Pour ne pas la peiner, Nassira prit la canette et la porta sur ses lèvres. Au même instant Sidy arriva prévenu de la présence de Nassira.
_ Ah tu es là allons y avant qu’il ne fasse tard. Le somma Sidy l’empêcha par la même occasion de boire………….
Sous le regard de la dame elle déposa la canette à ses pieds et partit.
Ce mercredi différait des autres. Dans le ciel, les étoiles semblaient assombries. Nassira était anxieuse tout comme Sidy d’ailleurs mais ce dernier le démontra pas. Devant sa citadine, lui demanda les clés et l’invita à s’installer côté passager. Cette fois c’est lui qui allait lui servir de chauffeur.
Nassira ne protesta pas à vrai dire elle ne sentait pas en état de conduire. Depuis qu’elle mit les pieds ici son mal être avait augmenté. Connaissant le chemin, Nassira n’eut guère besoin de lui indiquer la route à emprunter.
_ Sidy document nous ne sommes pas sur une autoroute. Lui fit-il savoir afin de réduire la vitesse.
Il ne dit rien. Trop préoccupé à cogiter sur les paroles de sa mère. Visiblement irrité, il fit encore grondait le moteur plus fort que d’ordinaire qu’il dépassa les quatre-vingts kilomètre-heure.
_ Doucement Sidy ! l’avertit Nassira.
_ Bien.
Il serra les mâchoires de tel sortes que Nassira ses dents grincer. L’ambiance était de plus en plus pesante. Lorsqu’ils se garèrent devant la demeure des Tall, toutes les fenêtres du premier étage étaient illuminées. Ils saluèrent le gardien et entrèrent.
Yéro Tall et sa femme étaient dans leur immense salon blanc entrain de discuter. Jusqu’à ce qu’ils voient leur fille entrée main dans la main avec un homme habillée d’un pantalon noire et une chemise en soie dorée les boutons du haut ouverts laissant apparaitre sa chaine en argent.
Tchilo qui arborait un sourire en voyant sa fille changea instantanément de visage. Cet homme elle l’avait déjà vu.
_ Bonsoir leur salua le couple en chœur pour s’assoir sur le même sofa.
_ Bonsoir Nassy je ne t’ai pas trouvé ici à ma descente.
_ J’étais sortie papa. Arbora-t-elle un sourire forcé pour masquer son stress. Bien que cette fois il n’y ait que ses parents, elle ne pouvait s’empêcher d’être troublée.
_ Tu sors beaucoup ces temps. Alors c’est de ce jeune homme dont tu parlais à ta mère j’imagine ? Elle m’a dit qu’il viendrait nous voir aujourd’hui…..
Tout en parlant Yéro Sall ne cessait de jeter un regard froid à Sidy.
_ Oui papa c’est bien lui. Il était venu une fois ici, il s’appelle…..
_ Ne peut-il pas se présenter lui-même ? Le coupa son père dépité par l’accoutrement du jeune homme.
_ Bien évidement monsieur je m’appelle Sidy Mbaye.
Tchilo qui jusqu’à là s’attardait sur ses bijoux fut encore outrée par ses dents en or.
_ Mbaye vous dites ? De quel Mbaye s’agit-il ?
_ Mbaye Madiaga Maissa Dior
Yéro écarquilla les yeux face à la manière dont cet homme s’était exprimé tandis que sa femme baissée la tête comme exprimer sa déception.
_ Sidy Mbaye et qu’est ce qui amène ? Quelle relation partages tu avec ma fille ? Demanda le père de famille les traits tirés comme énervé.
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AU DELÀ DU DESTIN .....
General FictionCertains plaisirs qu'on acquiert violemment ont toujours des fins violentes, dans leurs excès ils meurent le plus souvent au fil du temps sous le poids des sacrifices. Ce qu'on perçoit de l'amour intérieurement est tout à fait différent de ce qu'il...