Chapitre 15: Forêt.

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Le reste de ma journée, je l'ai passé dans un état second. Après cette annonce, les jumeaux m'ont expliqué que ma mère avait fait partie de la confrérie et qu'elle l'avait certainement rencontré là-bas. Mr.Hamann a confirmé l'hypothèse en disant que seul les descendants des grands maîtres de la confrérie pouvait  lire l'ancienne langue dans laquelle j'avais récite la prophétie la dernière fois.
Artémis nous a ensuite installés  dans des chambres en nous disant qu'ils allaient s'occuper de réparer la salle que j'avais détruite et que le repas était à 19h.
Arrivée sur mon lit, je me suis tout de suite endormie, ce qui m'a permis de ne pas penser à la révélation horrible qu'on venait de me faire.
En me réveillant, Lester vint dans ma chambre avec un plateau et me dis que le repas était passé, je dormais à ce moment, et il voulait savoir comment j'allais.
Moi:- Comment est-ce que je peux avoir des gènes en commun avec cette ordure....
Lester:- Tu ne lui ressembles en aucun point, je te l'assure.
Moi:- Est-ce qu'il le sait, tu penses?
Lester:- Je crois que oui. Il a toujours dû le savoir. Mais il ne doit rien en avoir à faire. C'est un mauvais père, je connais ça.

Il me prit ensuite dans ses bras et on resta un petit moment comme ça. Pour être honnête, je me suis rendormie.
Le lendemain matin, je remarquai que Lester avait aussi dû s'endormir puisqu'il me tenait toujours dans ses bras.
La nuit m'avait fait réfléchir, je n'allais pas m'apitoyer sur mon sort. Je n'avais jamais eu de père et c'est pas en apprenant qui était mon géniteur que ça allait changer.
Je me levai donc en réveillant la marmotte à côté de moi et sortit de la chambre. Je partis me doucher et j'essayai de rejoindre la cuisine pour prendre mon petit dej dans ce dédale de couloirs.
J'entendis alors au loin, le bruit d'une machine à café et me dirigeait vers celle-ci. Je retrouvais Beyza et Eva, en train de manger.
Je m'assis en face et pris un petit pain sur la table.
Eva:- Ça va mieux?
Moi:- Pourquoi ça n'irait pas?
Beyza:- Ben hier tu sais...
Moi:- Ce n'est pas mon père et ça ne le sera jamais. C'est mon ennemi.

Elles comprirent que le sujet était clos. On parla encore de tout et de rien quand les garçons nous rejoignirent. Après avoir fini de manger. On se dirigeait tous dans nos chambres pour se préparer. Artémis nous avait dit de ne pas mettre de choses spécifiques, il fallait juste qu'on soit à l'aise.

On partit, il était 10h. La maison avait en fait des passages qui nous permettaient de voyager comme les ruelles. Apollon ouvrit une porte devant nous et on se retrouva dans une petite forêt.
Quand il referma la porte, celle-ci disparut. Il nous dit d'avancer et on s'éxécuta.

Artémis nous dit que les alliés s'étaient mis dans une petite maison en dehors de la ville, en plein milieu de la forêt parce que c'était plus simple de trouver les plantes pour la guérisseuse ici qu'en plein Londres.
Apparement, on était pas loin mais on marcha quand même pendant un bon moment. Nous n'étions pas à la même saison que chez nous car, à notre époque, le froid mordant de l'hiver commençait à s'installer alors qu'ici, nous devions être en été, il y avait un beau soleil, la chaleur était présente et  les feuillages étaient encore verts.
Après de longues minutes de marche, nous arrivâmes enfin sur un chemin de terre.
Ah oui, j'ai oublié de préciser que Mr.Hamann était resté à la maison pour la surveiller.
Nous étions donc 6 en train de marcher en groupe vers une petite maison en plein milieu d'une forêt.
Je parlais avec les filles tandis que Apollon et Lester était derrière.
Artémis n'était pas aussi réservée que ce que je croyais au début et elle nous racontait des anecdotes sur son frère et sur sa très longue vie.
On a eu quelques fous rire et ça me faisait un bien fou d'un peu décompresser.
Notre petit voyage dura bien une petite demi-heure quand au loin, on réussit à distinguer un petit étang dans une clairière.
Les rayons du soleil perçait à travers les branches et je vis un cerf en train de boire. Enfin, je crois que c'était un cerf parce qu'à une si grande distance je pourrais confondre un loup avec un  renard... Mais bon, là les bois aidaient quand même pas mal.
Bref! On continua d'avancer et heureusement que nous n'étions plus très loin car j'avais l'impression que mes jambes marchaient toutes seules, que je n'arriverais plus à m'arrêter. C'était devenu automatique.

À environ deux cents mètres de la destination, on arrivait à apercevoir la forme de la maison tant attendue.
Elle était assez petite, mais elle paraissait très chaleureuse. Un atelier était collé à elle et des outils gisaient un peu partout.
Des silouhettes, que je distinguai après en tant que soldats, apparurent devant et derrière nous pour nous encercler.
Un homme avec un parchemin entre les mains s'avança en pointant un doigt vers nous.
Le soldat:- Halte là! Personne ne bouge! Vous devez restez ici! Ordres de la reine!

Le Destin De La Rose Blanche🥀. (Tome 2 Des Ruelles Du Temps)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant