Chapitre 1

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Les mains sur le guidon, elle accélère, le vent fouetté ses mains. La liberté, c'est ce à quoi elle aspire, et pourtant elle reste prisonnière de son esprit. Pensant que le temps finirait par pensée ses blessures, Ohana avait entrepris un long voyage à travers le monde, de sa ville natal en France, il y a deux ans qu'elle avait quitté le cocon familial. Un matin, elle avait décidé après une nuit encore bien trop agitée par les cauchemars, de monter sur sa moto, avec seulement sur elle, un petit sac de voyage et quelques économies gagner en travaillant au restaurant du coin. Elle partit sans dire au revoir à sa famille et ses amis, laissant seulement une simple lettre à ses parents, expliquant son départ.

Deux ans ! C'était le temps qu'il lui avait fallu pour comprendre, que les kilomètres ne sauverait jamais son âme. Elle avait commencé par l'Europe, vivant de petit boulot, dormant dans des hôtels miteux. Tentant par le bénévolat qu'elle avait commencer peu de temps après son arrivé, à soigné ses blessures. Elle y était restée quatre mois, mais finit par partir vers le pays du soleil levant. Elle avait airé dans les rues d'un petit village prés de Tsinan, ne trouvant ni travail, ni endroit pour dormir. Elle avait bien compris que les personnes qui habité ici était pauvre et réussissais à peine à vivre de leurs modestes revenus. Elle fut alors recueillie par des bouddhistes après de longues semaines. Ils l'ont emmené dans leurs temples, lui donnant de quoi manger et se laver.
Ils lui apprirent l'art de la méditation, comment faire la paix avec son « elle intérieur ». Tous les jours, elle méditée trois heures, aider les bouddhistes au pré des gens du village. Travailler aux champs, elle fit la connaissance de Mei et Liang son mari, qui vivait de leur récolte. Un lien fort s'était tissais entre eux, et une fois par semaine il invité à manger dans leur petite maison. Lui raconté comment il s'était rencontré, la construction de leur maison qui leur avait pris du temps, à cause de leurs minces revenus. Ohana avait beau avoir grandi dans une famille aisée, elle connaissait la valeur des choses, et surtout savait que l'argent ne faisait pas le bonheur. Et en voyant ses amis elles le comprenait encore plus.

Six mois après son arrivé, le moine Kang, celui qui l'avait trouver dans la rue, était venu la voir et lui avait expliquer que son chemin au pré d'eux était finis, qu'elle avait fait un premier pas vers la rédemption. Elle avait toujours pensé que les moines savaient ce qu'elle avait fais, qu'ils étaient dotés d'un sens en plus, celui de voir l'âme des gens venant à eux. Elle n'avait pas rechigné et après avoir fait ses bagages alla dire au revoir à Mei et Liang.

Avec le reste de ses économies elle partit en Afrique, en mission humanitaire au Soweto, au pré de Maria et Greg d'autres bénévoles. Ils sympathisaient rapidement, malgré tout Ohana laisser une certaine distance, ce n'était pas contre eux, elle était devenus comme ça au fil des années, triste et solitaire, elle ne se rappelait plus la dernière fois qu'elle avait souris. Ni la dernière fois qu'elle avait eu une discussion comportant plus que des monosyllabe.
Elle était restée quatorze mois, Participant à la construction de nombreuse maisons, aidant même à des accouchements, elle marcha des heures pour avoir de l'eau potable. La chaleur aurait pu avoir raison d'elle, mais c'était une tenace. Tout se passait bien, et pourtant ses cauchemars était toujours présent.
Un matin pendant qu'elle préparer le déjeuner avec les femmes du village, une d'elle lui tendis un couteau pour émincer la viande, elle rester là, les yeux dans le vague, sans réellement comprendre ce qui lui arrivait, c'était la première fois qu'elle avait un flash-back.
Du sang... Beaucoup de sang. Il était la, étendue devant elle, sa main recouvrant la plaie. Elle tournais laa tête, et vis le couteau rouge entourer de ses doigts ensanglantés.

