Chapitre 37

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Partie dédiée à mes premiers lecteurs et lectrices :  syaminatou, @ndawa Mamadoumouhamed...J'ai pas oublié vos comments d'encouragement. Je vous aime ainsi que tout mes lecteurs et lectrices je vous aimadores💝.



- Hey femme lève toi. Ne crois pas que  tu ne vas plus faire les tâches domestiques juste parce-que tu es comme cela. "Aythia djogeul laa wakh agne bi ioe lay xaar".( Lève toi et vite c'est toi qui va préparer le repas).

- Ay Maman...

- hé ne m'appelle pas maman deh que Dieu me préserve de mettre au monde une créature comme toi. Tchiiip. Même ta propre mère à honte que tu sois sa fille.

- Mais je ne peux rien faire, regarde moi,ais un peu de pitié à mon égard.

- "Waa kii douma ko rey"(est-ce que je ne vais pas la tuer) tu as deux mains non? Et puis toi as tu déjà eu pitié de quelqu'un? lève toi et que je ne le répète pas.

Elle avait déjà tourné les talons mais elle revient et me lance.

- Au fait ton mari épouse une seconde femme aujourd'hui vue que tu ne lui sert plus à rien. D'ailleurs tu ne lui a jamais servi tu étais un pot vide lorsqu'il t'a pris "Niakh djom ba dé"(sans vergogne).

Après m'avoir craché ces mots elle sort accompagné d'un fou rire. Quel genre de belle mère Dieu m'a t-il gratifié. Elle est mauvaise cette femme. Même assis sur une fauteuil roulante elle veut que je m'occupe de sa cuisine et de cette maison. Elle est vraiment sans cœur.

Le pire c'est que je n'ose pas remettre les pieds chez moi. Qu'importe ce que je subit ici je sais que ce n'est que la moitié de ce que je pourrais vivre si jamais je retournais à la maison.

Je leur déteste tous surtout cette Aïcha tout ça c'est de sa faute. Et Djamil aussi,cette balance. Moi qui croyais qu'il était venu pour moi.

Quand j'ai compris qu'il racontais la vérité à mon père je voulais juste disparaître. Quand il eut terminé son récit et que mon frère me gifla,j'ai entendu Baba dire qu'il allait me tuer.

Je ne pouvais pas rester sur place sachant qu'il allierait la parole à l'action. Je sortis de la maison en courant oubliant même que la villa se trouve sur une route nationale.

J'ai voulu traversé sans regarder si la voie était libre ou pas. Je n'ai fait que deux pas et un grand camion frigorifique est venu s'écraser sur moi. C'était vraiment fatal,je me demande même pourquoi je ne suis pas morte suite à cet accident.

J'étais interné à l'hôpital régional. Le camion m'avait cassé tous les côtes et mes jambes ne fonctionnaient plus. Les médecins ont dit qu'il fallait m'amputer les deux jambes pour éviter une paralysie de tout mes membres.

Je ne sais pas lequel des deux aurait été pire. Il fallait que je choisisse et j'ai fais le choix de l'amputation. La paralysie aurait été pire avec cette vieille mégère. Elle ne m'aurait même pas calculé.

D'ailleurs je ne m'imaginais pas que mon sort puisse la laisser aussi indifférente. Je ne suis sortie de l'hôpital qu'hier et voilà qu'elle veut m'initier de nouveau aux travaux de cette maison.

Durant tout mon séjour à l'hôpital aucun des membres de ma famille n'est venu me rendre visite même ma mère n'est venue qu'une seule fois. Je crois qu'ils auraient préféré que je meurs. Mon mari,lui n'était là que par contraintes. D'ailleurs Il n'était pas toujours à mon chevet.

Maintenant sa sorcière de mère m'annonce son nouveau mariage avec tant d'euphorie. Quelle vie misérable !





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De la sainte à la dévergondéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant