invité aussi rapidement, mais vous êtes si charmante que nous ne pouvions que vous faire confiance, contait la femme au rouge a lèvres sur le palier d'une voix mielleuse.

Sun ah esquissa un sourire forcé a l'entente du compliment.
A vrai dire, elle aussi avait été surprise en voyant arriver le nouvel ami de son fils.
Il n'était pas du tout le genre des autres énergumènes que Chan ramenait a la maison.
Ce n'était pas pour la déplaire, elle allait peut être enfin pouvoir bosser tranquille.

-Bref, je ne vais pas m'eterniser plus longtemps, si vous avez un quelconque soucis je suis juste en face.

Sur ces paroles, la mère de Jeongin éclata d'un rire suraiguë et légèrement exagéré.
Sunha se retint de pousser un soupir de soulagement et termina de chasser sa visiteuse avec diverses formules de politesse.
Elle claqua la porte, et épia encore un peu sa voisine par la fenêtre.
Celle ci ne parti pas tout de suite, le sourire aimable sur sa figure fut remplacé par une mine inquiète, et ce n'est qu'après de longues secondes qu'elle tourna le dos a la maisonnée.
Sunha pu enfin respirer correctement.
La mère de Jeongin n'était pas méchante, mais beaucoup trop protectrice.
La quarantenaires regarda sa montre et eu un léger sursaut.

"-Bon soyez sage je vais a l'étage travailler, déclara soudainement la génitrice de Chan au deux adolescents, les pop corn sont déjà sur le feu et je ne veux rien entendre ! Appellez-moi quand le film est fini, j'irai raccompagner Jeongin chez lui"

Les deux garçons écoutèrent en silence, l'un attentif et l'autre plus exaspéré qu'autre chose.
Quand elle eu fini, elle passa une main dans ses cheveux fin, et après un dernier avertissement, s'éclipsa a l'étage.
Le bouclé bondit du canapé.

"-On va s'éclater ce soir!"

―――〃―――

Chan courrait partout dans la maison, allant du post de télévision flambant neuf à la cuisine ou les pop corn éclataient peu à peu dans leurs papier d'aluminium.
Jeongin, lui emmitouflé dans une couverture en treillis vert un peu usé restait calmement assis sur le vieux canapé en cuir de son aîné.
Dans ses mains, la cassette de The shining qu'il fixait avec appréhension, la gorge nouée et les doigts cramponnés au coffret si précieux emprunté quelques jours plus tôt au vidéo club.
Le plus petit qui commençait à s'ennuyer plissa les yeux, scrutant le visage crispé de l'homme sur le boîtier.
Alors qu'il fixait avec appréhension l'image, il frissona
Sous le plastique recouvrant la pochette, le regard de l'homme s'assombrissait il l'aurait jurer, son sourire semblait s'étirer
Une boule d'angoisse emprisonna sa gorge, la frayeur le parcouru faisant frissonner jusqu'au bout des doigts.
Plus il le fixait plus la folie qui régnait dans les yeux de l'homme envahissait la pièce.
Peu a peu, le salon semblait onduler, s'assombrir, un peu comme dans un mauvais rêve
Les étaient murs de plus en plus haut, le canapé et la table de plus en plus lugubre et la télévision grésillant affichant une image d'infernales points noirs et blancs.
La peur lui jouait sûrement des tours mais jeongin ressentais un sentiment malsain grandissant, un danger imminent.
Ses mains étaient moites, et son visage palissait a vu d'œil.
Le salon était rempli de l'aura noire et terrifiante qui émanait du personnage et le jeune garçon paralysé par la face antipathique de l'homme demeurait statique, le regard accrocher au boîtier de la cassette.
C'était hypnotique, plus fort que lui et terriblement angoissant.

"-J'espere que t'aime le caramel, s'exclama soudainement chan en s'asseyant lourdement au côté de jeongin"

Celui ci eu un violent sursaut et son cœur failli lâcher, tant il était surpris par la soudaine intervention de son aîné qui le regardait d'ailleurs avec incompréhension.

"Je t'ai fait peur? il s'exclaffa, puis repris, t'es vraiment froussard toi hein ? T'inquiètes pas bientôt tu deviendra aussi aguerris que moi"

Sur ces mots il bomba le torse, faisant tomber quelques grains maï caramélisé s'échappant du plat d'alluminium déchiré a la va vite.
Il posa ensuite les sucreries sur la table et jeongin lui tendit fébrilement la cassette dans le lecteur et vint se rassoir a sa place.
Son visage était blême, il avait du mal a cacher son malaise.
Pour être  tout  a fait  honnête, il ne sentais pas se film.
C'était trop flippant, ou alors il était trop trouillard mais le visage de l'homme sur la couverture le hantait encore.
Jeongin se recroquevilla dans sa couette en priant je ne sais quelle divinité pour partir d'ici le plus vite possible.
Malheureusement pour lui chan enfonça la cassete et un clic plus tard lança la lecture.

―――〃―――

Jeongin glapis de peur et se fit violence pour ne pas se cacher les yeux.
C'était un désastre.
Après une grand mère tuméfié et se gangrènant de partout, voilà que deux étranges fillettes apparaissait a l'écran.
Le personnage sur la couverture prenait une teinte de folie de plus en plus rêelle pendant l'intrigue et le plus petit détestait ça.
Son regard lui collait encore a la peau.
Il n'aimait pas ce grand hôtel, ce petit garçon, ces couloirs beaucoup trop long et ce suspens infernal qui lui déchirait l'estomac.

"Chan, chuchota il alors appeuré"

Son aîné tourna la tête, complètement absorbé dans le film et lui répondit un faible "quoi"
Le plus jeune trembla, des torrents de sang sombres se déversait maintenant dans le minuscule habitacle de la télévision.
Jeongin écarquilla les yeux, horrifié par ce spectacle sanguinolent.
Il voulu hurler de peur mais se rappella au dernier moment de Chan, dont il pris soudainement la main et l'écrasa contre la sienne de toutes ces forces.
Son aîné aurait pu se retirer a tout moment mais il n'en fit rien.
En fait, un sourire mesquin étirait ses lèvres.
Il attendait que son cadet craque.
Ce qui était a deux doigts d'arriver, a en juger par la frayeur que transcriptait son regard complètement obnubilé par l'hémoglobine à la télévision.
Quand la scène changea et passa a une insupportable course poursuite entre la femme un peu cruche et son mari enragé, Jeongin recula instinctivement contre Chan.

"Chan j'ai... murmura le noireau.

Son aîné jubilait déjà, attendant impatiemment les mots qui lui ferai gagner la bataille.
Mais il n'en fut rien.

-J'ai froid, termina le noireau qui ne croyais pas un traître mot de ce qu'il disait.

Mais il fallait bien sauver les apparences, il ne pouvait pas se permettre d'avouer sa peur au bouclé, il l'aurait pris pour une mauviette.
Le plus grand eu d'abord l'air surpris, ce n'était pas la réaction attendu.
Tant pis pour cette fois, il ouvrit ses bras et incita jeongin a s'y blottir, ce qu'il fit immédiatement.
C'était un peu étrange et un peu agréable.
Mais jeongin frissona quand son dos toucha la poitrine de chan.

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enfin du jeongchan krkrk