Chapitre 2.1

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Quand Ohana passa le grand portail de chez Maxime, il était à peine huit heures, et espérer qu'il soit déjà parti embaucher. Devant elle ce trouvé une grande maison, tout en pierre apparente avec un grand jardin autour. Contournant la maison, une petite forêt bordée la clôture, celle-ci était dans un coin reculé de la ville, perdu prés des montagnes. C'était assez impressionnant de voir qu'à moins de quarante-cinq minutes de la ville, il pouvait y avoir des paysages aussi majestueux. Au loin elle aperçu, la dépendance dont Maxime lui avait parler. Il a une maison et un jardin gigantesque. Elle arriva devant la porte, et fût étonner de trouver celle-ci ouverte, elle espérer tout de même pouvoir fermer à clé, un peu d'intimité serait le bien venu.

Ses yeux s'ouvrirent en grand, quand elle aperçut la dite « Petite dépendance », elle devait faire un minimum de quatre-vingts mètres carré, c'était bien plus que ce à quoi elle avait espéré.
La jeune femme ne mit pas longtemps, à ranger ses affaires, tout était propre, et le frigo était rempli. Elles s'étaient attendues à devoir allez en course. Elle souffla brillamment, ne supporter pas l'idée d'être entretenue, et encore moins par un étranger, elle s'était débrouillé seule, c'est dernières années et n'avaient besoin de l'aide de personne. Elle n'avait pas eu le choix de venir ici, sa famille et ses amis pensaient l'aider en voulant l'héberger, grosse erreur, elle n'aurait était qu'un fardo, d'autant plus que ses cauchemars aurait pu réveiller tout un bataillon.

Passant en revu la cuisine, elle chercha de quoi se faire un café, la nuit avait encore était longue et un café ne serait pas de trop pour affronter cette journee.

- Ca te plaît ?
Ohana sursauter au son de la voix derriére elle, et dans un réflexe purement défensif, se retourna et donna un coup de poing dans le nez de la personne qui se trouvé derriére elle.
Quand l'individu tomba à la renverse, elle aperçu le visage de Maxime cacher par une main ensanglantée. ET MERDE !
Elle s'accroupit devant le jeune homme.

- Je suis désolé, tu m'as fait tellement peur, c'était un réflexe. Putain merde ! Dit-elle paniqué à l'idée de lui avoir cassé le nez.

- Ce n'est rien, ne t'inquiète pas. Réponds t-il.

Ohana ne pouvait s'empêcher de s'en vouloir, elle avait espéré que deux années loin de toute sa vie, lui auraient permis de calmer ses peurs, et de l'aider à contrôlé la violence qui l'habité. Apparemment, il aurait fallu qu'elle y reste plus longtemps. Pendant que Maxime se relever péniblement, elle partit chercher sa trousse de secours dans ses affaires.

Maxime ne s'était pas attendu à voir la jeune femme arrivée aussi tôt, met cela ne l'étonner guerre, on pouvait sentir combien dormir chez ses parents lui avait coûter. Ne trouvant pas le sommeil, il avait pensé à elle toute la nuit, à la sombre histoire qui avait fait la une des journaux il y a neuf ans. Il se demander si elle aussi était emprunt à de sombres cauchemars quand ses yeux se fermer.
Le jeune homme avait entendu le bruit de la moto au bout de la route, il s'avait que c'était elle, peu de gens passer par ici, encore moins des deux-roues. Ohana était le genre de femme, sauvage et rebelle, donc il ne fut que peu surpris de la voir monter sur un engin pareil. Et il ne pouvait nier que ça la rendait vraiment sexy.. Comment avait-il pu avoir l 'idée de l'héberger alors qu'elle lui inspirer des pensées beaucoup trop impur, cela m 'était à mal son self-contrôle qu'il essayé tant bien que mal de garder.

Le petit bout de femme, revint avec tout le nécessaire médical adéquat pour le soigner. Il s'était alors positionné sur un des tabouret qui entourer le bar, elle vint se glisser entre ses jambes et entreprit de nettoyer le sang qui couler.

- Ce n'est pas cassé. Dit-elle rassurer.

Il opina d'un signe de tête, il ne pouvait pas parler, sinon elle se douterait que leur proximité le chambouler. Pendant qu'elle fouiller dans la trousse de secours, il observa son profil, qui était dégager. Elle ne portait aucun artifice, ses yeux était presque noir, elle avait un petit nez et une bouche pleine, lui donner envie de mordre dedans. Habillé simplement d'un jean en simili cuir et d'un débardeur rouge, elle était belle, vraiment belle. Il se poser plein de questions à son sujet, mais il ne se permit pas d'assouvir sa curiosité, ne sachant trop bien combien les secrets pouvait être douloureux.

Il se rappelle encore la première fois qu'il avait vu Ohana, c'était sur un bout de papier journal, elle faisait la une, ces parents comme à leurs habitudes avait tout de suite prétendu que c'était une criminelle, et que peu importe son âge, elle devrait finir sa vie en prison pour son acte.
Il n'était pas d'accord avec eux, il avait vu dans ses yeux, toute la tristesse qui l'habité, on voyait la culpabilité qui émaner d'elle.. Et si tout ce qu'on disait était vrai à propos de ce qu'elle avait vécu, alors les deux ans qu'elle avait passer en établissement pénitentiaire pour mineur était déjà de trop. À cette époque, il avait déjà le cœur qui battait vite en la voyant, alors quand il avait déménagé quelques années plu tard pas loin de chez elle, il s'était dit que peut être pourrait-il l'approcher, essayer de se réparer mutuellement.

