🛤La dernière ligne droite🛣

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Ces trois jours passèrent , lentement, pourtant pas assez pour réviser. Mes parents me répétaient sans cesse que je devais ne pas stresser de cette façon, autant dire que j'étais une drama queen à imaginer le pire, restons relatif... Ce diplôme n'est pas aussi important que celui du baccalauréat... Enfin, ça n'empêche pas que les résultats de cet examen influencera les admissions pour le lycée... Et nous tous, élèves, visons la meilleure école possible pour notre cursus, il faut dire que cela allait déterminer beaucoup de choses dans notre vie.

J'étais à la gare attendant mon train, les doigts bougeant dans tout les sens, ce n'était clairement pas le moment pour flancher, je dois garder mon énergie !

Alors que j'expirais, je sentis deux mains lourdes s'abattre sur mes épaules *lack of iron activate*, je manquais de tomber, pourtant un torse vain me retenir, une étreinte chaude de si bon matin, la seule personne pouvant m'offrir ce plaisir était Karma, en effet, celui-ci me serrait contre lui, son menton posé dans le creux de mon cou sirotant sa brique de lait à la fraise de sa main droite, je pouvais déjà imaginer son sourire espiègle scotcher à son visage. Cette tendresse me calma soudainement.

Lorsque je me tourne vers lui je fus étonné de la voir toujours aussi beau, bien que beaucoup d'entre nous, devais être marqué par des cernes, lui au contraire était rayonnant.

- Bonjour Nagisa, finit-il par me dire alors que je ne bougeais pas.

- B-bonjour Karma.

- Tu es prêt à souffrir?

- Pas vraiment je ne suis pas masochiste!

- Eh eh! De toute façon ce diplôme c'est dans la poche, sauf pour Terasaka.

Je pouvais entendre le! De Terasaka alors qu'il n'était même pas à côté de nous.

- Je l'ai entendu aussi Nagisa, à croire qu'il nous hante.

Qu'il te hante plutôt, dis-je à moi-même.

- Tu m'as l'air en forme pour quelqu'un qui va passer un examen...

- Je ne stresse pas pour des futilités.

Du Karma tout cracher.

- J'espère réussir.

- Tu réussiras Nagisa. Le ton de sa voix était ferme.

- Qui te dit que je vais réussir? Mon ton au contraire était faible et peu assurant...

Un petit blanc s'installa, Karma fronça les sourcils semblant réfléchir.

- Tu vas mieux t'en sortir que Terasaka.

C'est censé me rassurer... ?

Je roule des yeux, vexé et beaucoup plus anxieux. Notre train finit par arriver, les portes s'ouvrent et je m'engouffre à l'intérieur avec Karma, le wagon était peu bondé de si bon matin, je m'installai face aux vitres qui donnaient sur la ville et regardai le paysage défiler lors du trajet. Arriver au collège, je m'étonne de la masse de monde réunis, tout le monde parlait et bougeait dans tous les sens comme anxieux par ce début d'épreuves.

Karma me prit la main délicatement et fonça dans la foule sans aucune pitié pour les personnes sur son passage enfin, nous arrivons près d'un muré où des personnes que nous connaissons que trop bien étaient installées.

Je t'aime mais il y a ELLES!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant