Épilogue

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" Alors? Vous en pensez quoi docteure? Demanda l'inspectrice Ferra.

— Arrêtez, vous pouvez m'appeler Stéphanie rétorqua la psychiatre, le journal intime fait référence à des faits banales jusqu'au moment où elle commence à travailler au phare. La suite n'est que retranscription de cauchemar, elle ne faisait plus la différence entre rêve et réalité, annonça t-elle, je ne peux vraiment pas donner de diagnostic maintenant, ce que je peux me risquer à dire, c'est que la solitude prolongée peut avoir de terrible conséquences, mais j'ai trop peu d'information pour affirmer quoi que ce soit et ce résumé édulcore probablement des choses. Je vous en direz plus le vrai journal en main.

— Pour l'instant on essaie encore de comprendre pourquoi les dernières pages du journal en question sont trempées, répondit Bernadette Ferra, on te ferra parvenir ça quand notre enquête, à nous, sera terminé. Encore un cas étrange. D'abord les jumeaux, ensuite Bill et maintenant ça. Ajouta t-elle.

— Et qui c'est qu'on appelle? Stéphanie Springfield, dit elle avec une joie mêlé à de la peine, cela dit, il n'y a pas vraiment de similitudes entre les cas, leurs finalités sont différentes. On parle d'euthanasie dû à l'absence de traitement pour le cas de Bill, et là c'est un suicide. Renchérit elle avec gravité."

Bernadette s'alluma une cigarette en se dirigeant vers la terrasse du bureau de Stéphanie.

" T'as vu ce monsieur Takeda? Il parlait de ce cas comme si c'était sa fille, dit Bernadette en soufflant sa fumée au vent, au moins elle ne sera plus jamais seule. Elle a retrouvée ses proches."

Les deux femmes se sont mues dans le silence le plus totale, brisé seulement par le léger bruit des vagues au loin.

FIN

MaelströmOù les histoires vivent. Découvrez maintenant