La Légende d'Akhemaris

~ Chapitre 2 ~

Lorsque Khenadaan fit descendre le jeune combattant de ses bras, les femmes du village se ruèrent aux deux héros. Les maisons étaient certes à moitié en ruine, mais elles étaient sauves. Cela dit il n'y avait plus d'hommes... Tous ont péris au combat, et les enfants pleuraient leur mort, la commune était sauvée mais nul ne savait pour combien de temps et si cette communauté peuplée que de femmes et d'enfants allaient pouvoir survivre. Une jeune femme pas plus vieille qu'Ymir s'approcha de ce dernier, cette belle s'appelait Malaka. Elle décrocha de sa nuque le collier quel avait autour du cou et prononça ces paroles : « Ceci est le collier que m'a offert mon père... », elle s'arrêta de parler et montra du doigt l'un des hommes déchus au combat : « Aujourd'hui mon père est partit pour l'honneur d'avoir sauvé sa famille » La pauvre fondait en larme devant le restant des habitants : « Prends avec toi ce collier et éradique ce qu'a pu tuer mon père ».

Le silence était accablant et personne n'osait faire le moindre bruit, Ymir, tellement mal après ce combat si acharné se laissa tomber par terre... Les femmes du village portèrent le vaillant jeune homme et le soigna pendant plusieurs jours...

Une fois les cadavres des Égyptiens morts pour leur patriarche, Ymir pouvait de nouveau bouger et profiter du soleil... Tout le monde voulait lui parler et le remercier mais celui-ci partait tout d'abord voir une autre personne, c'est pour cela qu'il se rendit au bar et arrive dans son intérieur il s'écria : « Eh papy ! », il dit ses deux mots tout en dévisageant Khenadaan.

Le bar était bloqué dans un long silence... Personne n'osait lâcher un petit jusqu'à ce qu'Ymir s'avance vers l'aîné et lui reprends : « Pourquoi t'es venu, j'allais le vaincre ! », toujours personne ne venait s'interposait entre les deux héros sauveurs du village... Khenadaan finit son verre et demanda à Ymir : « Toi aussi tu l'as entendu ? » Dans la salle, personne comprenait la réponse du vieil homme et encore moins le caractère aussi agressif de l'homme le plus jeune « Je vais découvrir d'où viennent ses squelettes ». Ymir partait déjà vers la porte de sortie lorsque le l'homme qu'il avait violemment interpelé repris sa phrase « C'était Akhemaris... »

Ymir s'arrêta d'un coup et la barista sortit du comptoir... : « Ses démons, s'est à cause d'Akhemaris ? C'est ça Khenadaan ? » dit-elle choquée. Khenadaan se leva et adressa au garçon : « Cette voix féminine que tu as entendue, il s'agit d'Akhemaris... Les squelettes que nous avons combattus venait d'elle aussi. Elle a découvert où nous vivons et tu comptes vraiment terrassé cette légende vivante qui a décimé plusieurs dizaines de personne rien que lors de sa découverte ? ». Ymir... Toujours immobile, se retourna vers Khenadaan et lui reprit : « Les hommes du village sont tous mort pour sauver leur femme et leurs enfants, Je retrouverai cette maudite momie et je vais lui faire payer ! ». Le vieil homme assis sur sa chaise rustique sourit et rétorqua : « Dans ce cas je t'accompagne ».

La femme de comptoir s'efforça de demander au vieil homme de ne pas partir dans ce long combat, mais celui-ci était têtu et suivis Ymir dans sa quête... L'armée était venue récupéré et mettre en lieu sûr le restant des femmes et des enfants. Seul les deux hommes restèrent au village pour réunir tous ce qu'il pouvait... Les au revoir avec les villageois étaient compliqués notamment pour Malaka, elle qui avait confié à Ymir le collier de son père. Mais ils étaient sur de leur coup et afin de continuer leur aventure ils quittèrent le petit village d'Amrit pour prendre la route vers la ville la plus proche : Bilbéis

Arriver en ville avec peu d'argent et à peine de quoi manger les deux hommes était exténué mais cette fois-ci ils étaient certains que le chemin retour se ferait dans longtemps, Khenadaan avança vivement et Ymir qui tenait plus de vivres trainait un peu derrière l'homme : « Là-bas il y a un bar, de quoi nous reposer » dit le vieillard, Ymir n'essaya pas de répondre et continua le chemin vers le bar. Bilbéis était une cité beaucoup plus grande qu'Amrit et légèrement plus au sud, si l'on suit le chemin qui arpente vers le sud on arriverait au Caire en environ plus d'une demi-journée de marche... Ce qui était tout simplement inenvisageable pour les deux compères.

Enfin arrivé au bar de la ville, Ymir déposa son vulgaire sac et il alla voir le serveur pour lui demander de quoi se restaurer et où il trouverait du travail. Khenadaan lui, n'était pas aussi pressé, il prit du bon temps voyant le jeune homme essayer de demander de l'aide, Ymir était convié jusqu'au patron du bar à l'étage... Celui-ci recherché un serveur en effet, l'occasion pour Ymir était toute préparée, il signa un contrat et une fois cela fait il courut directement enfilé de quoi servir les clients avant de se rendre compte que celui que l'on ne peut caractériser d'ami était lui déjà repartit.

Khenadaan était sortit dans la rue et un homme l'accosta, cagoulé avec un bandana appartenant généralement à l'armée : « Tu fais quoi vieillard ? », Khenadaan qui n'était pas d'humeur violente lui répliqua qu'il avait fait la route depuis Amrit car il avait aidé son village lors d'une attaque de terroriste... L'homme en face était amusé et il ne semblait pas être un terroriste mais à son attitude il cachait quelque chose suspect : « Tu recherches du travail je suppose ? » répondit le jeune homme... « Au fait ! Moi c'est Murib »... Khenadaan leva la tête vers l'homme... « Mon cher Murib de quel travail parles-tu ? », L'homme qui paraissait louche emmena Khenadaan dans un endroit moins visible.

« Mon vieux, je t'explique, je suis un tueur à gages et je traque ses enfoirés de terroristes, d'après ce que tu m'as raconté tu es plutôt en forme pour un homme de ton âge je me trompe ? », Le jeune homme gagnait des points dans l'estime de Khenadaan, ils sont sur d'être contre les mêmes personnes. Il lui dit que l'âge ne faisait pas la force et il en rigola, puis il commença à repartir du coin sombre : « 4000 Livres... La requête »... Ce chiffre mit l'eau à la bouche du vieil homme qui s'arrêta : « Quelle est cette requête ? » demanda-t-il, « Un violeur pas loin de Nishwah... »... Khenadaan se retourna vers Murib est lui adressa ces quelques mots : « Prépare les 4000 ».