Chapitre 1

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Le soleil est haut dans le ciel, les gens sont en terrasse, les hommes en bermuda et marcel, les femmes en robe, tenues légères, au vu des trente degrés à l'ombre cela ne m'étonne guerre ! J'aimerais tellement être habillé aussi peu qu'eux, mais je sais que ce n'est pas bien, il me raconte que les femmes font ça pour qu'on les regarde, qu'on les désire, il me dit que c'est contre nature que cela est interdit, elles devraient toute être punis... Comme moi.

Il me laisse une fois par semaine aller chercher une baguette de pain à la boulangerie du village, je n'ai pas le droit de prendre la voiture, alors j'y vais à pied, trente minutes aller trente minutes retour, et je n'ai pas le droit à une minute de plus ! Je n'en ai pas besoin de toute façon.

Distraite par mes pensées, je percute quelques choses de dure, violemment ! Et atterrie sur le derrière. Un mur ?

Mes lunettes de soleil tombent au sol. Non.. Non-surtout pas mes lunettes !

_ Je suis vraiment désolé! Dit une voix grave.

Une main apparaît devant mes yeux, une grande main. Relevant mon regard, j'aperçois l'homme à qui appartient cette main. Je me relève sans prendre en compte son aide.

_ Je ne vous ai pas vu mademoiselle. Continue t-il.

Il ne faut surtout pas que je lui parle, s'il apprend, je serais encore puni ! Il faut que je retrouve absolument mes lunettes et que je parte.

_ C'est à vous ? Ah mes lunettes !

Son regard accroche le mien, j'aimerais détourner le regard, mais il m'en est impossible, je n'ai jamais vu un sourire aussi beau et sincère. Ma vie n'est faite que de hurlement et de violence. L'homme attend, mes lunettes tendues vers moi. Je détourne le regard et les récupère.

_ Merci. Soufflais-je.

L'homme se décale légèrement pour capter mon regard.

_ Je vous vois toute les semaine acheté votre pain, je travail au bar juste en face. Dit-il.

Il pointe une grande bâtisse. Je n'y ai jamais réellement fait attention, je marche toujours la tête baissé.

_ Vous voulez boire un verre d'eau ? Vous posez un peu à cause de votre chute ?

Je n'arrive pas à croire qu'il me demande vraiment ça.

_ Vous devez avoir chaud avec toute ses couches de vêtement ! Il dit ça avec un grand sourire.

Il a l'air d'autant sourire qu'il parle... Souvent à mon avis.

Effectivement, j'ai chaud. Je porte un pantalon noir en Lain avec de grosses bottes noir également, un sous-pull avec un col roulé et un pull assez épais qui sont eux aussi sombre. Je ne porte aucune notre couleur, il ne veut pas, les seul couleur qui m'habille sont mes long cheveux blond toujours attacher en chignon et mes yeux vert ! Je suis rouge à cause de la chaleur, mais il est m'est interdit d'être découverte quand je sors, je ne vais pas me plaindre, il est déjà généreux de me laisser sortir une fois par semaine. Je décline son offre d'un signet de tête.

_ Je dois m'en aller.

Je le dépasse, mais il pose sa main sur mon avant-bras, une décharge électrique me traverse le corps, je suis paralysé, il va me punir... Il va me punir très fort s'il apprend ça !

_ Laisser moi s'il vous plait. Couinais-je totalement paniquer.

Je remets mes lunettes.

_ Que vous est-il arrivé ?

Je ne comprends pas de quoi il parle au début. Il fait un signe vers mon visage.

_ Votre visage.

Oh...

Je me dégage en lui disant que je dois rentrer. Je regarde l'heure, j'ai intérêt à courir.

Pendant ma course, je me remémore la scène d'hier, celle qui m'a valu, mon masque d'aujourd'hui.

Nous finissions de manger, Je débarrassé pendant qu'il me relaté sa journée. J'aime toujours cette partie, celle où il sourit, et parle avec passion des personnes qu'il aide, il est si gentil. La soirée était légère, j'ai pris la bouteille de vin a coté de lui pour la ranger...

_ Que fais-tu ?

Je me stoppe dans ma marche.

_ Je débarrasse Chéri.

_ J'ai bien vu, mais pourquoi enleves-tu ma bouteille ? Je te l'ai demandé ?

Je fais demi-tour et la repose, je lui souris.

_ Désolé ! Je baisse la tête.

_ Tu trouve que je bois trop Émilie ? Me dit-il en criant.

Je suis prise de panique et quand je le regarde, je sais que la légèreté de la soirée va tourner à l'orage.

_ Bien sûr que... que non !

Je n'ai pas le temps de dire autre chose pour ma défense qu'il abat sa main sur mon visage, je chancelé, et me rattrape au meuble du salon.

_ Je ne comprends pas comment je peux ressentir la moindre compassion pour toi, tu me juge tout le temps, j'aurais dû te laisser dans la rue !

Un autre coup au visage.

_ C'est ça que tu veux bébé hein ? Retourner d'où tu viens ?

_ Non !

Je me relève, mais à peine sur mes pieds, il m'attrape les cheveux, je ne crie pas. Au début, je hurler, mais plus je hurler, plus il frapper, alors j'ai fini par me taire.

_ Je t'ai sauvé tu me dois tout !!! Tout !! Tu entends ?!

Après ça s'en est suivis une série de coups, jusqu'à tant que mon visage soit assez habiller pour lui.

Je sors de ma rêverie quand je vois la maison apparaître, il faut que je calme mon pou, sinon il comprendra que j'ai couru et me demandera pourquoi !

À peine la porte passée qu'il apparaît.

_ Tu es en retard de 5minute.

_ Désolé il y avait du monde, j'ai fait au plus vite.

Je lui souris, il a l'air de se détendre. Il est de bonne humeur.

_ D'accord, je dois aller au refuge, prépare-moi des macarons pour ce soir. Me dit-il en souriant.

_ Oui mon chéri.

Il dépose un baiser sur ma joue et part. Je retire mes couches de vêtements et passe une robe légère.
Le reste de la journée, je m'occupe du ménage, du jardin, je lis un de mes romans préférer « orgueil et préjuger » de Jane Austin. Vers seize heure, je commence la préparation des macarons que je servirai après le rôti de bœuf et les légumes. Il y a toujours des produits frais dans la cuisine.

Vingt heure, la porte d'entrée claque, j'entend chacun de ses pas, mon estomac se noue comme tous les jours depuis dix ans ! Je me redresse et plaque mon plus beau sourire sur mon visage. Il entre dans le salon, tout est prêt est installer, j'ai allumé des bougies. Quand il relève son regard, il est noir de colère. Et encore une fois, je sais que je finirai seule dans ma chambre et marquer par les coups.

Sauve-moiWhere stories live. Discover now