Obscurité

Danger

Sans savoir le danger qui le guettait, Newt nageait dans la fatigue, mais il n'arrivait pas à s'endormir. Il y avait comme une sorte de pré-sentiment désagréable qui le parcourait, l'empêchant de dormir. 

 Il entendit des murmures paniqués ce qui le fit se lever d'un coup. La chambre la plus proche de la sienne était celle de Carney et d'Hyro, alors il se dirigea vers celle ci, essayant de ne pas faire de bruit.

Le manoir plongé dans les ténèbres semblait vivre et hanter toute personne s'y aventurant. Des ombres horrifiantes et des bruissements étranges animaient la demeure de Newt tandis qu'il marchait silencieusement vers la chambre de ses deux amis.

Les murmures devenaient toujours plus forts à chacun des pas du propriétaire du manoir. Il se demandait si la pauvre Carney n'arrivait pas à dormir dû à un cauchemars. La porte de la chambre de ses deux amis était fermée, mais les murmures se faisaient très bien entendre. Ses pas, pourtant lents et calmes, semblaient résonner dans ses oreilles aussi fort que ceux d'un dinosaure.

Il arriva devant la chambre et cogna doucement.

-Carney? Est-ce que tout va bien? 

Il attendit un moment avant d'entendre une voix familière et angoissée.

-Newt? Ne-N'entre surtout pas! T-Tout va bien.

C'était Hyro, mais son mensonge était tellement mal formulé que Newt ne le cru pas.

-Hyro? est-ce qu'il y a un problème? Tu sembles effrayé, pourquoi me mens-tu?

Newt ne reçu aucune réponse, donc il décida d'ouvrir lentement la porter pour ne pas effrayer Hyro qui n'avait pas l'air de bien aller. Quand la porte fut complètement ouverte, Newt ne pu rien voir dû à la faible luminosité de la pièce. Il entra lentement dans la chambre, tâtonnant les murs pour ne rien briser.

Ses yeux s'habituèrent rapidement à la noirceur de la salle et ce qu'il vu le déconcerta.

Hyro était penché au dessus de Carney qui n'arrêtait pas de convulser en murmurant des mots totalement incompréhensibles tandis qu'elle se faisait retenir au lit par les mains du pauvre coréen effrayé.

Newt porta ses mains à son visage pour essayer de faire disparaître cette image horrifiante de sa tête, en vain. Il ne put s'empêcher de regarder le reste de la chambre plonger dans l'obscurité. Sur les murs, des bavure et des signes illisibles se dessinaient dans une teinte bourgogne et brune donnant des hauts le cœur au français qui tressaillit.

Sur les murs... C'était du...

Du sang!

Newt commença à paniquer tandis qu'Hyro tentait encore de garder Carney tranquille, elle qui se débattait violemment dans les bras du garçon.

-Garde ton calme Newt! S'il te plait...

Hyro paraissait définitivement sérieux. Newt inspira un grand coup avant de fermer ses yeux pour oublier le mal de cœur qui le terrassait. Il attendit alors les ordres d'Hyro pour bouger.

-Ne fait pas de bruit, je veux que tu aille chercher deux morceaux de tissus, le plus doux possible mais aussi solide et vite, je t'en supplie, dépêche toi.

Newt hocha de la tête en se jetant dans le corridor vers les salles de lavages. Il trébucha, mais il se rattrapa au mur en soufflant de douleur. Un muscle dans sa jambe le faisait souffrir, mais il ignora la douleur en continuant d'avancer, pour son amie.

Il arriva enfin dans la salle puis il ouvrit presque toutes les armoires pour trouver les morceaux de tissus demandés par Hyro. Il claqua l'une des portes sans faire exprès, laissant un claquement sourd emplir le manoir, silencieux jusqu'à présent. 

Il arrêta tout mouvement en serrant ses poings et ses dents.

Personne, aucun bruit.

Quand il fut assuré que personne ne soit réveillé, il continua ses recherches pour finalement trouver ce qu'il cherchait. Il se précipita silencieusement vers la chambre où étaient Hyro et Carney. Le coréen l'attendait avec impatience, retenant la possédée.

-Je les ai trouvés!

Newt essaya d'ignorer les murmures dérangeants de Carney. 

-Tiens lui les poignets... Fait attention. 

Hyro lui avait parlé d'un ton soucieux puis autoritaire, Newt en eu même un frisson. Il déglutit avant de faire comme demandé. Il empoigna doucement, mais fermement, les poignets de son amie en se plaçant sur elle. Hyro attrapa les morceaux de tissus en se relevant difficilement, dû au mal de dos qui le tiraillait depuis un moment.

Soudain, c'était comme si le temps s'était arrêté. Le regard de Carney transperça celui de Newt comme un pieu. Le français se sentit mal alaise, mais il continua de la contrôler. Les yeux de la jeune adulte n'étaient plus humains, comme si une entité paranormale s'était emparée d'eux. 

Newt n'avait pas prit le temps de tout comprendre tout de suite en arrivant, mais maintenant qu'il pouvait utiliser son cerveau sans se faire donner d'ordre, il essaya de comprendre.

Mais que ce passe t'il?

Voilà pour ce chapitre plus court et j'en suis désolé. J'espère qu'il vous aura plu et si vous avez des questions ou un opinion à me partager, je suis toute ouïs!

À plus!