" Nam Joohyuk ? Vous viendrez me voir à la fin de l'heure. "
Je souffle en posant ma tête entre mes bras croisés sur ma table. Madame Videlor allait sûrement encore me parler du fait que dormir dans son cours n'allait pas aider à augmenter ma moyenne considérablement faible. Je m'en battais totalement les reins, clairement.
Je n'ai jamais rien compris en maths et ce n'est certainement en deuxième année de lycée que ça allait enfin changer. Je préfère nager à en perdre souffle jusqu'à ne plus pourvoir tenir sur mes jambes et m'écrouler de fatigue un sourire sur les lèvres lorsque je sors de l'eau, sentir le chlore entendre le bruit des légères vagues des bassins que de résoudre une équation au second degrés.
Rihad me secoue et j'ouvre les yeux lorsque la cloche annonçant la fin de l'interminable cours sonne. Je baille et attends que le Marocain à côté de moi range ses affaires. Avec ses petites lunettes, son dos tout droit et son air sérieux, il essaye de faire bonne impression devant notre prof' principale alors que l'on sait tous à quel point c'est une courge quand il s'agit des nombres. Décidément, ceux qui se ressemblent s'assemblent vraiment.
Je traîne des pieds jusqu'au bureau et attend patiemment que tous les élèves soient sortis, me frottant les yeux. Madame Viledor se place devant moi de l'autre côté du bureau en posant ses mains fripées mais parfaitement manucurées décorées uniquement de son alliance à la main gauche sur la surface en bois.
« Joohyuk, ton comportement n'est plus possible. »
Je fixe son visage en n'écoutant même pas ses paroles. Ses fines lèvres rouges bougent dans tous les sens laissant voir quelques fois ses dents jaunies par les cigarettes qu'elles fument. Je la vois souvent à l'extérieur du lycée après son cours avec les terminales scientifique 7. Ils doivent vraiment être horribles vu le nombre de clopes qu'elle s'enquine.
« Je sais que tu es un garçon très intelligent, il faut juste que tu prennes confiance en toi et que tu t'investisses un peu plus en classe. »
Pourquoi est-ce qu'elle fait ça alors qu'elle sait au plus profond de son être que j'en ai absolument rien à carré de ce qu'elle raconte ? L'être humain est réellement fascinant quelques fois.
Je regarde les résidus de son maquillage sur le haut de ses joues venant de son fard à paupière doré et remarque sa moustache de plus en plus présente tandis qu'elle continue de parler. Mon portable vibre plusieurs fois dans la poche arrière de mon pantalon sombre et je prie ciel et terre pour que cet entretien se termine au plus vite. Rihad doit sûrement m'attendre à l'extérieur. Il m'accompagne à mon entraînement de natation et va au sien de foot et est souvent en retard par ma faute.
« Tu dois comprendre que...
- J'y veillerai personnellement madame, je vous le promets., je la coupe en lui lâchant mon plus beau sourire. Bonne fin de journée. »
Je sors précipitamment de la salle et rejoins mon ami devant mon casier. Je prends le cadenas, fais le code et j'entends à ma droite le Marocain souffler.
« Elle t'a dit quoi cette fois ?, me demande le brun appuyé sur un casier bleu. Il jette un chewing-gum à la menthe dans sa bouche, son sac de sport posé à côté de ses chaussures blanches avec la virgule représentant la marque et les bulles d'air bleues.
- Aucune idée., je hausse les épaules. Je sors mon sac du casier et le jette par terre. Je ferme le casier et me tourne vers mon ami, la lanière de son sac à présent sur une de ses épaules en compagnie de son sac à dos vert s'alliant presque avec ses yeux clairs. Je luis souris, montrant mes petites dents blanches. On y va ? »
Il secoue d'abord la tête en souriant avant de regarder une dernière fois son reflet dans la vitre de son téléphone. Il a la phobie d'être décoiffé et regarde toujours si ses cheveux sont impeccablement plaqués. On s'y fait avec le temps.
Je passe en premier et baisse la tête vers mon téléphone pour regarder les notifications que j'ai reçus lorsque mon épaule cogne celle de quelqu'un d'autre. Je relève vivement la tête, prêt à présenter mes excuses quand je croise des yeux aussi sombres que la nuit accompagnés de longs cils le tout décorés de légères paillettes dorés et roses s'alliant parfaitement avec sa peau noire brillante et lisse.
Ofélia.
La jeune fille balance ses vanilles aux légers reflets rouge derrière son épaule, certaines mèches de ses cheveux formant des vagues bien plaqués sur son front. Elle reste un instant figée sur mon sac de sport et arque un sourcil.
« Tu vas à ton cours de ping-pong ?, elle me sourit avant de partir en balançant magnifiquement ses hanches qui me faisaient baver depuis plus de trois mois à présent. Je reste un moment sans comprendre, les sourcils froncés. C'est seulement quand Rihad me pousse que je revins à la réalité.
- Grouille, on va vraiment être en retard là. »
Je reprends mon chemin en passant une main dans mes cheveux noirs. Mais s'il y avait bien une réalité à laquelle je ne pouvais échapper était le fait que lorsque je voyais Ofélia, mon corps entier devenait un océan de chocolat chaud.
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CHOCOLAT | -catsehun nam joohyuk quatre mois que j'ai rien posté sur cette plateforme mais j'ai l'impression qu'elle meurt petit à petit j'espère que ça va et je reviens avec cette très courte fiction que j'ai écrite y'a un petit moment déjà mais je vais sûrement bientôt poster une grosse fiction que j'ai dans la tête depuis un bon moment et si vous avez lu mes autres fictions, vous savez que j'ai une imagination débordante bref, love et regardez weightlifting fairy kim bok joo parce que Nam Joohyuk est vraiment trop beau alala
