Elle est sage femme, elle aura fait naître sa fille, celle d'Antoine sans se douter qu'elle allait anticiper la rupture du concerné et sa compagne.
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Aaliyah Rodriguez 25 décembre 2016 Macon
Je suis dans les escaliers lorsque j'entends une discussion de la mère d'Antoine et lui même dans la cuisine.
Isabelle : tu sais mon fils, que je t'aime. Tu le sais et tu m'as toujours dit que tu trouverais la femme de ma vie lorsque je l'aurais validé. Je ne valide pas celle ci, je veux te rendre heureux et ce n'est probablement pas elle qui le fera.
Je remonte et mets mes affaires dans mon sac à dos. C'est trop pour moi.
Antoine arrive et je fais genre de ranger.
Antoine : oh t'es réveillé.
Il se baisse à la hauteur et embrasse mon épaule dénudée.
Moi : oui, ça va ?
Antoine : très bien, tu as bien dormi ? J'hoche la tête, ma mère veut m'emmener chez de la famille avant ce midi, tu veux venir ?
Je secoue la tête.
Moi : non...je vais attendre ici, je suis assez fatiguée.
Il m'embrasse le bout des lèvres et me sourit avant de sortir.
Je voie quelques minutes plus tard Théo, Antoine, Maud et leur maman monter en voiture et partir.
J'écris un petit mot sur le lit d'Antoine comme quoi je l'aime et prend mon sac avant de descendre.
Alain : Salut. Ça va ?
Moi : hum...oui...merci pour hier soir Alain.
Il me sourit.
Moi : dites à Antoine que je suis désolée de partir comme ça s'il vous plais.
Alain : tutoies moi puis il n'y a aucun problème.
Je lui sourit et monte dans le taxi qu'on m'a assigné.
Je prend ensuite l'avion. Rare avion de ce jour.
Aaliyah Rodriguez 25 décembre 2016 Paris
J'arrive sur Paris. Il n'y avait aucun vol direct en direction de Madrid alors j'ai préféré venir ici.
C'est la qu'habite mon grand frère à qui je ne parle pas beaucoup.
Je frappe à sa porte et sa femme vient m'ouvrir un peu surprise.
Claire : Ali ? Ça fait longtemps !
Elle me prend dans ses bras et me fait entrer alors que leurs jumeaux, Eliott et Jules viennent me faire un câlin.
Claire regarde mon ventre.
Claire : je croyais que tu étais enceinte ?
Moi : j'ai accouché le vingt.
Claire : oh mes félicitations !
Je n'ai prévenu personne, à quoi ça servirait si je n'ai pas le bébé ?
De plus mes parents n'étaient même pas au courant de ma grossesse.
Claire : tu ne l'as pas emmené avec toi ?
Je lui explique alors tout.
Les espagnols ont grâce aux magasines put voir la tête de la « nouvelle petite amie de Antoine Griezmann » cependant aucune photo exclusive n'est arrivée en France et j'en suis très étonné mais aussi contente.
Moi : Luc n'est pas là ?
Claire : il est à la douche. Assis toi, tu veux un thé ?
J'hoche la tête et elle me sert.
Claire : ou as tu passé Noël ?
Moi : chez mon copain. Et vous ?
Claire : Chez ma famille, celui avec qui tu as trompé Alex donc ?
J'hoche la tête.
Claire : tu aurais du l'emmener.
Moi : ce n'est pas si simple...je ne lui ai pas dit que je partais...sa mère veut me séparer de lui, je souffle.
Claire : ton frère m'a sorti une idée complètement idiote l'autre jour, il a dit que la nouvelle copine d'Antoine Griezmann te ressemblait fortement !
Oh merde.
Moi : ah, sacré Luc...il a complètement raison.
Elle s'arrête de rire et me fixe. Luc arrive ce moment dieu merci.
Luc : ma princesse !
Moi : Luc !
Il me sert contre lui et regarde mon ventre un peu perdu.
Luc : je...
Moi : j'ai accouché il y a cinq jours
Luc : quoi ! Et pourquoi ne sommes nous pas au courant ?
Je lui explique à nouveau.
Luc : je vais le défoncer-
Moi : arrêtes.
Claire : et sinon ce que tu me disais avant son arrivée.
J'espérai qu'elle oublierai.
Luc : de quoi ?
Claire : tu sais tu m'as dit que ta sœur ressemblait à la nouvelle copine de Griezmann.
Luc : ah oui !
Moi : je suis la nouvelle copine de Griezmann.
Il explose de rire.
Luc : c'est trop gros Ali. Tu dis ça parce que notre sœur sort avec Samuel Umtiti ?
Moi : Luc c'est pas drôle...je sors avec lui, j'ai passé noël avec lui et-
Mon téléphone sonne.
Je m'excuse et répond.
Moi : oui ?
Antoine : je peux avoir des explications ? Il gueule, pourquoi tu pars comme ça ! T'aimerais que je te fasse la même chose !
Moi : Antoine calme toi ! Je suis désolé je voulais que tu profites de ta famille dans la tension entre ta mère et moi.
Antoine : mais pourquoi tu ne m'en a pas parlé au lieu de fuir bordel ! Je voulais profiter de ma famille avec toi, ou tu es...je vais venir te chercher.
Moi : je suis à Paris chez mon frère tu ne viendras chercher personne. Restes à Macon et profite de Théo, Maud et tes parents.
Je l'entend soupirer.
Antoine : je t'aime.
Moi : moi aussi.
Je raccroche et mon père et sa femme font les gros yeux.
Luc : j'ai pas les mots.
Moi : à ça y est tu me croie ?
Luc : mes sœurs sortent avec les finalistes de l'euro. Wah.
