Crumbled Papers de Pepper-sweetsugar

Chapitre deux

Dire Diggle n'était pas beaucoup plus facile.

" Stade 3 cancer de l'estomac", le journal de l'hôpital avait lu. Oliver avait besoin de le lire trois fois pour s'assurer que ses yeux ne lui jouaient pas de tours et après avoir réconforté Felicity en pleurant sur son épaule, il avait décidé de faire tout ce qui était en son pouvoir pour survivre. La douleur qu'il avait ressentie dans sa poitrine alors qu'il regardait dans ses yeux larmoyants après s'être éloignée ne l'étonna pas beaucoup. Après tout, il s'était beaucoup occupé d'elle depuis leur rencontre.

Presque immédiatement, il lui avait demandé quel médecin elle avait été en contact et dans quelle mesure cela allait être la troisième étape. Elle était loin de s'énerver même pour commencer à lui expliquer.

"Nous devons le dire à John," avait-elle dit, sa respiration encore tremblante et il avait hoché la tête et pris son téléphone portable pour demander à John de les rencontrer au repaire.

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"Quelle?" Dit John en regardant Oliver alors qu'il lui montrait le papier de l'hôpital. Quand Oliver ne répondit pas, Diggle se tourna plutôt vers Felicity, qui tomba immédiatement dans l'une des étreintes chaleureuses de John, et se remit à pleurer.

"Je n'arrive toujours pas à y croire", elle a pleuré. "Cela fait deux semaines et je n'ai même pas encore dit à mes parents ... Vous deux êtes les premiers à savoir."

Au plus profond de lui, une fierté inattendue s'est installée. C'était bizarre, même si son ami, parce que c'était ce qu'ils étaient maintenant, était en train de mourir , il était étrangement fier d' être le premier à dire la vérité. Ce n'était pas comme si cela le faisait se sentir mieux cependant, parce que franchement, il aurait aimé ne jamais avoir à en parler à personne et que ce n'était pas vrai. Puis son cerveau a traité les mots qu'elle avait prononcés et s'est rendu compte qu'elle avait attendu deux semaines entières pour lui dire, et soudainement, il ne se sentait plus si bien à ce sujet.

"Tes parents," marmonna pensivement Diggle, interrompant le processus personnel d'Oliver. "Quand vas-tu leur parler? Nous serons là avec toi, si tu le veux."

"Pas de délit", dit-elle en essuyant ses larmes alors qu'elle respirait, mais je ne pense pas que mes parents s'attendent à ce que j'apporte le milliardaire avec qui je travaille et son garde du corps quand je leur dis on a diagnostiqué un cancer. "

"Felicity," dit Oliver, mais sa voix était si basse que ni elle ni Diggle ne l'entendirent. Il ne voulait pas ça pour elle; elle ne méritait pas ça.

"Personne ne le fait, Oliver," dit gloreusement Felicity, et il réalisa qu'il avait dû exprimer ses pensées à voix haute. "Mais ce qui est fait est fait. Il n'y a rien que je puisse faire maintenant."

"Oui, il y en a," dit Oliver. "Vous pouvez continuer à vous battre et nous serons là pour vous, à chaque étape."

Elle se retourna et lui fit face. "Je te l'ai dit, je veux arrêter," dit-elle en lui fronçant les sourcils. "Inutile de se battre parce que les chances de survie sont-"

"Petit, mais toujours là," interrompit Oliver avant qu'elle ait eu la chance de finir. Felicity lui lança un regard qu'il trouverait normalement amusant, mais rien ne l'amusait. "Tu ne peux pas abandonner. Tu ne l'as jamais fait avant, pourquoi commencer maintenant?"

Le défi est resté en suspens pendant un certain temps. Diggle n'a pas dit un mot et Felicity non plus. Oliver la regarda intensément alors que ses mains se remettaient à trembler de petits tremblements et même cette fois, elle essaya de la cacher en les serrant contre elle, comme elle l'avait fait au QC quand elle lui avait dit la vérité.

"Qu'est-ce que vous voulez que je fasse? Continuez à vous battre?" Demanda Felicity, son ton mêlant tristesse et contrariété. Il pouvait dire qu'elle commençait à s'énerver, mais il ne pouvait pas comprendre pourquoi. La félicité qu'il connaissait et dont il se souciait n'abandonnerait jamais si facilement. Peut-être ne comprenait-il pas la gravité de la maladie?D'autre part, le fait que la maladie était en phase terminale lui donnait une idée de la gravité de la maladie.

"Est-ce que tu veux que je continue à travailler ici aussi? Et à Queen Consolidated comme ton assistant?" Felicity a continué, et il s'est sorti de force si ses pensées.

" Oui ," Oliver et Diggle ont répondu en même temps. Ils se regardèrent, concluant un accord silencieux. Ni l'un ni l'autre ne voulait que Felicity les repousse. Qui savait à quel point sa maladie était allée - la troisième étape ne dit toujours rien à Oliver - et ils voulaient être là pour elle, ses amis. Ils voulaient pouvoir la surveiller de près et ils voulaient la protéger.

Felicity prit une profonde inspiration et se mit à frotter ses index contre ses tempes. "Si j'accepte de rester, je ne veux pas que vous me jetiez dessus juste parce que je suis ..." elle s'interrompit, ne voulant clairement pas dire le mot "mourir" plus que nécessaire. "Je veux que tu me traites comme si tu m'avais toujours traité, comme si je n'étais pas malade."

Oliver commença à protester, mais Diggle lui lança un coup d'œil, le bloquant effectivement. "Okay", acquiesça Diggle. "Mais vous devez nous dire quand vous avez des rendez-vous et ce que dit le médecin", lui dit-il.

"Pourquoi?" Demanda Felicity en haussant un sourcil. "De toute façon, ça ne changera rien."

"Nous sommes tes amis, Felicity," soupira Oliver. Il ne voulait pas lui montrer qu'il était énervé contre elle pour avoir essayé de minimiser leur amitié et d'être si têtue. "Comme je l'ai déjà dit, nous allons être avec vous à chaque étape et nous devons savoir ce que les médecins vous disent."

"Ne nous exclut pas, Felicity," plaida Diggle en posant sa main sur son épaule.

Felicity ferma les yeux un bref instant. "D'accord," dit-elle finalement en spéléologie. "Je vais tout te dire."

Et alors qu'elle continuait à le faire, Oliver ne put s'empêcher de reconnaître que la tension dans sa poitrine ne faisait que croître à chaque mot prononcé et que le poids lourd continuait à se former à l'intérieur de lui.