Partir, s'envoler,
Pour découvrir, explorer.
L'heure des changements a sonné.Vendredi 14 septembre aux alentours de 16 heures 30, après avoir fini de préparer ma valise bien sûr, c'était le moment du grand départ. Mickaël au volant du super bus VW vert pomme, Nathan et moi-même à l'arrière, nous voilà partis pour l'aéroport de Genève. La nervosité et un peu de peur me nouait l'estomac et fit paraître le trajet plus long que ce qu'il l'est réellement.
- Voiture jaune! nous nous exclamèrent l'un après l'autre avec un peu de musique en fond.De temps en temps nous joignirent nos voix aux chants en improvisant différentes voix, même si ça sonnait plutôt faux parfois. Des travaux, des feux rouges, une circulation pas très fluide et beaucoup de voitures jaunes plus tard, nous arrivâmes enfin à l'aéroport. Puis ce fut direction le parking pour garer le véhicule. Nous descendîmes et nous descendîmes encore, jusqu'à ce que nous atteignîmes un niveau avec une place de parc de libre. Et quand je dis une, c'est qu'il y en avait vraiment plus qu'une.
-C'est bon je vois la place de parc libre! s'exclama alors Mickaël.
Il est quand même incroyable, me dis-je! Cette place, moi, je ne l'avais pas vue. Mais bon, avec l'anxiété et le stress, la concentration et la perspicacité sont parfois difficiles. Ensuite il s'agit de prendre mes deux valises, de monter jusqu'à l'entrée de l'aéroport et de procéder au check-in.Un aéroport, un endroit si bruyant, rempli de personnes pressées qui hâtent leurs pas et pourtant on y passe beaucoup de temps à attendre. La personne qui se trouvait au guichet d'enregistrement des bagages me fit la remarque que mon bagage irait directement en Australie. Pas très rassurant tout ça, hein?! Parce que bon, que faire s'il atterrit au mauvais endroit ou quoi?
Après avoir effectué le check-in, nous montèrent d'un étage et nous attendîmes encore un moment avant de se dire au revoir. Cependant à un moment donné ou à un autre c'est l'heure de passer à la prochaine partie de l'enregistrement et de laisser les personnes qui nous ont accompagné jusqu'à l'aéroport derrière nous. Je partis donc en direction du contrôle du contenu des bagages que l'on peut prendre avec soi dans l'avion, avec ma valise de 10kg. Ces 10 kilogrammes étaient mes 7 kilogrammes autorisés en cabine. Donc déjà là je m'attendais à rencontrer un problème. Et pourtant je pus passer ce contrôle tranquillement, à part le fait qu'ils aient fouillé ma valise."Manger ou ne pas manger, maintenant que j'ai faim? " Telle fut la question. En fin de compte un panini me parut plus alléchant que la nourriture d'avion. Mon panini en main, ce fut le moment de passer au contrôle du passe-port qui se déroula très rapidement. Ensuite il fallut attendre pour prendre un véhicule qui m'amena vers cet énorme oiseau pas encore entièrement réveillé.
"Ce n'est pas là, ni là... Ah voilà enfin ma place! Et apparemment j'ai déjà un voisin de siège!" pensai-je.
Je mis va valise sous le siège devant moi après en avoir sorti ma gourde et d'autres affaires et m'assis. En face de moi un écran pour regarder des films, écouter de la musique, jouer à des jeux et autre. Après avoir voyagé avec EasyJet 3 fois, cela me parut comme un luxe. Par contre je ne parlerai pas des repas pris dans l'avion, car mon estomac et mes papilles gustatives en ont gardé de mauvais souvenirs!
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My time away
AdventureGoing away from your home, outside of your comfort zone, is taking risks.