- Ohana, ça ne va pas ?

Caitlin une femme du village la sortie de ses pensées, elle clignait des yeux plusieurs fois avant de reprendre ses esprits correctement. Elle parvint à attraper le couteau pour enfin couper ses poivrons.

- Je n'avais jamais vu des yeux ne reflétant rien d'autre que le vide.

Elles étaient comme ça les femmes ici, disaient ce qu'elle pensait sans réfléchir, Ohana aurait pu être vexé, mais ce n'était pas son genre, elle ne ressentais vraiment que très peu d'émotions. Il n'y a qu'au contact des enfants qu'elle se sentait un peu moins seule, ils sont si innocents, pourtant dans un pays comme celui-ci, ou la pauvreté est omni présente, il restait là à courir et a jouer, se contentant du peu qu'ils avaient, sans rechigner. Parfois, elle venait à pensée, qu'elle pourrait rester ici toute ça vie. Aider les autres, et ne recevoir qu'amour en retour, lui suffirait peut être à oublier qu'elle personne horrible elle était.


Greg rentra en trombe dans la petite hutte, est tendis un gros téléphone à Ohana. Ne comprenant pas bien ce qu'il disait, elle prit le téléphone et le porta à son oreille.

- Allô ?
- Ohana c'est toi ? Dit un homme.

Cette voix ! Elle la connaissait si bien, elle avait bercer toute son enfance à la douce mélodie de chansons jazz. Son père.

- Papa ?
- Cela fait tellement de bien d'entendre ta voix ma chérie !

On pouvait ressentir les émotions au timbre de sa voix, ses yeux s'embrumer instantanément. Deux ans qu'elle ne l'avais pas entendu, et qu'elle avais oublié combien il m'avait manqué.


- Il faut que tu rentres Ohana.
-NON ! Dit-elle sur un ton dure.
- J'ai une mauvaise nouvelle, Grand mère Ni est décéder il y a trois jours, l'enterrement et après demain tu dois être là. Elle aurait voulu que tu sois là !

Son cœur s'arrêta de tambouriner. Sa grand-mère était une personne merveilleuse, d'ailleurs, c'est la seule personne avait qui elle était restée en contact après son départ, uniquement par lettre. Elle lui avait promis de ne jamais dire ou se situer la jeune fille. Comment a-t-il pu le savoir alors ?

- Elle m'a dit comment te joindre avant de s'éteindre ! Me dit-il répondant à ma question muette.
- Je serais là.

Elle raccrochait ne cherchant pas à attendre une réponse de sa part. Ohana lui devait bien ça. Elle avait toujours était là, sans jamais l'a jugé. Même quand celle-ci s'était fait son premier tatouage, elle n'avait rien dit et pourtant tout le monde savait ce qu'elle en pensée. C'est ce qu'elle aimait chez elle. Quand elle avait quitté la maison, deux ans en arrière, ses bras n'était pas encore totalement recouverts, il n'y avait que la grande pièce ornant son dos, comprenant une grande faucheuse prète à porter le coup fatal à un ange enchaîné à ses pieds, ainsi que la manchette de rose sur son bras droit. Depuis ses bras, était recouvert entièrement, et sa jambe gauche comportée un dragon qui s'enrouler autour de celle-ci, elle se l'était fait durant son séjour en chine, par un tatoueur local, vraiment très douer. La sensation de l'aiguille sur sa peau était l'une des meilleures sensations qu'elle ai pu avoir.


La nuit était tombée sur le village, tous étaient réunis autour du feu, fêtant son départ, annoncer un peu plus tôt dans la soirée. Elle prendrait le vol de neuf heures, et arriverai tout juste pour l'enterrement, ayant vingt-quatre heure de vol.

RédemptionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant