Le "chapitre" précédent était une sorte de prologue de la fin (pas véritable fin). Un peu pour expliquer comment euh.. Je vais pas vous raconter quand même ;).
Donc ce chapitre là est le first, donc bonne lecture et oubliez pas de voter si ça vous à plu! (Merci d'avance TT)
Désolée d'avance qu'il soit un peu court TT
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Je finis de me préparer pour partir travailler. Je rajoute une dernière touche à mon léger maquillage et me recoiffe avant de regarder l'heure ; il est 19h39, il serait temps que je parte moi.
Sortie de mon appartement, je me dirige jusqu'à l'arrêt de bus de devant chez moi. Au même moment, un coup de fil de ma collègue de boulot et qui est aussi ma meilleure amie, retentit et je décroche.
Allô ?
Je passe te chercher!
O-oh oui merci! Et-
Je n'ai même pas le temps de rajouter quelque chose qu'elle me raccroche au nez ; toujours pleine d'énergie même, tard le soir. Je ne l'attends qu'une dizaine de minutes et en moins de vingt minutes, nous sommes devant la porte du personnel du luxueux restaurant. J'entre accompagnée de mon amie et pars mettre mon uniforme de serveuse. Avant que le service ne débute, le chef de personnel, So Joon nous fait son speech habituel.
21h34
Cela fait déjà une heure et demie que les collègues et moi nous activons dans la salle et en cuisine. Beaucoup de personnes riches et célèbres du monde entier viennent manger ici. Voir des célébrités que vous aimez ou détestez en face de vous crée un léger sentiment étrange ; on a l'habitude de les voir à travers un écran et de les voir en face de nous c'est..bizarre.
Je peux enfin prendre une petite pause et répondre aux appels de mon frère. J'ai un grand frère, Minwoo et une petite soeur se nommant Haneul. Ils sont pratiquement tout ce qu'il me reste de ma mère, enfin de notre mère. Elle morte lorsque j'avais sept ans, quelques années après la naissance de Haneul. De ce dont on m'a dit, j'avais pleurer, énormément, et je n'étais sortie de ma chambre qu'après plusieurs jours. J'étais dévastée. Je l'aimais, je l'aimais à en mourir ma mère mais il a fallu que la maladie l'emporte. Une tumeur au cerveau qui s'est multipliée pour ne former qu'un putain de cancer. D'après les médecins, il s'est propagé beaucoup trop rapidement. Bref, je pleure déjà, rien qu'à l'idée d'y penser.
Mon frère m'avait simplement dit de faire attention sur le trajet du retour. Il était vraiment très protecteur envers moi et ma petite soeur à présent. Il s'inquiétait beaucoup et je trouvais cela tellement adorable. Après mes cinq minutes de pause je retourne travailler et pars prendre mon poste à l'entrée en tant que réceptionniste et autre. Les clients entrent, certains souriant d'autres indifférent à la présence du personnel, mais peu importe, je leur souris malgré cela. Mon collègue receptionniste prend la parole pour indiquer l'emplacement des tables de quelques personnes - peut être cinq personnes je crois - des hommes en costume noir, assez baraque.
Je n'y fais pas vraiment attention jusqu'à ce que mon collègue m'interpelle pour que j'accompagne ces quelques individus à leur table respective. Je lève alors la tête vers l'un d'eux qui me regarde en souriant puis prends le nombre de cartes des menus nécessaire. Après avoir traversé la grande salle du restaurant accompagnée des consommateurs, je leur présente alors notre plus belle table. Je dépose leur carte une fois qu'ils sont assis.
"Voulez-vous boire quelques chose ? Vin blanc ? Champagne ? Château Margaux ?
- un des hommes prit la parole et je comprends maintenant qu'il est "le chef", le meilleur vin de votre restaurant mademoiselle.
- Un.. je regarde rapidement sur ma liste des vins, Domaine de la Romanée-Conti Grand Cru, Côte de Nuits, venant de France. C'est le meilleur vin que l'on a dans notre restaurant et l'un des meilleurs du monde si je puis me permettre.
- L'avez-vous déjà goûtez mademoiselle ? Me dit-il en un sourire malicieux, il savait pertinemment la réponse.
- Non monsieur. Je ne l'ai jamais goûtez mais notre sommelier nous l'a-
- Je n'ai pas besoin de le savoir. Apportez le nous alors. J'en jugerai par moi-même.
Je m'exécute alors et me précipite en cuisine avec une des bouteilles et cinq verres à vins puis sors de la cave à vin qui entre nous, n'est pas dans une cave. Lorsque je retourne dans la salle du restaurant, je sens le regard du seul homme qui m'a adressé la parole se poser sur moi. C'est comme si d'un coup le temps s'était arrêté et quand je relève la tête je croise son regard et ressens un frisson parcourir toit mon dos, allant du bas de mon dos jusqu'à la racine de mes cheveux.
Pourquoi ai-je cette sensation ?
Serait-ce lui qui me fait ressentir cela ?
