Chapitre 2

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HEY !!!! Cette histoire contiendra des petites parties.

Elle prendra plus de temps à l'écrire. Je ne peux pas me permettre d'écrire une histoire sur une femme battue, sans de vrai témoignage pour essayer de me mettre dans la peau d'une d'entres elles. Et écrire une histoire le plus vrai possible !

Bonne lecture :D


_ Bonjour, comment s'est passer ta journée ?

_ Intéressante.

Il ne me regarde pas, il ouvre juste son courrier tranquillement au-dessus du buffet. Habituellement, il me demande toujours comment était la mienne. Je commence à stresser, j'ai le sentiment que la soirée ne va pas être agréable. Il passe à table. Toujours aucun regard. Je nous sers, lui en premier.

Je verse le vin dans son verre. Une fois en face de lui autour de notre table, capable de contenir dix personnes, nous mangeons en silence, je n'ose pas entamer une discussion. Il n'a pas l'air d'humeur à la conversation. Il y a toujours une tension palpable entre nous, pas une tension sexuelle, j'aimerai mieux ! Non une tension pesante, on ressent ma peur, mon pouls qui batte plus vite, ma respiration irrégulière. Et à l'instant où il pose son regard sur moi, je sais déjà que ce n'est pas l'homme que j'aime face à moi, mais mon bourreau.
_ J'ai croisé la veille Bérangère aujourd'hui. dit il calement.
J'ai du mal à avaler m'a bouché, Bérangère et la commère du village, la ou je vais chercher le pain tous les jours. Cette femme voit tout, entend tout, mais surtout elle sait tout.
_ Elle ma rapporter des faits très intéressant.
Je sais déjà de quel sujet, il fait allusion. Je vois la colère dans son regard.

_ Pourquoi étais-tu en retard hier Émilie ?
Son plaisir le plus profond, autre que le pouvoir qu'il a envers moi, c'est de voir ma peur dans mes yeux, et de savoir que c'est lui qui provoque cela. Je baisse le regard, je sais qu'il ne faut pas que j'essaye de lui mentir.
_ Je suis tombé. Dis-je tout bas.
_ Comment es-tu tombé ?
Il aime me torturer.
_ Je ne regarder pas devant moi, j'ai percuté quelqu'un.
_ Qui as-tu percuté ?
L'ignore.
Il abat son poing sur la table.
_ QUI ? Hurle t-il.
Je sursaute...
_ Un homme ! Mais je ne lui ai pas parlé, je te jure, il sait excuser, et ça, c'est arrêter là. Me précipitais-je d'ajouter.
_ La vieille dit que vous aviez discutez pendant cinq bonnes minutes.
Menteuse ! C'est lui qui tenait un monologue.
_ Ce... Ce n'est pas vrai, il ma juste demander si je voulais boire de l'eau, ou me poser à cause de ma chute, j'ai refusé et je suis parti.
_ L'as-tu regardé ?
Je ne sais pas quoi répondre, je sais qu'il attend le bon moment pour me coller une correction, j'ai peur, mais en même temps aux nombres de coups que je reçois, mon corps est habituer, il connaît la douleur. Je le regarde. Il a la réponse à sa question. J'acquiesce. Il se lève tout doucement, s'approche en glissant sa main sur la table, arriver a coté de moi, il attrape une bougie, un couteau... Il met la lame au-dessus de la flamme et attend tout en me fixant. Quand la lame est assez rouge, il me demande de fermer les yeux, j'exécute sans parler. À quoi cela servirait de toute manière ? Je ne comprends pas pourquoi il fait tout, jusqu'au moment où je sens la brûlure sur ma paupière droite, un cri de douleur s'échappe de ma bouche, j'essaie de me dégager, mais avec son autre main, il me retient.
_ Ne bouge pas. Ordonne-t-il.
La douleur est forte. En dix ans, il m'a battue, fouetté, mutiler, mais il ne m'avait jamais brûlé.
Quand je crois que ma punition est finie, une autre douleur me prend à l'autre œil, il s'applique à faire exactement pareil. Je cris, je n'avais plus crié depuis si longtemps.
Quand il en eu fini avec moi, il agrippa mes cheveux, me traînant jusque dans ma chambre. Une fois, dedans, il me jette sur le lit, repart vers là sortit. Mais avant de fermer la porte, il me lance avec calme.
_ Ceci est à punition pour avoir regardé un autre homme. Quand comprendras-tu que ta laideur n'attirera jamais un autre homme que moi !
Sur ses paroles, il ferma la porte.
Je me lève tant bien que mal et traîne mon corps dans la salle de bain, placer face au miroir, je me regarde, il y a deux brûlures sur chacun de mes yeux, qui parte de sous le sourcil, à sous l'œil, j'ai l'impression d'être scare dans le roi lion.
Ce ne seront que deux cicatrices de plus.


Sauve-moiWhere stories live. Discover now