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キャンディー
Nique ta grosse et défunte madré, Papa. Jeongguk brûlait quotidiennement d'envie de le lui dire, ne serait-ce qu'une fois.
Pourtant, son père n'était pas méchant. Bien au contraire, il était en fait beaucoup trop doux.
Et dans ce monde, les gens trop gentils sont aussi les plus frustrants, les pires de tous, ceux qui cultivent en nous une haine irrationnelle, une volonté de répondre avec dédain, une folle envie de les blesser une bonne fois pour toute, espérant qu'une déception profonde et âpre les tire enfin de leur rêverie bisounoursesque... Que ce serait satisfaisant de les voir ouvrir les yeux, retirer leurs œillères et finalement réaliser que la vie n'est pas toute rose et qu'il faut s'imposer pour avancer.
La mère de Jungkook était volage.
Il ne savait pas trop où son père l'avait rencontré, mais il avait sa petite idée.
Il ne savait pas trop quel métier elle exerçait. mais il ne voulait pas trop savoir.
En fait, elle ne lui importait que très peu. Elle s'était juste enfuie, un jour, comme ça.
En revanche, il aimait bien sa belle-mère. Elle avoisinait les cinquante ans et le maternait sans l'envahir.
Néanmoins, toute chose connaît une fin, et bien qu'il gardait contact avec cette belle-mère, il n'en était pas de même pour son père. Certains gens ne sont pas compatibles, c'est juste comme ça.
Il n'avait pas vraiment de famille et il n'en aurait probablement jamais. Il avait fini par l'accepter... Ou du moins, il le prétendait.
«Mon père ? Mon père enchaîne bêtise sur bêtise, gros.» Jeongguk plaquait son portable contre son oreille, il venait d'enlever ses oreillettes et les faisait tourner autour de ses doigts. «Pute sur pute.»
«Insulte pas les femmes de pute, mec...» La voix de son meilleur ami, Hoseok, s'échappait de l'appareil. Elle était enjouée et pleine de personnalité.
«Putain, mec.»
«Quoi, mec ?»
«Depuis que tu sors avec ta babos féministe militante vegan tu me casses quotidiennement la tête, laisse-moi dire p-...»