Malheureusement, on lui avait dit qu'elle était partie et personnes ne savaient pour combien de temps. Alors il avait entrepris sa vie, ouvert son salon de tatouage, engagé ses deux meilleurs amis. Un jour, ils avaient rencontré les amis d'Ohana, ils se rendirent compte que le monde était petit, ils avaient sympathisé et en avaient appris un peu plus sur elle.
Eden était tellement attristé de son départ, personnes ne savaient ce qu'ils étaient passés réellement, mais tout ses amis croyait sa version à elle, ils la connaissait bien, et savaient qu'elle ne mentirai jamais sur un sujet aussi grave. Au fil du temps, ils avaient fait la connaissance de sa famille, et étaient souvent convier au repas. Il avait était surpris par tout l'amour qui émaner d'eux, les amis était considérer comme des membres a part. Chacun apporter de ses souvenirs avec elle, et par moment, on aurait pu penser qu'elle était morte.
Maxime avait créé un lien avec la grand mère Ni et chaque vendredi soir il buvait l'apéro ensemble, il avait fini par lui avouer son passé, les choses inavouées qui le hanter, et penser qu'elle le mettrait dehors un coup de pied au cul. Ce n'est pas ce qu'elle fit, au contraire, elle le conseilla, et finit par lui parler d'Ohana. On voyait tout le bien qu'elle pensait de sa petite fille. Elle disait toujours « La vie ne lui à jamais fait de cadeau, ce qu'elle à vécu, aurait pu la tuer, et cela, à bien faillit d'ailleurs, mais elle à décider de prendre son destin en main et de partir pour essayer de se reconstruire, de guérir son âme meurtrie. Je sais qu'un jour elle reviendra et ce jour la, ce sera à vous ensemble d'entreprendre le chemin de la guérison » .
Il ne compris pas pourquoi elle lui disait tout ça, mais cela avait éveiller quelques choses en lui, quelque chose d'étain depuis bien longtemps... L'Espoir. Elle lui avait alors donné les lettres que la jeune femme lui avait donner, lui racontant ses cauchemars les plus sombres, ses peurs les plus horribles, la douleur qui l'habiter continuellement. Dans ses lettres, il s'était reconnu, alors il avait promis que si elle lui laisser une chance, il ferait tout pour l'aider.

- Tu veux que je t'emmène à l'hôpital ? Dit la jeune femme.

Elle sortit Maxime de ses pensées.

- Non ça ira !

Elle n'était pas médecin, mais ses nombreuses missions humanitaires lui avaient permis d'acquérir quelques notions en médecin. Le jeune homme se leva et lui proposa de lui faire visité les lieux. Elle accepta en espérant que ceci excuserait son comportement violent. Elle pensait que le temps passé au temple lui avait permis de contrôler sa violence. Il était grand temps de recommencer la médiation. Cela ne pourrait lui que du bien après tout.
La propriété de Maxime était immense. Il lui expliqua qu'il avait hérité d'une grosse somme et grâce à celui-ci il avait pu s'acheter cette maison et ouvrir son salon. Pendant la visite, il lui répéta plusieurs fois qu'elle pouvait venir ici si elle avait besoin de quelques choses. Elle le remercia, mais savait qu'elle ne le ferait jamais. C'était une intrusion dans sa vie, il en faisait déjà assez comme ça pour elle. Son regard fut attiré par une photo, celle de sa grand-mère et lui autour d'un barbecue. Elle la prit dans ses mains et sentit les larmes monter. Elle avait était tellement égoïste de partir, elle n'avait même pas était là pour elle quand ses derniers jours étaient venus.

- Elle t'aimait beaucoup Ohana ! Lui dit-il en se plaçant à ses côtés.
- J'aurais dû être là quand elle est morte, j'aurais dû être là pour lui dire au revoir.
- Elle te préférer loin, qu'a coté d'elle à la voir souffrir ! Il espéré que ces mots l'apaiseraient.

La jeune femme reposa le cadre, et continua de faire le tour de la maison. Arrivé à la cuisine, il lui proposa une bière.

- Ta grand-mère était très fière de toi.
Elle eu un rire sans joie.
- Je t'assure qu'il n'y a pas de quoi être fière, si elle savait qui j'étais vraiment, elle n'aurait pas pu être fière.
- Qui est tu Ohana ? Dit-il en espérer que cela puisse l'aider à se libérer.
Elle posa sa bière et s'avança jusqu'à la porte, l'ouvrit.
- Je suis un monstre, j'ai commis des actes horribles. Toutes les personnes qui s'approchent de moi finissent par souffrir ou mourir.
Sur ces paroles, elle partit.












ET VOILA UN PETIT CHAPITRE. ON EN APPREND UN PEU PLUS SUR OHANA !

Quel acte horrible à t'elle pu commettre ?

Arrivera t-elle à se pardonner ?

Maxime pourra  t-il l'aidé ?

Prochain chapitre rapidement les amis !

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