Lily Potter

La vérité éclate toujours...

Je marchais sûr de moi, main dans la main de ma grande sœur Pétunia.
Je doutais, je tremblais de peur de tout lui avouer...mes pouvoirs, ma différence... . Mais je savais que c'étais trop tard à présent, plus rien ne m'arrêtera dans mon but.
Je la fis s'asseoir sur notre balançoire d'enfance, en me disant qu'être dans un environnement familier l'aiderait peut être à accepter la dure vérité.
-Assie toi, lui dis-je.
Elle ne parlait pas, me fixant simplement de ses yeux noirs plein de questions qu'elle savait sans réponse.
-Que se passe-t-il,me dit-elle enfin. Pourquoi es-tu pâle comme ça?
À quoi dois-je ressembler pour qu'elle me dise cela, en touchant ma joue du bout des doigts je rencontrai un peau si froide qu'on aurait pu la confondre à un fin mur de glace.
Je n'avais pas froid. J'étais tout simplement terrifiée et paralysée d'engoisse.

-Mais bon, me dis-je. Il faut bien que ce moment arrive un jour et le plus tôt sera le mieux.
Voilà maintenant 5 ans, jour pour jour, que je connaissais l'existence de mon pouvoir que je surnommais "ma diférence".
Je le cachais au yeux de tout le monde, et quand l'occasion se présentait: je filais plus discrète que personne vers mon petit endroit fétiche, le seul lieu où je me sentais vraiment vivre. A partir de cet instant, j'apprennais durant de longues heures à apprivoiser ma différence. Et tout ces efforts ont enfin été récompensé: je me sentais vivre à chaque instant de ma vie, dans la rue, je remarquais enfin la beauté du monde et souriait à chaque passant... . Je me sentais différente de ce que j'étais avant.
Je me retourna vers mon aîné, ma tendre sœur me regardais toujours de ses yeux en attendant que je parle.
-Pétunia, lui dis-je. Il faut que tu me promette que quoiqu'il arrive tu ne me jugera pas...s'il te plaît promet le moi!
Elle esquisa d'une sourire, pensant sûremenent à une plaisanterie et d'une voix enjoué répéta mes paroles sous forme d'une promesse.
Je ne savais que faire en je voyais bien qu'elle ne croyait pas en l'importance de ce moment, et ceci me déconcentra un bref instant sur mon objectif premier.
Depuis ce fameux jour, j'avais toujours pensé à cet instant où elle saura tout, la façon de le lui dire, ses réaction, mais je me suis rendu compte que je n'avais jamais songé au moyen que j'allais employer pour lui prouver ma différence.... .
Sans réfléchir et sans prononcer un mot, je me placa face à elle et lui tendi la main, la paume vers le ciel.
Je fermis les yeux...et attendi le bon moment.
Elle semblait perdre patience quand soudain ma différence apparue enfin.
Ma main tourné vers le ciel se crispa, non de douleur mais de refu, et puis d'une vitesse presque irréelle, une fleur aux pétales blancs et purs semblait pousser vers le haut, ses racines étaient encrées dans ma paume à la peau devenue brune.
Les yeux, avant éteint, de ma chère sœur s'agrandirent de stupeur comme deux ballons que l'on gonfleraient à tout vitesse. Sa bouche resta entrouverte devant ce phénomème.... devant ma différence.
Sa réaction tardait et j'eus alors de plus en plus peur...!
Son regard ne se décrochait pas de cette fleur blanche sur ma main grande ouverte, je la refermis alors violement, détruisant ce que j'avais crée.
Elle me regarda alors droit dans les yeux, et sans prévenir: sa gifle partie!

Elle me baffa si fort que la marque rouge de sa main restera sûrement pendant plusieurs jours.
J'étais en état de choque, ne savant que dire je me contentai de hurler ma douleur brûlante sur mon visage.
Je me tourna vers elle, la main sur ma blessure en l'affrontant du regard.
-Sale monstre !!!!, me cria-t-elle au visage.
Ses yeux semblait jeter des éclairs, accompagné d'une détermination dangeureuse et furieuse.
Elle me poussa d'un geste brusque et je tombai violement par terre.
J'étais tombé sur mon bras qui me faisait énormement souffrir, une douleur intense parcourait l'ensemble de mon membre engourdi que je portais à présent comme un fardeau.
Elle semblait encore vouloir m'humilier, mais c'est à ce moment la qu'une ombre passa devant le soleil qui me faisait face, me coupant la vue.
Un peu sonnée, je ne compris tout de suite se qui se passait...c'étais comme si une fatigue immense avait pris possession de mon corps.
-Hé lache moi toi!, ordona alors Pétunia.
L'inconnu avait dû l'éloigner de moi en la prenant par le bras.
Je les entendis alors murmurer et puis le silence s'imposa.
Pénunia lacha alors un faible cri et s'en alla sans demander son reste.
La silouette de cet individu se tourna alors vers moi.
-C'est la fin, pensai-je. Il va me faire du mal c'est pour cela qu'il est venu.
Je ne le voyais pas, la lumière du soleil qui me faisait face m'aveuglait.
Je fermis les yeux, m'attendant à sûrement recevoir un coup mais à ma grande surprise je sentis une main agriper la mienne afin de m'aider a me relever.
Le garçon qui me faisait face avait le visage encadré de cheveux noirs mi-long qui contrastaient avec ses grands yeux noirs eus aussi.
Il ne souriait pas, mais son regard traduisait tout ce qu'il aurait pu me dire à cet instant là.
Et à mon tour je ne prononça qu'un seul mot:

"Merci"