10 ans d'écart {A. G} [Tome 1]

|| Chapter thrity-five

Il se lève et me fais un bisous sur la joue, avant d'aller dans ma salle de bain, franchement, il m'épuise ce gamin là. Je me demande encore lequel est le pire entre lui et Ron...

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Je me lève enfin de ma chaise après avoir mangé ce complet petit-déjeuner. Je vois Mike encore en train de s'empiffrer des tartines de Nutella, une autre pomme, waouh, il a une faim de loup ce matin.

D'ailleurs, on ne va pas tarder à partir car on doit prendre le train pour remonter jusqu'à Paris puis ensuite le métro pour aller jusqu'au Stade. Quel trajet. Et pour le soir, on a réservé une chambre, j'ai eu un réel coup de cœur pour l'hôtel, cependant il ne restait que des chambres avec un lit double, et je ne me voyait pas faire payer à mon père une chambre pour moi toute seule, donc tant pis, on fera avec. Après tout on a déjà dormi dans le même lit lui et moi. Enfin bref, je termine de me préparer puis nous partons, toujours en retard, et encore une fois de ma faute, je dois l'admettre.

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Nous sommes dans le métro, et il y a énormément de monde, il y a d'ailleurs une jeune fille, de même pas 12 ans, en face de moi, qui est toute seule. Personnellement le jour au j'ai des enfants je ne les laisserais jamais tous seuls, enfin du moins pas si jeunes, même si elle a un téléphone c'est pas ça qui va empêcher quelqu'un de la kidnapper, ou même de la violer...

Je vois que Mike écrit depuis tout à l'heure, et sa position me fait drôlement rire. Je décide de le prendre en snap et de le mettre dans ma story, très clairement je suis une femme morte, ou pratiquement..

Je vois une personne âgée qui sourit d'ailleurs aux idioties de mon ami, ce Mike il se fait toujours remarquer par tout le monde, à croire qu'il aime ça.. Je me lève car c'est notre arrêt puis nous sortons enfin, même si ce n'est pas l'air de chez nous, ça fait tout de même du bien... mais nous sommes encore sous terre, il faut encore remonter à la surface.

Paris est vraiment une belle ville, nous devons maintenant rejoindre le stade de France, et pour cela, rien de mieux que le bus. Je n'aime pas spécialement ce transport, mais quand c'est avec mon meilleur ami, ça passe tout seul. Munissez-vous d'un Mike et rien dans votre vie ne vous paraîtra ennuyant ou même long, à part s'il n'a plus de batterie.

Nous nous installons sur des places assises, ou du moins celles qui sont encore disponibles. Chez nous, les bus ressemblent, enfin sont quasiment les mêmes que ceux pour aller au lycée, enfin au collège aussi d'ailleurs. Mais bon ici beaucoup de choses sont différentes.

- Au fait, à qui tu parlais tout à l'heure ? L'interrogeais-je.

- À peine rentrée, déjà jalouse à ce que je vois, non je rigole c'était Théo mon coeur, il voulait des conseils pour une fille qu'il aime bien, d'ailleurs il ne m'a même pas dit qui était cette « magnifique créature » comme il l'a si bien décrite, rétorquait-il.

- Non mais je me demandais juste qui c'était, c'est tout, inutile de te faire des illusions bébé, dis-je le sourire aux lèvres.

Il me fait un bisous sur la joue, tout en rigolant, comme à son habitude. Son rire est tellement appréciable, je vous jure, et en plus il est communicatif.

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Nous sommes arrivés au Stade et je décide d'envoyer un message à Kylian, et lorsque Mike voit ce que je fais, il écarquille les yeux. Bien sûr que je lui ai expliqué tout ce qu'il s'est passé, mais bon je veux juste qu'on puisse les voir, ça me manque déjà, alors imaginez après ce match. Le buffet, mais après celui-ci ce sera réellement terminé et pour toujours.

Ça me brise un peu, en quelque sorte, le coeur. Je les aimais tellement mais bon, je passais juste quelques heures voir parfois que quelques minutes en leur compagnie, ce n'est pas pour autant que je n'ai pas eu le temps de m'y attacher, à la plupart de ces foutus joueurs. Mais pourquoi ?

Mon téléphone vibre, c'est Kylian qui me dit que je peux venir. Il est très froid par message, je le sentirais à des milliers de kilomètres. C'est triste d'en arriver là mais bon que voulez-vous, je n'allais pas faire semblant, si ?

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Nous arrivons enfin devant leur vestiaire, que c'est bon de retrouver les vestiaires français, où tout est écrit en français, malgré ce que l'on pourrait penser, ça fait vraiment du bien de retrouver la France, nos habitudes et tout ce qui s'en suit.

Arrivés à l'intérieur, avant même de présenter Mike aux joueurs, je serre fort dans mes bras le plus proche des joueur, et celui-ci est Benjamin.

Après avoir dit bonjour à l'ensemble des joueurs, je leur présente « le plus beau et le plus gentil garçon que je connaisse, Mike ». Mais à l'entente de ces mots, le visage d'Antoine se décompose. C'est quoi encore le problème, sérieusement ?

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On a passé un super bon moment avec les joueurs. J'ai vraiment hâte d'aller à ce buffet, rencontrer la famille de certains joueurs, même si j'ai une énorme appréhension face à Érika.

Le coup d'envoi se fait enfin entendre, les Bleus courent, ils veulent absolument gagner cette rencontre. Hugo, Hugo Lloris bien sûr, n'est pas au but pendant plusieurs matchs, à la place, c'est le jeune gardien Aerola qui y est. Il est stressé, on en a parlé un peu ensemble tout à l'heure. Je lui ai dit de faire de son mieux, on verra bien ce que ça donne mais j'ai confiance en lui s'il a également confiance en lui-même.

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Hello les ananas, comment allez-vous ? Perso j'ai une mini grippe, mais sinon ça va..🍍

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Bisous, Eva.❤️