MARS.

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- C'est qui ce Kiba?    - Un pote, t'occupes

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- C'est qui ce Kiba?

- Un pote, t'occupes.

- Tu te fous de moi ?

J'étais en voiture avec Naruto. Je revenais d'une soirée bien arrosée organisée par Kiba, un pote d'université. Le blond m'avait appelé en plein milieu d'un concours de shot et m'avait froidement intimé l'ordre de lui indiquer l'immeuble où je me trouvais. Dix minutes plus tard, j'étais dans sa voiture entrain de m'engueuler avec lui.

- Putain qu'est ce que ça peut bien te faire ? Je fais ce que je veux de ma vie okay? T'es pas mon père! Que je chill, bois ou baises, ça ne te regarde pas! Je le fais avec qui j'en ai envie car se sont mes putain d'affaires!

Il se gara brutalement dans une ruelle et coupa le moteur de la voiture. J'y étais peut être allée un peu fort mais j'avais la meilleure excuse du monde: j'étais pétée. J'avais juste envie de m'amuser et d'oublier ce que je vivais comme enfer chez moi. 

Il me fixait froidement. Je sentais son corps tendu à l'extrême de colère. Son regard me glaçait le sang et, étonnement, m'excitait également. Il défit sa ceinture de sécurité, sortit de la voiture et ouvrit ma portière.

- Sors.

Sans dire un mot, je défis également la mienne et sortis du véhicule, légèrement vacillante.

- Monte à l'arrière.

Son ton était autoritaire et sans équivoque. J'exécutais son ordre tout en me mordillant la lèvre. Il s'était également glissé à l'arrière de la voiture et l'avait verrouillé.

-  Tu fous quoi là ?

- Tais-toi! Tu vas m'écouter car je ne me répéterai pas. Tu vas arrêter tes conneries et arrêter de me chauffer. Tes histoires de chill à gauche à droite, c'est terminé. Tu veux te défoncer? Soit tu le fais avec moi, soit tu le fais seule.  Tu veux boire ? C'est pareil. Tu veux baiser? Alors tu baises avec moi. Celui qui osera te toucher, je lui briserai les deux jambes. Tu es à moi et à personne d'autres. Compris ?

Il avait parfaitement maîtrisé son ton, me fixant droit dans les yeux pendant son petit discours. Je m'étais faite toute petite et avait détourné mon regard pour ne pas lui laisser entrevoir le trouble qu'il avait créé en moi.

- Putain regarde moi quand je te parles!

Il m'attira vers lui et me fit basculer sur le siège. Il s'était positionné au dessus de moi et me fixait de son regard réprobateur. Voulant lui faire comprendre mes envies et l'alcool aidant, j'enroulai mes jambes autour de son bassin afin d'y frotter le mien. Il écarquilla ses yeux avant de fondre sur mes lèvres.

Notre baiser était langoureux, électrique et sauvage. Il n'y avait plus rien autour de moi à part lui et les folles caresses qu'il infligeait à mon corps. Nous étions à moitié nus, mon cou ainsi que le sien parsemés de suçons. Je gémissais son prénom à chaque fois que sa langue titillait mes tétons durcis d'envie et je sentais sa verge tendue à l'extrême contre mon intimité déjà humide.

Il inséra un doigt puis deux dans la moiteur de mon vagin; son pouce s'amusant à taquiner mon clitoris. Il ne me fallut pas plus de deux minutes pour atteindre l'orgasme. Le spectacle avait l'air de lui plaire car son visage trahissait sa satisfaction. Il retira ses doigts puis les lécha avant de libérer sa verge et de l'enfoncer profondément en moi.

- Putain...

Ses coups de reins saccadés étaient de plus en plus forts et intenses, me faisant crier de plaisir. Il me retourna à quatre pattes et me prit en levrette. L'ambiance dans la voiture était chaude et érotique. J'étais persuadée que vu de l'extérieur, la voiture bougeait au rythme de nos ébats.

Je me défis de son étreinte et le força à s'asseoir. Je me mis à califourchon sur lui et introduisit son sexe en moi. Il haletait de plaisir, ce spectacle m'excitait encore plus. Il empoigna mes fesses et accéléra la cadence. Je ne savais pas combien de temps nous avions passé à nous envoyer en l'air mais je ne voulais pas que ça s'arrête.

Je n'avais jamais ressenti autant de plaisir en couchant avec un homme. Il n'y avait que lui et moi, s'unissant dans une parfaite symbiose. Lorsque le moment où il atteignit l'orgasme arriva, il m'emporta une deuxième fois avec lui.

Épuisée , je me blottis contre lui pour humer son parfum. Il caressa lentement mon dos avant d'allumer un joint. Il tira quelques taff avant de me le passer. Nous n'avions échangé aucun mots, même lorsqu'il me ramena chez lui pour recommencer ce que nous avions débuté dans la voiture.

Nous n'en avions pas besoin pour savoir que nous nous appartenions l'un à l'autre, dès à présent.

[NARU•HINA]  LUNA.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant