6. Absence pesante

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YON :

Je me réveille, ma mère ne m'a pas appelée ce matin. Pour quelle raison ? Je me redresse soudainement. Est-ce que je suis à nouveau chez ces garçons ? J'observe autour de moi. Ouf ! Je suis bien chez moi. L'espace d'une seconde j'ai cru que j'y étais retournée. Je me lève pour déjeuner. Ma mère n'est pas dans la maison. Je m'inquiète. Je fais le tour des pièces, elle n'est même pas rentrée de la nuit. Ce n'est pas normal. 

Je téléphone à l'hôpital pour savoir si ma mère est encore sur place. Mais le médecin de l'équipe de jour m'informe qu'elle a quitté son travail à l'heure habituelle, hier soir. Je décide de faire le trajet à pied pour vérifier qu'il ne lui est rien arrivé sur la route. Je marche depuis plusieurs minutes, je commence à avoir très chaud. Le soleil tape sur ma peau, et un filet de sueur suinte sur mon front. Je continue ma progression, et je remarque que la rambarde de la route est cassée à un endroit. Je traverse la route, et je me penche pour comprendre pourquoi il manque un morceau de barrière. Je pousse un cri. La voiture de ma mère est en bas dans le fossé. Je panique. Je descends à toute vitesse jusque la voiture et je découvre ma mère complètement inerte, la tête couverte de sang posée sur le volant de la voiture.

J'essaie de prendre son pouls. Mais, je ne le peux pas la portière côté conducteur est bloquée. Je cours le plus rapidement possible vers la maison la plus proche. Je tambourine la porte. Un homme me répond. Je lui explique la situation et le supplie de prévenir l'hôpital d'envoyer des secours. Je retourne sur les lieux de l'accident. 

Quand l'ambulance arrive je m'écroule à mon tour. Une infirmière m'allonge sur le sol. Je récupère un peu. Et je ne veux pas perdre ma mère. Je n'ai plus qu'elle dans ma vie. Je ne maîtrise plus les larmes qui désormais coulent en torrent sur mes joues. Je suis perdue. Je me sens si mal dans mon coeur. 

Le médecin m'informe que l'état de santé de ma mère reste incertain et très inquiétant. Il ne peut pas affirmer qu'elle passera la nuit. Mon coeur se brise et mes larmes redoublent. Ma douleur est tellement intense que je me tords en deux. Il me conseille de rentrer chez moi, il m'appelle un taxi. 

"- Je n'ai pas envie de rentrer seule. Je veux être proche de ma mère pour être là, si elle a besoin de moi". Je l'informe.

"- Yon, vous ne pouvez rien pour elle ! Rentrez chez vous, nous vous téléphonerons s'il y a du nouveau." Il me persuade.

Il compose le numéro d'une station de taxi. Un quart d'heure plus tard, je monte dans le véhicule qui me ramène chez moi. J'entre. La maison me paraît bien vide sans ma mère. Je me sens tellement seule. Je n'ai pas faim. Je grignote. Je me couche en feuilletant un livre. Je n'arrive pas à captiver mon attention sur ma lecture. Mon esprit s'envole ailleurs. Je pense à ce beau garçon qui m'a accusé d'être entrée chez eux sans être invitée. Je souris, s'il ne s'était pas mal conduit, il aurait pu me plaire. Mon coeur bat plus vite dans ma poitrine. Je jette le livre sur mon lit. J'aimerais le revoir. Je me tape sur la tête. Il faut que j'arrête de penser ainsi. Il y a que très peu de chance que j'arrive à être à nouveau en contact avec lui. Je serais très impressionnée si j'avais une telle opportunité. 

Comment suis-je arrivée chez eux ? Que s'est passé avant ? J'essaie de me remettre les faits et les actions que j'ai réalisés avant d'atterrir sur leur canapé

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Comment suis-je arrivée chez eux ? Que s'est passé avant ? J'essaie de me remettre les faits et les actions que j'ai réalisés avant d'atterrir sur leur canapé. Ma mémoire me fait défaut. Je ne me souviens plus de ce que j'ai fait. Le téléphone sonne. Je me lève pour répondre. Je traverse la salle et je réponds. Le médecin m'informe que ma mère vient de succomber à ses blessures. Je lâche le combiné de téléphone. Je m'effondre au sol. Je pense que je me suis évanouie parce que lorsque je me réveille plusieurs minutes se sont écoulées. Je reprends mes esprits et la vérité me frappe de plein fouet. Ma mère est morte. J'ai mal au coeur, mon corps est secoué par les sanglots. Mes jambes ne me portent plus. Je suis très faible. Je suis seule au monde désormais. Je rampe jusque ma chambre. Je suis misérable. 

Quand j'étais enfant et que je me sentais mal, je me réfugiais constamment dans mon armoire. Je refermais la porte et j'avais l'impression que personne ne pouvait m'atteindre. Je me réfugie dans mon armoire. Il n'y a que là que je me sens en sécurité. Je m'assois en dessous de la penderie, et je remonte mes genoux. Je pose ma tête sur mes genoux. Mes larmes sont intarissables. Je suis vraiment très malheureuse. Ma pauvre maman ! Elle s'est usée au travail pour s'occuper de moi. Je culpabilise. Je ferme mes yeux. J'ai mal partout. Je ne supporte plus cette douleur dans mon corps. Mon coeur est en mille morceaux. Comment je peux survivre à cette énorme perte ? Ma mère va me manquer. Je ferme mes yeux. J'ai mal au coeur. Un mal qui ne va pas guérir facilement..................

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JUNGKOOK :

Je rêve de cette mystérieuse fille qui est entrée chez nous. Elle avait tout de même l'air très effrayée. Elle a passé son temps à se méfier de nous. J'entends des sanglots dans mon rêve. Je tends l'oreille pour isoler le bruit et comprendre d'où cela peut venir. Les sanglots sont de plus en plus abondants. J'ouvre mes yeux. C'était dans mon rêve ? Je me redresse dans mon lit. J'entends à nouveau des sanglots. Il y a quelqu'un qui pleure quelque part dans ma chambre. Je tends l'oreille, les bruits veillent du dressing. J'ouvre la porte lentement. J'allume la lumière et je la découvre assise, les genoux relevés et sa tête posée sur ses genoux. Je m'avance vers elle, je m'accroupis. Elle relève la tête, les yeux remplis de larmes et le visage surpris..........

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Comme promis, voici un nouveau chapitre.

Intrusion du passé // BTSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant