Chapitre 6 monsieur lapinou

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Malheureusement, le professeur avait remarqué l'absence de réponse au niveau de cette question.
Proffesion des parents :

Père :

Mère :

"Hum, Rebecca c'est bien ça ?
Pourquoi n'avez-vous pas répondu à cette question ? Vos parents sont au chômage ?"

Rien.

A part quelques larmes.

"Je me répète, que font vos parents ?"

Toujours ces quelques larmes.

"Vous m'entendez ?
- Mes parents... mes parent ne sont pas là
- Ça je m'en doute, à moins qu'il travaillent en temps qu'ensei-
- Mes parents ne sont pas là dans ce monde... Ils sont morts monsieur."

En voulant quitter la classe, mes pieds se rencontrèrent et ma tête rendit une petite visite au sol.

Je sentit des mains m'aggripper, elles appartenait à celui qui m'avait bousculée le premier jour.

Je ne pouvait pas plus mal tomber.

Il me regardait avec ce regard, le même regard que les personnes présentent lors de l'enterrement.

Un regard de pitié.

Ce gars, je le haïssait.

Il voulu m'aider à me relever mais je ne voulait pas de sa pitié.

Je voulais seulement sortir de cette classe et de se silence pesant.

Je réussit enfin à me défaire de l'emprise du sol quand le pire vint.

Je remarqua le bas de mon pantalon.

Il s'était légèrement relevé.

Laissant apparaître le tas de ferail qu'est ma jambe.

Je remarqua aussi que chaque élèves avait les yeux fixés dessus.

Je haïssait désormais mon corp.

Il m'avait raccompagné dehors.

Et comme si le monde était contre moi, il avait refusé de retourner en cours et restait là à me fixer.

Ce qui me surpris, c'était qu'il ne fixait pas le bas de ma jambe, seulement mon visage.

Je pris enfin la décision de retourner dans mon coin, au fond de la cours.

Je sortis mes écouteurs, et ferma les yeux.

Monsieur pôt de colle en avait décidé autrement et les retira de mes oreilles.

"Quoi ?!"

Aucune réponse.

"Tsss si tu as temps que ça pitié de moi, essaye au moins de le masquer un peu."

Je voulu replasser mes écouteurs mais il m'en empêcha.

"Tu es un cyborg ?"

J'eu le souffle coupé.

Un cyborg ? On aurait dit une réfléxion de gamin.

Malgré ça un petit rire nerveux m'échappa.

"Je t'ai posé une question !"

Son visage affichait une expression plutôt sérieuse.

"Non. J'ai juste une jambe de fer."

Il affichait maintenant une mine déçue.

"N'empêche c'est quand même cool."

On aurait dit une toute autre personne.

Était-ce l'effet de la douleur qui me fesais délirer ?

Sans doute.

Il se mis à genoux devant moi.

"Hey le catho, si tu veux aller prier il y a des églises pour ça.

- Quel est ton nom de famille ?
- Mon nom de famille ? Williams. Pourquoi ?"

Il ne me regardait pas.

"Monsieur et madame Williams, acceptez vous que je prenne votre fille mademoiselle Williams comme amie. Oui bien entendu. C'est vrai ? Promis. Je dois prendre soin d'elle ? Oh c'est mal barré..."

Je rêve ou mon interlocuteur tapait la discussion avec mes parents ?

Un rire m'échappa.

"Qu'est-ce qu'ils disent ?
- Que tu portait des couches jusque tes 7 ans.
- Menteur !
- Et que tu dors toujours avec un doudou.
- Monsieur lapinon n'est pas mon doudou !
- Tu t'es faîtes cramée toute seule là..."

Nous fûmes pris d'un immense fou rire.

D'ailleurs ça ferait longtemps, que je n'avait pas ris autant...

Hey voilouuuu !!!

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