Lily Potter

Changer est aussi dur que de rester...

C'est en ouvrant les yeux ce matin là que j'eus le déclique... .
Mes mains tremblaient et mon cerveau semblait vouloir exploser de l'interieur comme une bombe à retardement que l'on aurait caché dans un jolie emballage...: un cadeau empoisonné!
Je voulu crier mais mes poumons ne semblaient pas arriver à rejeter l'air qui s'accumullait en une vitesse folle et surtout dangereuse en moi.
Un main invisible me pressait le cœur si fort que je suffoquais maladivement sans pouvoir encore réussir à bouger.
Je pris peur sans un bruit, car j'en étais incapable. Je tentais en vain de rassembler mes forces que je croyais perdues avec tant de désespoir que le ciel sûrement me permit de me lever.
Le poid du monde semblait reposer sur mes épaules tellement elles étaient lourdes, mes deux jambes me suppliaient sans un mot de me rasseoir, des haltères avaient du être fixés à mes poignets pour qu'ils me tirent autant vers le sol... .
Je subissais, je subissais cette situation si inexpicable que je crus même entendre une faible voix murmurer tout doucement à mon oreille de tout lacher, et surtout d'abandonner et de ne pas lutter.
Mais je tins bon, fixant de mes deux yeux l'aiguille de l'horloge rouge qui avançait, elle, avec facilité de nombre en nombre jusqu'au numéro le plus haut:le douze!
Une sonnerie aussi forte qu'insuportable retenti à m'en déchirer les oreilles: il était dix heures.
C'est à ce moment là que mon état de transe inexplicable m'ayant paru durer des jours prit fin sans prévenir. Me laissant emporter par mon propre poid, je tomba lourdement sur le sol l'esprit tout un coup étrangement léger, si léger... qu'une simple brise aurait pu suffir à le détacher de mon corps. C'étais bien cela que je ressentais, mon esprit disparaissait petit à petit, se faisant remplacer par quelque chose de plus gros et volumineux...quelque chose qui n'étais pas à moi!
Je pris peur mais pas pour très longtemps, sans plus attendre, je fermis mes yeux, choqué, et tomba m'évanouis en me laissant porter par ce sommeil artificiel sans comprendre ce qui m'est arrivé.